Posté : 07 nov.08, 07:33
William Branham et la postérité du serpent
..., dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens,
comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.
La Bible - 2 Pierre 3:16
Une des doctrines les plus étranges de la théologie branhamiste est sans doute celle relative à la semence du serpent. Selon Branham, Eve aurait eu des relations intimes avec le serpent ancien, le diable et de ces rapports serait né Caïn alors qu’Abel serait le fruit des relations légitimes entre Eve et Adam. Cette doctrine est aussi enseignée par Sun Myung Moon, le faux prophète coréen !
Analysons les références :
C’est Dieu qui révéla à Abel que sa mère ne mangea pas simplement une pomme qu’un serpent lui donna, mais qu’elle eut une relation sexuelle avec la personne de Satan qui avait pris la forme d’une bête, non d’un reptile.
W.M. Branham, La Parole parlée, série 2, n°12, le dieu de cet âge mauvais, 1965, page 21.
Si Dieu parla d’une postérité, c’est-à-dire d’une descendance du serpent, il révèle déjà par cela, à tout ceux qui comprennent son langage imagé, ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden et ce que fut la chute .
De qui dit-elle que Caïn était le fils ? Jean écrit dans son épître, 1 Jean 3:12 "Caïn était du malin". Avons-nous bien entendu?
Un enfant du malin ? ... nous savons qu’Eve fut séduite et il n’est pas nécessaire de décrire plus en détail ce que la séduction d’une jeune fille signifie. La chose est généralement connue.
Edwald Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, p. 17-21.
Mais une postérité peut être spirituelle ! Ainsi les juifs et les arabes sont la postérité d’Abraham alors que les chrétiens en sont la postérité spirituelle ! (Genèse 3: 15).
Le fait d’avoir le diable pour père puisque Branham utilise "1 Jean 3: 12", ne signifie aucunement qu’il s’agit d’une parenté physique, la preuve, les menteurs de tous les temps ! (Jean 8: 44).
Si Eve a été séduite par Satan, s’agit-il de relations sexuelles ? La Bible est d’un tout autre avis :
Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.
2 Corinthiens 11: 3.
Remarquez bien ! de même que le serpent séduisit Eve !
Or le contexte démontre qu’il s’agit de fausses doctrines qui pourraient être introduites dans l’église de Corinthe. Il s’agit donc d’une séduction spirituelle!
Un autre texte biblique est révélateur :
Ils ont les yeux pleins d’adultère et, insatiables de péché, ils séduisent les âmes mal affermies.
2 Pierre 2: 14.
Ici également, il s’agit d’une séduction spirituelle.
Que dit encore la Parole de Dieu ?
Adam connut Eve, sa femme, elle conçut et enfanta Caïn et elle dit:
"J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel".
Genèse 4: 1.
De ce texte, plusieurs points peuvent être mis en évidence et ce, d’une manière incontestable :
* a. Adam connut Eve (nous connaissons le sens de ce verbe)
* b. Résultat : Eve conçoit et enfante Caïn
* c. Eve a soin de préciser qu’elle a eu cet enfant grâce à l’aide divine.
Henri Blocher précisera :
Notre étude de la connaissance du bien et du mal a pu démontrer qu’aucune connotation sexuelle ne s’attache à cette formule.
Révélation des origines, pages 142-143.
Il précisera que le verbe hébreu (nâsha) en Genèse 3 a un sens simple d’égarer !
Alors qu’un autre verbe est utilisé en hébreu ( pâtâ ) en relation avec la séduction de la vierge ! (Exode 22: 16).
Concernant "1 Timothée 2: 14" - Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression..., le verbe "apataô" peut signifier la séduction sexuelle, mais non pas nécessairement, comme le verbe hébreu "nâsha", que ce verbe grec traduit en Genèse 3: 15 n’est jamais employé dans ce sens, et que la référence est précisément à Genèse 3: 13 en 1 Timothée 2, nous concluons qu’une interprétation sexuelle ne se justifie pas ici.
Henri Blocher, La doctrine du péché et de la Rédemption, vol. 1,
page 85, Faculté de Vaux-sur-Seine.
Branham poussera la témérité jusqu’à affirmer :
Je défie quiconque de réfuter la "semence du serpent". Nombreux sont ceux qui y ont fait objection et j’ai invité des hommes à essayer de me confondre sur ce point - mais je n’ai encore trouvé personne.
W.M. Branham, La parole parlée, série n° 1, n° 4, Le messager du temps de la fin, 1963, page 20.
Tiré de la route droite n°6
© www.vigi-sectes.org
..., dont les personnes ignorantes et mal affermies tordent le sens,
comme celui des autres Écritures, pour leur propre ruine.
La Bible - 2 Pierre 3:16
Une des doctrines les plus étranges de la théologie branhamiste est sans doute celle relative à la semence du serpent. Selon Branham, Eve aurait eu des relations intimes avec le serpent ancien, le diable et de ces rapports serait né Caïn alors qu’Abel serait le fruit des relations légitimes entre Eve et Adam. Cette doctrine est aussi enseignée par Sun Myung Moon, le faux prophète coréen !
Analysons les références :
C’est Dieu qui révéla à Abel que sa mère ne mangea pas simplement une pomme qu’un serpent lui donna, mais qu’elle eut une relation sexuelle avec la personne de Satan qui avait pris la forme d’une bête, non d’un reptile.
W.M. Branham, La Parole parlée, série 2, n°12, le dieu de cet âge mauvais, 1965, page 21.
Si Dieu parla d’une postérité, c’est-à-dire d’une descendance du serpent, il révèle déjà par cela, à tout ceux qui comprennent son langage imagé, ce qui s’est passé dans le jardin d’Eden et ce que fut la chute .
De qui dit-elle que Caïn était le fils ? Jean écrit dans son épître, 1 Jean 3:12 "Caïn était du malin". Avons-nous bien entendu?
Un enfant du malin ? ... nous savons qu’Eve fut séduite et il n’est pas nécessaire de décrire plus en détail ce que la séduction d’une jeune fille signifie. La chose est généralement connue.
Edwald Frank, La Parole de Dieu demeure éternellement, p. 17-21.
Mais une postérité peut être spirituelle ! Ainsi les juifs et les arabes sont la postérité d’Abraham alors que les chrétiens en sont la postérité spirituelle ! (Genèse 3: 15).
Le fait d’avoir le diable pour père puisque Branham utilise "1 Jean 3: 12", ne signifie aucunement qu’il s’agit d’une parenté physique, la preuve, les menteurs de tous les temps ! (Jean 8: 44).
Si Eve a été séduite par Satan, s’agit-il de relations sexuelles ? La Bible est d’un tout autre avis :
Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.
2 Corinthiens 11: 3.
Remarquez bien ! de même que le serpent séduisit Eve !
Or le contexte démontre qu’il s’agit de fausses doctrines qui pourraient être introduites dans l’église de Corinthe. Il s’agit donc d’une séduction spirituelle!
Un autre texte biblique est révélateur :
Ils ont les yeux pleins d’adultère et, insatiables de péché, ils séduisent les âmes mal affermies.
2 Pierre 2: 14.
Ici également, il s’agit d’une séduction spirituelle.
Que dit encore la Parole de Dieu ?
Adam connut Eve, sa femme, elle conçut et enfanta Caïn et elle dit:
"J’ai formé un homme avec l’aide de l’Eternel".
Genèse 4: 1.
De ce texte, plusieurs points peuvent être mis en évidence et ce, d’une manière incontestable :
* a. Adam connut Eve (nous connaissons le sens de ce verbe)
* b. Résultat : Eve conçoit et enfante Caïn
* c. Eve a soin de préciser qu’elle a eu cet enfant grâce à l’aide divine.
Henri Blocher précisera :
Notre étude de la connaissance du bien et du mal a pu démontrer qu’aucune connotation sexuelle ne s’attache à cette formule.
Révélation des origines, pages 142-143.
Il précisera que le verbe hébreu (nâsha) en Genèse 3 a un sens simple d’égarer !
Alors qu’un autre verbe est utilisé en hébreu ( pâtâ ) en relation avec la séduction de la vierge ! (Exode 22: 16).
Concernant "1 Timothée 2: 14" - Adam n’a pas été séduit, mais la femme, séduite, s’est rendue coupable de transgression..., le verbe "apataô" peut signifier la séduction sexuelle, mais non pas nécessairement, comme le verbe hébreu "nâsha", que ce verbe grec traduit en Genèse 3: 15 n’est jamais employé dans ce sens, et que la référence est précisément à Genèse 3: 13 en 1 Timothée 2, nous concluons qu’une interprétation sexuelle ne se justifie pas ici.
Henri Blocher, La doctrine du péché et de la Rédemption, vol. 1,
page 85, Faculté de Vaux-sur-Seine.
Branham poussera la témérité jusqu’à affirmer :
Je défie quiconque de réfuter la "semence du serpent". Nombreux sont ceux qui y ont fait objection et j’ai invité des hommes à essayer de me confondre sur ce point - mais je n’ai encore trouvé personne.
W.M. Branham, La parole parlée, série n° 1, n° 4, Le messager du temps de la fin, 1963, page 20.
Tiré de la route droite n°6
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