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Posté : 24 janv.07, 13:25
par Gilles
Pour Gilles, les textes bibliques sont la source. Ce sera un autre thème. Mais dans l'Antiquité Juive, Flavius Josèphe évoque les croyances des sectes juives
OU ,Flavius Josèphe décrit comme quoi les Nazaréistes, Esséniens, Zélotes y croyaient :?:
J,attends ........
Merci
:wink:

Posté : 24 janv.07, 21:06
par xav
Comme le dit et le réclame Melchior, revenons au sujet svp.

Melchior, est-ce que pour toi, par exempe mère Thérèse serait un exemple de foi qui déplace les montagnes, ou lorsque quelqu'un après avoir prié est guérit du sida ? Ou plus simple, lorsque nous nous abandonnons totalement dans la mains de Dieu et que rien ni personne ne nous fait perdre la joie, l'espérance la foi, l'amour. Que, envers et contre tout nous sommes capable de vivre le martyr jusqu'à la croix .

Posté : 25 janv.07, 01:52
par septour
Monsieur MELCHIOR est frustre que nous n'ayons pas la meme vision que lui au sujet du christ et de la religion en general.on appele ca de l'intolerance... deguisee!
ce fait se retrouve souvent chez les "nouveaux nes".
quand il saura qu'il est pris dans un piege des plus sournois: le sectarisme, peut etre apprendra t'il a accepter les opinions de tous et de chacun.
en attendant qu'il aille vomir son intolerance:D

Posté : 25 janv.07, 12:45
par Ilibade
lorsque nous nous abandonnons totalement dans la mains de Dieu et que rien ni personne ne nous fait perdre la joie, l'espérance la foi, l'amour.
C'est là Xav, comme un non sens de la voie. En effet, lorsqu'un disciple du Christ s'abandonne dans la voie en Dieu, il finit par ne plus ressentir ni joie, ni peine, ni grandeur, ni petitesse, ni bien, ni mal, ni espérance, ni résignation, ni foi, ni obscuration, ni amour, ni haine.

Cette léthargie de la conscience est aussi un abandon de Dieu. Père, Père, pourquoi m'as-tu abandonné?". Même Dieu disparaît de toute volonté, de toute espérance. La conscience n'a même plus la présence divine en elle. Et c'est cela qui entraîne la fin de toutes les dualités et qui correspond à une accalmie de la loi causale, car les contraires se neutralisent dans leurs position d'équilibre, l'Un devient l'Autre et l'Autre devient l'Un. C'est alors comme un néant conscient que représente la crucifixion. Alors même que le corps physique n'a pas disparu ni le pourquoi élémentaire (esprit) de ses composants, la conscience humaine se met au repos, la sinusoïde de la loi causale s'aplatit et le Serpent de la Genèse devient muet.

Dans la genèse, en Eden, le Serpent est celui qui, par la parole provoque le doute dans la conscience de la femme. Est-il vrai qu'Elohim a dit ... Es-tu certain qu'Elohim a dit ça ? Examinons la Chouraqui :
1 Le serpent était nu, plus que tout vivant du champ qu’avait fait IHVH–Adonaï Elohîms. Il dit à la femme: «Ainsi Elohîms l’a dit: ‹Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin›…»
2 La femme dit au serpent: «Nous mangerons les fruits des arbres du jardin,
3 mais du fruit de l’arbre au milieu du jardin, Elohîms a dit: ‹Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez pas, afin de ne pas mourir›.»
4 Le serpent dit à la femme: «Non, vous ne mourrez pas, vous ne mourrez pas,
5 car Elohîms sait que du jour où vous en mangerez vos yeux se dessilleront et vous serez comme Elohîms, connaissant le bien et le mal.»
6 La femme voit que l’arbre est bien à manger, oui, appétissant pour les yeux, convoitable, l’arbre, pour rendre perspicace. Elle prend de son fruit et mange. Elle en donne aussi à son homme avec elle et il mange.
Le verset 3 montre une réponse de la femme en phase avec Elohim. mais dès le verset 4, on voit la contradiction entrer en scène, provoquant comme une perturbation dans Eden, une opposition de phase. Cette perturbation introduite par le serpent est le démarrage de la loi causale, où les contraires vont commencer à alterner cycliquement autour de leur position d'équilibre, position d'équilibre qui est la synchronisation à Elohim. Le serpent va alors devenir comme une onde inversée et parasite, et la dualité va s'exprimer alternativement. A partir de là, le Bien et le mal vont s'opposer et devenir deux principes agissant et provoquant des effets alternés.

Au début le serpent est nu, sans onde, sans forme, mais il est capable de l'action de "dire", et il constitue alors un acte verbal, un acte spirituel, mais inversé par rapport à celui qui a créé Eden: le serpent dit "Non" et cet acte est mensonger : "vous ne mourrez pas". La crucifixion, la cessation de la conscience humaine duale est alors l'inversion du verbe mensonger que le serpent prononce et donc la résurrection est la régénération d'une conscience épurée de mensonge, à nouveau synchrone à la vibration divine.

Pour la beauté du texte, remarquons au passage que l'action de manger est au futur, car en hébreu il s'agit d'une forme inaccomplie. Cela signifie que la création d'Eden en est à son stade initial avant la faute. Adam n'a pas encore commencé à manger les fruits des arbres du jardin. Le serpent n'est donc que le principe qui va être la vibration initiale de la création effective des formes physiques, et cela est comme une perturbation qui va dans un premier temps créer des perturbations asynchrones secondaires, tertiaires, quaternaires, ..., correspondantes aux êtres individuels et aux formes, dans un état éloigné de l'équilibre synchronisé, et lorsque certaines vibrations reviennent progressivement à l'équilibre, elles reconstituent l'état d'équilibre originel qui correspond à la conscience universelle synchronisée et au monde d'Eden. La conscience des êtres individuels peut en effet amplifier ou diminuer cette désynchronisation. Revenue à l'équilibre, chaque conscience sera riche des formes du corps céleste qui lui est associé et la réunion de ces corps célestes constitue le corps du Christ. Mais pour cela, il faut neutraliser la dualité, vaincre le serpent.

Posté : 26 janv.07, 03:20
par xav
septour a écrit :Monsieur MELCHIOR est frustre que nous n'ayons pas la meme vision que lui au sujet du christ et de la religion en general.on appele ca de l'intolerance... deguisee!
ce fait se retrouve souvent chez les "nouveaux nes".
quand il saura qu'il est pris dans un piege des plus sournois: le sectarisme, peut etre apprendra t'il a accepter les opinions de tous et de chacun.
en attendant qu'il aille vomir son intolerance:D
ET ton post pourra s'appeler de la méchanceté. Lorsque tu es nouveau converti, si c'est son cas, c'est normal que tu veuilles que tout le monde partage cette nouvelle découverte. Je ne pense pas que c'est de l'intolérance. Non. Ce n'est pas sympa de sa moquer de quelqu'un qui est blessé dans son enthousiasme.

Posté : 26 janv.07, 03:41
par xav
Illiade, ce que tu dis n'est pas l'évangile mais des spéculations que tu es bien sur libre de penser et d'assumer.
Mon exemple c'est le Christ et non Boudha.
Je suis chrétien, et le chrétien pour ne cesser de prier ne doit cesser de désirer. Autrment dit, être en présence de Dieu se fait par un désir et non par un vide et une désensibilisation. Des gens comme saint françois, St Benoit... sont de vibrant exemple. Comme le dit Jean : Dieu est amour. Et si nous sommes plein de Dieu nos sommes tout amour, toute paix.

Jésus n'est pas venu pour supprimer la paix, mais pour l'habiter. D'ailleurs il n'en parle pas. Il souffre avec nous, c'est tout. Il nous dit de lui remettre notre croix et de se charger de la sienne.

Peut-être trouves-tu déconnectés d'autres texte, tiré du contextes, des passages bibliques qui justifient tes théories. Soit, c'est ce que tu penses, mais c'est pas la foi chrétienne.

Bien à toi,

Posté : 26 janv.07, 05:39
par septour
xav
je connais assez bien les evangelistes pour affirmer que ce monsieur a subi un lavage de cerveau en regle et que tout ce qui n'est pas dans la "ligne" evangeliste doit etre COMBATTU. ! c'est de l'intolerence caracterisee! :D

Posté : 26 janv.07, 07:02
par Ilibade
Les explications que je donne sont parfaitement en concordance avec le christianisme. Tu oublies de citer les nombreux témoignages de catholiques ou d'orthodoxes qui ont vécu à l'imitation de Jésus une voie d'extinction de leur conscience : Thérèse d'Avila, Jean de la Croix aujourd'hui diffusés largement en Inde, parce qu'ils expliquent le processus de la régénération, ainsi que bien d'autres. Les différents états de l'oraison que cite Thérèse, les demeures de l'âme, les différents types de présence de Dieu, la relation à Jésus ou la nuit de l'âme de Jean de la Croix sont des thèmes fondamentaux. Par comparaison, on s'aperçoit que crucifixion et samadhi correspondent au même processus.

Alors la religion chrétienne telle qu'elle se décline dans le monde est bien sûr d'apporter un message général et collectif dont la traduction constitue les enseignements classiques de l'Eglise. Cependant, Depuis Thomas A Kemphis, le christianisme est aussi une voie individuelle qui est à un moment donné de son développement, gênée par le discours classique. Les grands mystiques ont tous été en conflit avec la hiérarchie de l'Eglise et avant la réforme tridentine, les évêques français se croient obligés d'écrire au nouveau pape Jules III pour qu'il interdise la publication des Ecritures en langue vernaculaire, parce que le message de l'Eglise n'est pas en accord avec les saintes Ecritures.

Beaucoup de chrétiens aujourd'hui pensent que la religion est d'adhérer à un mouvement collectif et que l'économie du salut passe par l'intermédiaire de sacrements et d'une hiérarchie, or, Saint-Bernard lui-même réfute cette disposition, et notamment le sens des sacrements, non pas parce qu'ils ne seraient pas effectifs, mais surtout parce que le rôle du prêtre est vraiment celui d'un animateur, d'un officiant, qui entraîne auprès des fidèles une dynamique à l'intérieur de chacun d'entre eux, dynamique qui relie chaque fidèle à son propre rattachement céleste. Alors le rite est opératif. Mais lorsque le fidèle décide de lui-même d'animer dans sa pensée l'oraison de quiétude de Thérèse, alors le rôle du prêtre est moins essentiel. Le mystique est celui qui est son propre animateur, l'officiant de sa religion. Sans cette considération, les fidèles sont rapidement limités par le groupe.

En conséquence, la voie chrétienne est une voie individuelle où le disciple doit désirer rencontrer le Christ en lui, par sa propre conscience puis se laisser guider jusqu'à cet objectif contenu dans les béatitudes En marche les humiliés du souffle ! (Mat 6,3) et plus loin, En marche les faiseurs de paix!, car ne sont plus paralysés, ceux qui combattent les perturbations de la conscience dont le désir fait partie et qui pacifient leur âme jusqu'à l'extinction. La plupart des traductions traduisent par "Heureux". Mais dans la vraie paix de l'âme, il n'y a ni bonheur, ni malheur, ni émotion. Je sais que ce discours n'est pas le discours classique. Mais c'est bien celui du christianisme et des Ecritures. Il ne s'agit pas pour le disciple de se sauver lui-même, mais d'oeuvrer activement à se détacher du monde et à casser ses habitudes naturelles, ce qui alors permet l'action du Christ. Tout cela devrait être expliqué aux catéchumènes dès le départ (à condition de ne pas les choisir trop jeunes). Introduire la description du processus religieux du salut, c'est de l'oecuménisme à la façon des mystiques, qui est au-delà des traditions, et non celui des congrégations, dont ce forum illustre en miniature les réelles difficultés. Le véritable amour dont tous parlent, c'est le sens de l'anéantissement de soi face au Christ.

Salutation

Posté : 26 janv.07, 09:58
par Ami
Merci Ilibade.

Posté : 26 janv.07, 13:28
par xav
Et voici coment je te tord tous les écrit spi.

jean de la croix, thérèse d'Avilla... Sont des sacrés caractères. Ils se sont abandonné à Dieu, mais non pas perdu la conscience d'aux même.

Le : "c'est le Christ qui vit en moi de Paul", n'est pas un truc à la Boudha, c'est tout autre. Jésus vient en nous et respecte notre personnalité, mieux, il la renforce, il la soulève et la perfectionne.

Posté : 27 janv.07, 06:37
par Ilibade
1 Corinthiens 15:36 Fou! Ce que tu sèmes ne prend pas vie sans mourir d’abord.

Il faut faire mourir la conscience individuelle, conscience du "JE".
Matthieu 16:24 Alors Iéshoua‘ dit à ses adeptes: «Si quelqu’un veut venir derrière moi, qu’il se renie lui–même, saisisse sa croix et me suive.
Matthieu 16:25 Oui, qui veut sauver son être le perd; mais qui perd son être à cause de moi le trouve.

Romains 7:9 Moi–même, je vivais jadis sans tora. Quand la loi est venue, la faute a pris vie.
Romains 7:10 Et moi je suis mort, et la loi elle–même donnée pour la vie, je l’ai rencontrée pour la mort.
Cette mort est suivie du relèvement (résurrection) où JE est remplacé par IL, le désignant LUI. (A comparer avec l'hébreu El). Ce relèvement est décrit par Jean de la Croix comme une illumination, mettant un terme à la nuit mystique, cette nuit étant tout le chemin du renoncement au monde et du reniement de JE. A comparer avec l'illumination de Shakyamuni !

L'être humain est une âme vivante, une conscience. Cette conscience est composée de la conscience ordinaire mais aussi de la conscience instinctive, celle des organes, des molécules et des atomes, et aussi la conscience en oeuvre dans leurs interactions et leur régulation. Les désirs, conscients ou inconscients, les préjugés, les sensations végétatives, sensorielles ou prémonitoires, tout cela entre dans l'être humain, et le plus souvent à son insu, puisque la conscience ordinaire ne contrôle partiellement que des éléments en rapport avec l'extérieur ou des sensations macroscopiques du corps physique. C'est pourquoi, l'âme tournée vers le corps physique et le monde physique est un des éléments prépondérants de la conscience humaine, laquelle se détourne de sa partie spirituelle, qui ne peut se développer suffisamment pour corriger et contrôler les sens. D'ailleurs, serait-il possible de tout contrôler en rapport avec ce corps et ce monde ?

Or cette conscience est liée à notre perception que nous sommes un être individuel. Nous avons besoin de manifester et d'entretenir cet être individuel, puisque nous nous percevons comme tel. Mais si cette perception s'atténue et disparaît, quelle sorte d'être pourrions-nous visualiser ? Nous visualiserions l'Etre en tous. Et cet Etre en tous c'est le Christ, invariable et total. Il est ce qui fait de nous une personne humaine. Alors que le JE fait de nous un individu. C'est pourquoi, personnalité et individualité sont deux choses différentes.

La personnalité est ce qui fait de nous une personne humaine. Elle est comme l'espèce, l'ensemble des critères invariants de l'être humain. Par contre, la partie qui varie et qui constitue des caractères différents d'un sujet à l'autre, c'est l'individualité, la portion variable. Cette portion varie d'un individu à l'autre, mais aussi pour le même individu, tout au long du temps et des cycles. C'est d'ailleurs, parce que l'individualité est variable, que la religion est possible, et que l'on peut se repentir. Mais alors, cette religion, est de trouver notre personnalité invariable, puisqu'elle est l'Etre Humain en tous. Or pour la trouver, il faut tuer l'individualité et ce qui reste est alors la personne, l'Etre. Etant invariable, cette portion n'est donc plus cyclique, et c'est pourquoi, cette nouvelle conscience occupe en plénitude l'éternité. La personnalité ne peut donc pas être perfectionnée.