[étude]La Bonne Semence

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Le doigt de Dieu

Deutéronome 9:10
l'Éternel me donna les deux tables de pierre écrites du doigt de Dieu, et contenant toutes les paroles que l'Éternel vous avait dites sur la montagne

Dieu a parlé, mais Dieu a aussi pris la peine d'écrire de sa propre main. En quelles occasions ? D'abord quand il a donné la loi à Moïse. Elle a été gravée sur la pierre par le doigt de Dieu. Exigeante, elle montrait ce qu'il attendait de sa créature, et elle lui disait, comme Jésus l'expliquait au docteur de la loi : (Luc 10:28) Tu as bien répondu, lui dit Jésus ; fais cela, et tu vivras. Mais l'homme n'a jamais pu accomplir la loi, (Romains 8:7) Car l'affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu'elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu'elle ne le peut même pas. Alors, de façon tout aussi solennelle, le doigt de Dieu annonce le jugement. Dans la salle de festin du roi Belshatsar à Babylone, on profane les vases saints pillés dans le temple, on loue des idôles, on se moque du vrai Dieu. Soudain les doigts d'une main écrivent sur le plâtre de la muraille : (Daniel 5:5) En ce moment, apparurent les doigts d'une main d'homme, et ils écrivirent, en face du chandelier, sur la chaux de la muraille du palais royal. Le roi vit cette extrémité de main qui écrivait. (Daniel 5:26-27) Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Et la sentence s'accomplit sans délai.
Mais voici l'Evangile : Dieu dans la personne de son Fils Jésus, est descendu sur la terre. On vient lui présenter une femme prise en flagrant délit d'adultère. Elle mérite la mort. Mais Jésus ne la condamne pas. Il se baisse et écrit avec son doigt sur la terre. La loi avait été donné par Moïse. Avec la vérité, Jésus apportait la grâce. C'est peut-être le mot qu'il écrivait sur la terre... C'est encore le temps de la grâce. Croyez en Jésus, et Dieu écrira votre nom dans le livre de vie. (Apocalypse 21:27) il n'entrera que ceux qui sont écrits dans le livre de vie de l'agneau.

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Une folie sage, une faiblesse forte

1 Corinthiens 1:23-25
Nous prêchons Christ crucifié ; scandale pour les Juifs et folie pour les païens, mais puissance de Dieu et sagesse de Dieu pour ceux qui sont appelés, tant Juifs que Grecs. Car la folie de Dieu est plus sage que les hommes, et la faiblesse de Dieu est plus forte que les hommes

Comment oser parler de "la folie de Dieu", de "la faiblesse de Dieu" ? Dieu n'est-il pas le créateur, le Tout-Puissant ? Absolument, mais pour venir à la rencontre de sa créature, le Fils de Dieu est devenu un homme. Pour sauver tous ceux qui se confient en lui, il n'a pas utilisé sa puissance de création ou de jugement, mais il a accepté de mourir sur une crois. Tel est le message de la croix. C'est là "la faiblesse de Dieu et la folie de Dieu". Une folie pour le monde incroyant, mais pour le chrétien, la puissance et la sagesse de Dieu ! Pourquoi en est-il ainsi ? Parce que, par la mort de Jésus, l'amour et la justice de Dieu ont triomphé des forces du mal e de la haine. Ce que n'ont jamais pu produire les sages et les puissants de ce monde, c'est-à-dire la libération intérieure du mal, le Fils de Dieu l'accomplit en celui qui se confie en lui. Pensons à la vie de Jésus. A nous qui souvent recherchons l'indépendance et la domination, Dieu s'est révélé en Jésus avec le caractère et l'humilité de celui qui sert, avec le caractère et l'humilité de celui qui sert, lui n'avait pas de lieu où reposer sa tête (Luc 9:58).
Jésus a connu le froid, la fatigue, la faim et la soif, la moquerie, la haine, l'injustice, la crucifixion, la mort. Il est resté fidèle dans sa volonté d'honorer Dieu et de sauver ceux qui se confient en lui. Par sa mort, il nous a révélé la force du pardon et la primauté de l'amour.

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L'esclavage

2 Pierre 2:19
Chacun est esclave de ce qui a triomphé de lui

Dans la quasi-totalité du monde, l'esclavage n'existe heureusement plus officiellement. Mais si ces chaînes sont tombées, l'homme n'en demeure pas moins assujetti à d'autres formes d'esclavage. Sans évoquer l'alcoolisme, la drogue, la prostitution, véritables fléaux capables de réduire leurs victimes à l'état d'épave, il y a bien des formes d'aliénation qui peuvent assujettir les hommes. La Bible mentionne, à ce titre, l'argent, l'orgueil, la vanité, le sexe ; tout ce qui peut exercer sur notre vie un pouvoir si accaparant que nous ne sommes plus libres de contrôler notre propre existence. Paradoxe remarquable, les sociétés qui prônent la liberté inconditionnelle de l'être humain sont justement celles qui proposent les panoplies les plus complètes de dépendances et d'asservissements. En fait, la terre est pour chacun de ses habitants un lieu d'esclavage à cause du péché. Un poète du 17e siècle a écrit : "Dieu fit la liberté, l'homme a fait l'esclavage". Pensait-il si bien dire ? Le péché, sous quelque forme qu'il se présente, constitue assurément le pire des esclavages ! Seul Jésus Christ a reçu de Dieu le pouvoir de nous en libérer. (Jean 8:34-36) En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Or, l'esclave ne demeure pas toujours dans la maison ; le fils y demeure toujours. Si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres.

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Connais-toi toi-même

Job 42:3-4
Quel est celui qui a la folie d'obscurcir mes desseins ? -Oui, j'ai parlé, sans les comprendre, De merveilles qui me dépassent et que je ne conçois pas. Écoute-moi, et je parlerai ; Je t'interrogerai, et tu m'instruiras

"Gnôthi Seauton" (c'est le texte grec dont la phrase du titre est une traduction) était l'inscription gravée au fronton du temple d'Apollon à Delphes. Le sage Socrate l'avait choisie pour devise. Beaucoup de philosophes après lui ont essayé d'analyser et de comprendre comment nous fonctionnons, quels sont les ressorts qiu nous font agir ou les critères qui dictent nos choix. Mais leurs conclusions sont tellement divergentes que cela nous laisse perplexes. Si l'ont veut comprendre le fonctionnement d'une machine, la personne la plus qualifiée pour l'expliquer n'est-elle pas son concepteur ? Ne serait-il donc pas sage de chercher la réponse vers Celui qui nous a créés ? Cherchons dans la Bible, la Parole de Dieu, ce qu'il nous dit sur l'homme. Nous y trouverons un diagnostic sans concession : (Jérémie 17:9-10) Le coeur est tortueux par-dessus tout, et il est méchant : Qui peut le connaître ? Moi, l'Éternel, j'éprouve le coeur. En lisant la Bible, nous apprenons vraiment ce que nous sommes, et il est bon que nous arrivions à cette conclusion de l'apôtre Paul : (Romains 7:18) Ce qui est bon, je le sais, n'habite pas en moi, c'est-à-dire dans ma chair. Voilà la vraie connaissance de soi, celle de notre misère et de notre néant. Faut-il donc désespérer ? Non, car la Bible nous révèle aussi une autre connaissance : celle de l'amour de Dieu qui nous cherche, qui veut nous sauver par la foi en Jésus Christ, et nous donner une nouvelle nature, semblable à la sienne.

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Le nom de Jésus

Philippiens 2:9-11
C'est pourquoi aussi Dieu l'a souverainement élevé, et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au nom de Jésus tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre, et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, à la gloire de Dieu le Père

Jésus a réçu son nom de ses parents, mais ce n'est pas eux qui l'ont choisi, il leur a été communiqué par un ange de la part de Dieu. Le nom de Jésus (Yéchoua') signifie "Dieu sauve" Jésus est lui-même le salut de Dieu, il est ce Dieu qui sauve. Son nom exprime sa mission, la raison de sa venue dans le monde. "Jésus, maître, aie pitié de nous !", supplient dix lépreux (Luc 17:13). Ailleurs, un aveugle crire : "Jésus, Fils de David, aie pitié de moi !" D'autres prient : "Seigneur, sauve-moi" ; "Seigneur, viens à mon secours !" (Matthieu 14:30 et 15:25). Et Jésus répond. Il le fera toujours. Pour être sauvés de nos erreurs et de nos péchés, il faut venir à Jésus par la foi. Jésus... Ce nom évoque l'humanité et les souffrances du Christ. On l'a contredit, on lui a tendu des pièges, et finalement on l'a crucifié. Mais, mystère de l'amour de Dieu, c'est par sa mort que Jésus se révèle comme le Sauveur du monde. C'est par la croix qu'il a accompli l'oeuvre du salut, "Parce qu'il a porté les péchés de beaucoup d'hommes" (Esaïe 53:12).
Jésus a été méprisé et rejeté quand il est venu sur la terre. Il l'est encore aujourd'hui par cexu qui ne croient pas en lui. En contraste, pour celui qui vient à lui, ce nom de Jésus exprime douceur, amour, gloire. Bientôt chacun devra en reconnaître la grandeur et la majesté. Ce sera alors trop tard pour être sauvé. Aussi la question que se pose pour chacun : "Qui est Jésus pour moi ?" "Un certain Jésus.. mort", ou "un Sauveur vivant et le Seigneur de ma vie ?" (Actes 25:19) ils avaient avec lui des discussions relatives à leur religion particulière, et à un certain Jésus qui est mort, et que Paul affirmait être vivant.

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Un Dieu admirable

Psaume 139:14-17
Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes oeuvres sont admirables, Et mon âme le reconnaît bien. Mon corps n'était point caché devant toi, Lorsque j'ai été fait dans un lieu secret, Tissé dans les profondeurs de la terre. Quand je n'étais qu'une masse informe, tes yeux me voyaient ; Et sur ton livre étaient tous inscrits Les jours qui m'étaient destinés, Avant qu'aucun d'eux existât. Que tes pensées, ô Dieu, me semblent impénétrables ! Que le nombre en est grand !

Combien sont merveilleuses les oeuvres de Dieu ! Non seulement la création me confond, tant elle manifeste sa puissance et son infinie sagesse ; mais je suis rempli d'étonnement et d'admiration de ce que Dieu ait aimé une créature aussi rebelle et ingrate que moi. J'ai une vive espérance et une ferme confiance en Dieu, qui sont fondées sur ce qu'il a fait pour moi. En effet, Dieu m'a regardé avec des yeux pleins de miséricorde alors que j'étais indifférent à lui. Mes offenses à son égard auraient dû attirer sa colère et son rejet. Or il a bien voulu, au contraire, payer le prix fort pour me réconcilier avec lui. En Jésus Christ, je vois l'Homme-Dieu qui souffre et qui meurt pour moi qui suis indigne, afin de me rendre juste, ce que je n'aurais jamais pu faire par moi-même. A cause du sacrifice de Christ, ce Dieu "miséricorde et plein de grâce" (Psaume 103:8) fait miséricorde à ceux qui croient. Il l'a fait envers moi et il n'a que faire de mes prétendus mérites. Maintenant, je peux compter sur lui comme un enfant sur son père. Je sais qu'il n'est pas seulement Tout-Puissant Créateur, mais qu'il s'intéresse tout spécialement à moi et ne me quitte pas des yeux. Oui, Dieu m'aime ! N'allez pas penser pour autant que j'ai de la chance, car Dieu n'a pas de préférence entre les hommes et les femmes que nous sommes. Il a paysé le même prix pour tous, et il offre à chacun et à chacune sa grâce. Il veut faire de vous aussi son enfant.

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Les enfants de Dieu

1 Jean 3:1
Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu !

Dieu, dans la Bible, se fait connaître sous différents noms dont chacun présente un de ses caractères. Dieu Très-haut évoque sa grandeur, sa souveraineté sur toute la terre. L'Eternel traduit sa relation avec le peuple d'Israël. Quand Jésus, le Fils de Dieu, est venu, le peuple d'Israël était sa famille sur la terre, vers laquelle son Père l'envoyait. Jésus leur a parlé de lui (Matthieu 5:16) ..Votre Père qui est dans les cieux. Il a fait connaître Dieu comme son Père, toujours en relation intime avec lui. Il pouvait dire : (Jean 5:20) Car le Père aime le Fils. (Jean 10:30) Moi et le Père nous sommes un. (Jean 14:9) Celui qui m'a vu a vu le Père. Mais nous lisons aussi : (Jean 1:11-13) Elle (la Parole) est venue chez les siens, et les siens ne l'ont point reçue. Mais à tous ceux qui l'ont reçue, à ceux qui croient en son nom, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, lesquels sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair, ni de la volonté de l'homme, mais de Dieu. C'est une relation toute nouvelle. Pour devenir enfant de Dieu, Jésus dit qu'il faut être "né de nouveau". "Ceux qui croient en son nom", quelle que soit leur nationalité, deviennent enfants de Dieu, et Dieu veut les rassembler (Jean 11:52) C'était aussi afin de réunir en un seul corps les enfants de Dieu dispersés. "Je monte vers mon Père et votre Père" (Jean 20:17). (1 Jean 3:2) "Nous sommes maintenant enfants de Dieu". Ce bonheur d'être son enfant, Dieu l'offre aujourd'hui à quiconque croit en Jésus.

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Le salut de Dieu

1 Corinthiens 2:5
Ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d'Esprit et de puissance, afin que votre foi fût fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu.

Dieu est souverain. (Psaume 115:3) Notre Dieu est au ciel, Il fait tout ce qu'il veut et il n'a de comptes à rendre à personne. (Job 33:13) Veux-tu donc disputer avec lui, Parce qu'il ne rend aucun compte de ses actes ? L'homme voudrait s'imiscer dans les plans de Dieu. Naaman voulait bien être guéri de sa lèpre, mais il avait choisi la manière dont il désirait l'être : "Voici, je me disais : Il sortira vers moi, il se présentera lui-même, il invoquera le nom de l'Éternel, son Dieu, il agitera sa main sur la place et guérira le lépreux." (2 Rois 5:11). Rien de tout cela : la sagesse de Dieu en avait décidé autrement, et obéir à sa parole était le seul moyen pour être guéri. Les Israélites mordus par les serpents mouraient dans le désert. Ils prièrent Moïse de demander à Dieu de retirer les serpents (Nombre 21:7). Cela aurait été possible, mais Dieu en avait jugé autrement, et Dieu est souverain. (Job 9:12) Qui lui dira : Que fais-tu ?. Il ne détruit pas les serpents, mais il offre le sûr moyen d'en être délivré. La Bible dit que, devant Dieu, tous les humains sont morts dans leurs péchés. Qui donc va nous délivrer ? Voici la réponse : "Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu" (Ephésiens 2:8). C'est cela que l'homme ne veut pas. Sauvé par grâce : c'est reconnaître qu'on n'a aucun mérite et qu'en aucune manière on ne peut participer à sa délivrance. Sauvé par la foi : c'est croire que Jésus est mort pour moi, pour l'expiation de mes péchés. (Galates 2:20) Je vis dans la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi. Qui peut faire fondre l'orgueil, si ce n'est la grâce divine ?

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Des vases d'argile

2 Corinthiens 4:7
Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.


Nous avons un corps qui vieillit, qui est souvent malade. Dans la Bible, il est comparé à une enveloppe ou à une tente, ou encore à un pot d'argile qui sera détruit un jour. Mais l'important, c'est le contenu, l'être intérieur. Ceux qui croient en Jésus Christ ont comme trésor la présence glorieuse de Christ en eux. Ils savent aussi qu'ils ont dans le ciel "une maison éternelle" (2 Corinthiens 5:1). Pour rejoindre le Seigneur, ils quitteront leur corps, dans lequel ils ont parfois souffert, et que Dieu transformera en un corps de gloire, semblable à celui de Jésus ressuscité. L'essentiel, c'est ce qui ne se voit pas, l'être intérieur, et ce que Dieu fait briller en chacun, si on le laisse faire. Un artiste peintre aimbe bien ses vieux pinceaux, aux poils usés, au manche écaillé. Un outil a peu d'importance en soi, mais placé entre de bonnes mains, il peut créer un chef-d'oeuvre. C'est ce que Dieu veut faire de nos vies, souvent accablées de soucis, de peines, de désespoir parfois. "Fais confiance à mon amour - nous dit-il. "Quand tu sens ta faiblesse, ma puissance te rendra fort". Quant à ceux qui ne croient pas encore en lui, Jésus s'adresse à eux, à toi peut-être : "Veux-tu être guéri ?" (Jean 5:6) Question surprenante ! Quand l'homme paralysé depuis 38 ans, couché au bord du bassin de Béthesda, a entendu la question de Jésus, il a dû faire un choix. Il a répondu : "Je n'ai personne pour m'aider.." Il désirait la guérison, alors le Seigneur la guéri.

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En regardant les étoiles

Psaume 19:1
Les cieux racontent la gloire de Dieu, Et l'étendue manifeste l'oeuvre de ses mains.

Tandis qu'il gardait le troupeau de son père, combien de fois sans doute David a dû lever les yeux pour contempler la voûte étoilée ! Aussi a-t-il pu écrire : Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s'élève au-dessus des cieux. Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l'ennemi et au vindicatif. Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, La lune et les étoiles que tu as créées : Qu'est-ce que l'homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l'homme, pour que tu prennes garde à lui ? (Psaume 8:1-4). Paroles d'humilité et d'émerveillement du croyant qui sait que, malgré sa petitesse devant l'immensité de l'univers, Dieu l'a aimé et s'est occupé de lui. L'homme est le seul être vivant qui, en regardant les étoiles, peut discerner, au-delà d'elles, le Créateur. Enseigné par la Bible, il apprend que ce Dieu si grand s'est approché de lui dans la personn de son Fils Jésus Christ. Ce Fils bien-aimé a voulu quitter le lieu de la gloire pour venir sur notre minuscule planète et donner sa vie pour les pécheurs qui la peuplent. Le croyant émerveillé adore le Dieu tout-puissant qui a créé les mondes et qui, dans son amour infini, a donné son Fils unique pour des êtres si infimes et misérables. Dieu, le maître de la vie et de la mort, nous aime. Il a donné son Fils Jésus Christ qui, après avoir partagé notre condition humaine, a subi le supplice de la croix et a été ressuscité pour résoudre le problème du péché. Aujourd'hui encore, il offre le pardon à qui le désire, la paix du coeur, la vie éternelle dans son royaume où la souffrance sera inconnue. Cette espérance ne repose pas sur des valeurs éphémères, mais sur une certitude. Et il nous l'offre maintenant. Tournerions-nous le dos à cet amour en fermant notre coeur ?

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Le Dieu bienheureux

1 Chroniques 16:27
La majesté et la splendeur sont devant sa face, La force et la joie sont dans sa demeure.

Où trouver le bonheur ? Question essentielle qui nous habite tous. La Bible y répond d'une manière radicale : le bonheur est en Dieu. Au-dessus de nous, au-delà de toutes les joies et les peines, au-delà du bien et du mal qui se fait en tous lieux, il existe un bonheur absolu et inaltérable. Ce bonheur est dans la présence de Dieu. Dieu est appelé "le bienheureux", car le bonheur est dans sa nature même. Dans la plénitude de son être, un bonheur infini le remplit, et il veut nous le faire partager. Les croyants autrefois ont connu Dieu comme le Tout-puissant, celui qui agissait au-delà même des lois de la nature, ou comme l'Eternel, celui qui veut sauver les hommes et en faire son peuple. Il s'est fait connaître comme "le Saint", celui qui est étranger à tout mal, parfait de toute manière et au-dessus de tout. Pourtant, l'infini de ses paroles, de ce qu'il est, s'est révélé aux hommes dans son Fils. Jésus Christ venu sur la terre nous révèle la splendeur de son être : il est lumière et amour, il a donné son Fils pour nos péchés. Sur cette base d'amour et de sainteté, Dieu fonde pour l'éternité le bonheur de tous ceux qui déjà le partagent. C'est là sa gloire. Rien sur la terre ne peut donner un bonheur qui puisse nous satisfaire pleinement. Dieu a formé l'homme pour lui-même. Il lui a donné un coeur si vaste et si profond que Dieu seul peut le remplir. Cette plénitude, vous pouvez la connaître aujourd'hui. Elle est en Jésus.

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Que faisons-nous de notre vie ?

Matthieu 16:25-26
Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera. Et que servirait-il à un homme de gagner tout le monde, s'il perdait son âme ? ou, que donnerait un homme en échange de son âme ?

Si quelqu'un nous demande ce que nous désirons pour notre vie, que répondrions-nous ? Nous voulons une vie valable, remplie, intéressante. Mais qu'est-ce que c'est une vie valable ? Une vie comblée de richesses matérielles ? Ou marquée par la réussite professionnelle ? Ou encore une vie de plaisirs ? Non. Alors, c'est quoi une vie valable ? Une vie qui mérite son nom, qui vaut la peine d'être vécue. Jésus a eu une parole étonnante : Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera (Marc 8:35). Celui qui s'accroche de toutes ses forces à sa vie, qui veut en profiter à fond, la mener à sa guise, celui-là la perdra. En revanche, celui qui confie sa vie à Jésus la retrouve nouvelle et élargie car il rencontre le Fils de Dieu, celui qui communique et entretient la vie. Alors, chaque jour de la semaine, du dimanche au samedi, toute son existence est animée par la vie de Christ, et devient fructueuse. Fructueuse ne veut pas toujours dire facile, sans épreuves, mais qui porte du fruit. (Galates 5:22) Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance.

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Votre nom est-il inscrit dans le ciel ?

Apocalypse 20:12-15
Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs oeuvres, d'après ce qui était écrit dans ces livres. La mer rendit les morts qui étaient en elle, la mort et le séjour des morts rendirent les morts qui étaient en eux ; et chacun fut jugé selon ses oeuvres. Et la mort et le séjour des morts furent jetés dans l'étang de feu. C'est la seconde mort, l'étang de feu. Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l'étang de feu.

Dès qu'un nouveau-né apparaît, son nom est consigné dans un registre d'état-civil. Et tout au long de sa vie, chaque individu cherche à faire figurer son nom en bonne place, sur le plan social, professionnel, sportif ou autre. Sans parler de toutes ces personnalités qui ont leur statue, ou leur plaque sur un édifice ou au coin d'une rue. Même dans les cimetières, le nom de chacun est entretenu avec soin, de façon à perpétuer sa mémoire. Jusqu'à quand ? La Bible nous avertit solennellement qu'un jour : "Le jour du Seigneur viendra comme un voleur ; en ce jour, les cieux passeront avec fracas, les éléments embrasés se dissoudront, et la terre avec les oeuvres qu'elle renferme sera consumée" (2 Pierre 3:10). Que restera-t-il alors pour rappeler le nom de chaque individu, célèbre ou inconnu ? Le verset nous donne la réponse. Dans le ciel, il y a un livre particulier, celui de la vie, dans lequel sont inscrits les noms de tous ceux qui sont sauvés par la foi au sacrifice expiatoire de Christ sur la croix. C'est à ce livre que faisait allusion le Seigneur Jésus quand il disait à ses disciples : "Réjouissez-vous de ce que vos noms sont écrits dans les cieux." (Luc 10:20). Et puis il y a d'autres volumes, qui relatent les oeuvres de tous les humains. Ceux qui auront refusé le pardon gratuit de Dieu seront jugés selon leurs oeuvres. Et comme, sur la base des oeuvres, personne ne sera justifié (Romains 3:20) Car nul ne sera justifié devant lui par les oeuvres de la loi, leur sort sera terrible et définitif. Une question essentielle se pose donc : Votre nom est-il écrit dans le livre de vie ? De la réponse dépend le lieu où vous passerez l'éternité.

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Crainte ?

Esaïe 41:10
Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante

Un premier sens du mot crainte, nous dit le dictionnaire, c'est "un sentiment qui fait reculer, hésiter devant quelque chose qui menace". Ce peut être utile, à la manière d'un signal d'alarme qui permet d'échapper au danger. Mais souvent la crainte nous paralyse. Amis chrétiens, le Seigneur veut nous donner la paix, même dans les plus grands dangers, et il nous dit, comme au matin de sa résurrection : "Ne craignez pas" (Matthieu 28:10). Mais il existe une autre crainte, positive, dont la Bible nous dit qu'elle est le début de la sagesse. C'est la crainte de Dieu. Elle naît de la prise de conscience de sa grandeur et de ses droits, et du fait qu'un jour il jugera ma vie. Crainte salutaire lorsqu'elle conduit à se détourner du mal et à se tourner vers Dieu. Les relations du chrétien avec son Dieu sont empreintes de cette crainte-là. Il reste un homme sur la terre avec sa faiblesse. Dieu est mon Créateur, il est mon Père, je suis son enfant. Il est parfait dans son amour pour moi, alors je crains de lui déplaire. Mais si nous craignons Dieu parce que nous l'aimons, nous chercherons au contraire sa présence. C'est une crainte filiale. Elle est faite d'attention, de déférence et de respect. Elle nous remplit d'adoration devant sa gloire, et du désir de vivre toujours plus pour lui.

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Recommencer à zéro

Jean 3:6-7
Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l'Esprit est Esprit. Ne t'étonne pas que je t'aie dit : Il faut que vous naissiez de nouveau

"Je veux me pencher sur ma vie et me juger franchement sans tricher, sans excuses... Quand je pense à ma mie, à toutes ces débauches.. j'ai honte de moi.. Mon Dieu, comme je regrette aujourd'hui, comme je voudrais recommencer à zéro !" Voici ce qu'écrivit Edith Piaf à la fin de sa vie. Non, recommencer sa vie n'est pas possible. Le temps n'a pas de marche arrière. Et à supposer que nous puissions le remonter de 20, 30 ou 50 ans, reste à savoir si le second essai serait meilleur que le premier... La même cause - un coeur foncièrement mauvais - produirait les mêmes effets : des actes mauvais, des fruits identiques à ceux que ce mauvais arbre a déjà produits. Mais, sans retrouver les années perdues, nous pouvons vivre un "nouveau" commencement. C'est ce que Jésus nous propose aujourd'hui : "Naître de nouveau", naître avec une nouvele nature, une vie donnée par Dieu. On la reçoit pour soi-même, pour l'éternité, après avoir confessé ses fautes et cru simplement au Seigneur Jésus.