MonstreLePuissant a écrit :
C'est curieux, je ne vois pas vraiment la différence de sens. Si on sauve une âme de la mort, c'est qu'elle meurt.
Dans le premier, c'est l'âme de celui qu'on ramène qui est sauvée.
Mais dans le second, c'est l'âme de qui ? Du pêcheur ? Ou bien la sienne propre ?
Relis bien et tu verras que le doute existe clairement !
Alors, comment expliquer que des gens aussi sérieux puissent laisser planer un tel doute dans leur texte ?
Dans la première version, tu as une correspondance "un" et "une" : on voit que l'âme sauvée sera celle du pêcheur ramené !!!
Jacques 5:20 sachez que celui qui ramène un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés.
Mais dans la version tj, impossible de le savoir !
Qui plus est, dans la version tj, le sujet de la phrase subbordonnée (introduite par "sachez que") est:
celui qui ramène un pécheur de l’erreur de sa voie
Le verbe est :
sauvera
Mais logiquement, à moins d'élément indiquant le contraire, le complément qui suit se rapport au sujet :
son âme
Cela devrait donc se rapporter au centre du groupe de mots précédent le verbe. Ca se rapporte donc au centre du sujet !
Le centre du sujet est, ici, "celui" !
C'est donc le tj qui sauve sa propre âme en convertissant quelqu'un !
Ce n'est donc l'âme du futur converti qui est sauvée !
Et je ferais remarquer que ce doute subsiste AUSSI dans la version anglaise de la version TJ !
20 know that he who turns a sinner back from the error of his way will save his soul from death and will cover a multitude of sins.
Laquelle ?
Penses-tu que des traducteurs et même rédacteurs sérieux ont vraiment pu laisser passer une chose pareille : un point qui permet de changer totalement le sens de la phrase ?