Re: Le Néant
Posté : 17 juil.13, 01:56
Il y a le - et le +, il y a bon et mauvais, il y a noir et blanc.
Moi je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
Moi je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
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le juste milieu c'est l'axe de symétrie , c'est le néant , c'est le neutre ,Pion a écrit :Il y a le - et le +, il y a bon et mauvais, il y a noir et blanc.
Moi je ne suis ni pour ni contre, bien au contraire.
Exactement!noureddine2 a écrit :le juste milieu c'est l'axe de symétrie , c'est le néant , c'est le neutre ,
si nous sommes dans le notre image miroir sera sera dans le (-) et inversement .
le juste milieu , c'est l'annulation du et du (-) c'est le neutre , c'est le néant .
merci , je vois l'univers comme une onde harmonique http://commons.wikimedia.org/wiki/File: ... trings.svgPion a écrit :Exactement!
Jusqu'ici je suis d'accord avec toi, je suis donc convaincu et absolument certain de mon existence mais pas de la tienne et vise-versa soite, mais tu ajoutes que:Espilon a écrit : Tout d’abords, qu’est-ce que le néant ? Car en effet le néant a une véritable définition et n’est pas seulement qu’un « concept » de l’esprit. Pour y répondre il faut partir de ce qu’on est absolument certain de ne pas appartenir au domaine du néant – c'est-à-dire tout ce qui existe. Nous pouvons être absolument certains de l’existence d’une seule chose : la conscience.
Selon ma supposition du néant, le néant c'est l'avant moi, le néant c'est tout le reste sauf moi, donc c'est rien et il n'y aurait que moi. Bien entendu qu'a la minute ou j'existe le néant absolu n'existerait plus puisque j'existe, mais a part moi qu'y a t-il? Rien? Si il y a rien, alors c'est ce rien que j’appelle le néant, et si il y a quelque chose, alors la supposition du néant vaut rien. ^^Espilon a écrit :À chaque fois que je fais l’expérience d’une sensation, je ne peux pas douter de l’existence de cette sensation, même si l’univers tout entier devait être une illusion, l’illusion existerait et donc ne serais pas néant. Donc la conscience est la seule réalité irréfutable.
Oui d'accord mais la je parle et du néant et de ma conscience ou encore de ma pensé ou mon moi-même si on préfère, donc il ne faut pas jumeler les deux, je suis=1 et le néant=0, donc 1+0≠0.Espilon a écrit : Le néant, ce n’est pas l’absence de tout sauf de la pensé (Pion première page) c’est l’absence de tout même de la pensé
Mais le cerveau est un élément faisant parti du réel et matériel, si le cerveau existe alors tout existe il ne peut donc pas y avoir qu'une simple conscience existant dans le néant.Espilon a écrit : La pensé est un produit du cerveau).
En faite d’où vient ton dieu? Ou si tu préfères qu'y avait-il avant lui?Espilon a écrit : L’univers que décris Pion alors n’est pas le néant, c’est simplement un univers « vide en sensations » sauf de la sensation d’exister qui elle est immuable car, selon ma définition du néant, l’expérience du néant est impossible et donc le néant c’est tout ce dont on ne peut pas avoir conscience. C’est quelque chose que même Dieu ne peut pas expérimenter. Donc la conscience est en opposition avec le néant.
"si le cerveau existe alors tout existe," Mince, j'ai fais une erreur dans mon raisonnement , c'est grace à toi que je viens de la voir , car en effet je ne peux pas affirmer que le cerveau soit potentiellement une illusion si de l'autre coté j'affirme que la pensé est une production du cerveau ^^ (car si le cerveau était une illusion il ne produirait rien). Il y a plusieurs possibilités, j’ai essayé de les énumérer mais j’ai tout effacé lorsque j’ai vu que sa tournait au ridicule ^^. Je me contenterais de dire que l’existence du cerveau n’est pas irréfutable (et donc que la pensé est le fruit du cerveau), même si je pense qu’il est réel… (car l'hypothèse des illusions ne sont qu'un cas d'école pour moi).Mais le cerveau est un élément faisant parti du réel et matériel, si le cerveau existe alors tout existe il ne peut donc pas y avoir qu'une simple conscience existant dans le néant.
Oui si tu veux mais cela dépend de quelle façon on aborde le concept, pour toi le néant n'existe pas puisque ta conscience existe donc par le fait même il ne peut y avoir un ''rien'' en l'occurrence le néant, je suis d'accord sauf que moi je définissais cela de manière a ce qu'il y ait soit ma conscience et le réel ou si il n'y a pas de réel alors j'appellerais cela le néant.Espilon a écrit : Pour la phrase toute entière, ce n'est pas ça que j'ai dis, dans mon message j'affirme qu'il n’existe rien d’autre que la conscience, la conscience et tout, il n’y a rien dehors. J'ai pas dis qu'il y avait la conscience d'un coté et le néant de l'autre. Ma définition du néant dis qu’il n’existe pas de néant (.....)
Oui si on prend le néant en format absolu il est impossible, l'existence de ma conscience en fais foiEspilon a écrit :(......)mais qu’il est nécessaire (dernier paragraphe) et que la conscience s’oppose au néant (puisqu’il ne peut pas être expérimenté, il ne peut pas exister). Cela donc explique l’impossibilité du néant par un raisonnement basé sur l’évidence de la conscience.
Voila moi non plus je ne sais pas, c’est d'ailleurs pour cette raison que je suis surpris que tu sois mormon, comment être adepte de quelque religion que ce soit quand on ne sait pas?Espilon a écrit : Pion, pour ton avant-dernière question, je ne sais pas, je suis toujours en train d’étudier la question.
J'ai une réponse a ça.Espilon a écrit : Pour la dernière : rien, il n'existe rien avant Dieu dans le temps, mais il a une cause qui vient non pas avant, mais après lui (qui est la nécessité du néant), mais ça c'est une autre histoire.
Ok, je penses que nous sommes d'accords.« Oui si tu veux mais cela dépend de quelle façon on aborde le concept, pour toi le néant n'existe pas puisque ta conscience existe donc par le fait même il ne peut y avoir un ''rien'' en l'occurrence le néant, je suis d'accord sauf que moi je définissais cela de manière a ce qu'il y ait soit ma conscience et le réel ou si il n'y a pas de réel alors j'appellerais cela le néant. »
« Oui si on prend le néant en format absolu il est impossible, l'existence de ma conscience en fais foi »
Ok, et bien laisse moi t’expliquer pourquoi je suis croyant et spécifiquement mormon et pourquoi je ne peux répondre à cette question qui était : « En faite d’où vient ton dieu? ».« Voila moi non plus je ne sais pas, c’est d'ailleurs pour cette raison que je suis surpris que tu sois mormon, comment être adepte de quelque religion que ce soit quand on ne sait pas? »
Éclaire-moi ^^« J'ai une réponse a ça. »
Tu as trouvé ça tout seul? Je trouve que c'est bien dit.Saint Glinglin a écrit :Étant néant mais néanmoins étant, ô Antinéa...
Mais en quoi ce livre ne peut-il pas être le fruit de ta pensée si il n'existait que ta pensée?Espilon a écrit : Ok, et bien laisse moi t’expliquer pourquoi je suis croyant et spécifiquement mormon et pourquoi je ne peux répondre à cette question qui était : « En faite d’où vient ton dieu? ».
Premièrement mon appartenance à ma religion est cimentée par un témoignage que j’ai eu de la véracité des principes d’un livre (le livre de mormon)
Dans ce cas il est absolument impossible pour toi que ta pensée (conscience ou si on préfère, ton toi-même) existe seul dans le néant*?Espilon a écrit : et de le véracité du livre lui-même par l’exercice de la prière et d’expériences ayant amenée à plusieurs niveaux de « preuves », dont certains eurent de véritable répercutions positive et miraculeuses sur ma vie, ce qui ne put me laisser indifférent. Croyant en la charge de la preuve, je suis mormon car j’en ai la preuve.
Tu ne sais pas ou tu ne veux pas savoir?Espilon a écrit : Mais la question ne concerne pas ma croyance, tu me demande d’où vient Dieu. Cela revient à expliquer les causes de la forme qu’il incarne. Par exemple, Dieu est juste… tien donc, pourquoi ? La justice n’est pas une nécessité du point de vue du néant – rien n’est nécessaire à part le néant car tout nécessite une cause ou un but sauf le néant, mais elle l’est du point de vue de Dieu, donc pour te répondre il faudrait que j’explique les causes de chaque aspect de Dieu, qui sortent toute de « quelque chose » ou « quelque part ». Et ça je ne sais pas.
On n'en est pas encore rendu la, tout dépendra de jusqu’à ou tu veux savoir.Espilon a écrit : Éclaire-moi ^^
Il vient de ma conscience (« rien n’existe hors de la conscience »)… je continue un peu plus loin…« Mais en quoi ce livre ne peut-il pas être le fruit de ta pensée si il n'existait que ta pensée? »
« Dans ce cas il est absolument impossible pour toi que ta pensée (conscience ou si on préfère, ton toi-même) existe seul dans le néant*? »
… comme je disais, je sais que le livre dont je te parle, et il en va de tout les trucs qui apparaissent tout les jours dans ma vie, provient de ma conscience, mais cela ne veut pas dire qu’on a réellement toute notre conscience sur le même plan. Par exemple, lorsque tu veux prendre un mur en photo, mais qu’un rayon de soleil fasse un spot très lumineux sur ce mur, que ce passera-t-il ? Le mur sera sombre et tu ne verras que la partie illuminé à l’intérieur de la tache lumineuse. Le mur représente ta conscience (où l’univers). La lumière représente simplement la concentration en conscience point par point les parties plus lumineuses masqueront les zones plus sombres (mais seulement masqué – pas supprimé). En réalité, toi/moi/nous… sommes serions des figurines contrôlé par une seule conscience. En fait je me parle à moi-même ^^.« Tu ne sais pas ou tu ne veux pas savoir? »
« car si il fallait que tout ça* soit le fruit de mon imagination alors comme dans mes rêves je me réveillerais** »
Pourquoi parler des rêves alors qu'on a mieux ^^ : le somnambulisme ? Dans un tel état une personne peut marcher, conduire, cuisiner et même parler. Pourtant il n’y a pas la moindre trace de conscience dans cette personne. C’est le formidable pouvoir du cerveau à apprendre de la conscience et à l’imiter. Certaines personnes arrivent à prendre conscience d’un rêve et à le maintenir pour faire « un rêve lucide ». Je pense que c’est plutôt dans cet état que nous nous trouvons actuellement : dans un rêve lucide. Nous sommes déjà conscients à la différence que nous n’arrivons pas à nous réveiller.« Prenons les rêves par exemple, les rêves sont un fruit de ton toi-même et pourtant des que tu en prends conscience tu te réveilles presque a chaque fois, n'est-ce pas? »
Exacte, mais l’inconscient n’est rien d’autre que de la matière, comme le reste du cerveau. Le cerveau est une machine capable de faire des choses incroyables, il suffit de voir tout ce qu’il fait sans avoir à le piloter « manuellement » comme lire, écrire au clavier, marcher, conduire, parler… il suffit de lui dire ce qu’on veut et il le fait tout seul. La nuance, est que cette matière est à son tour contrôlé par un autre niveau de conscience qui est si diffus qu’il nous apparait invisible tellement notre conscience dans cette vie est prédominante par sa lourdeur et son intensité. Un exemple : lorsqu’on subit une anesthésie générale, notre conscience ne disparait pas pendant l’opération, au contraire, mais nous n’avons pas le temps de nous extraire de l’éclat de la conscience de notre corps. À peine nous nous sommes endormis que nous nous réveillons déjà. L’anesthésie n’est pas la neutralisation de la conscience, c’est un « saut dans le temps ».« C'est ton subconscient qui prend la relève dans tes rêves, mais si il prend la relève dans tes rêves, que l’empêche-t-il de prendre aussi la relève mais a un niveau différent en ce moment? »
Il ne faut pas oublier que tout ce qui apparait comme vrai dans le réel incluant le somnambulisme n'existe pas, quand je parle de conscience ou encore de pensée, c'est qu'en faite j'essaye de donner un nom a mon ''moi-même'' le mot employé est de peu d'importance, c'est surtout le sens qu'on lui donne qui compte et c'est un peut la même chose quand je parle de rêve, ton explication fait du sens et elle apporte certaines nuances. L'idée de ne pas pouvoir ce réveillé d'un certain état d'être est a la base même de ma supposition sur le néant.Espilon a écrit : Pourquoi parler des rêves alors qu'on a mieux ^^ : le somnambulisme ? Dans un tel état une personne peut marcher, conduire, cuisiner et même parler. Pourtant il n’y a pas la moindre trace de conscience dans cette personne. C’est le formidable pouvoir du cerveau à apprendre de la conscience et à l’imiter. Certaines personnes arrivent à prendre conscience d’un rêve et à le maintenir pour faire « un rêve lucide ». Je pense que c’est plutôt dans cet état que nous nous trouvons actuellement : dans un rêve lucide. Nous sommes déjà conscients à la différence que nous n’arrivons pas à nous réveiller.
Encore une fois intéressant.Espilon a écrit : Exacte, mais l’inconscient n’est rien d’autre que de la matière, comme le reste du cerveau. Le cerveau est une machine capable de faire des choses incroyables, il suffit de voir tout ce qu’il fait sans avoir à le piloter « manuellement » comme lire, écrire au clavier, marcher, conduire, parler… il suffit de lui dire ce qu’on veut et il le fait tout seul. La nuance, est que cette matière est à son tour contrôlé par un autre niveau de conscience qui est si diffus qu’il nous apparait invisible tellement notre conscience dans cette vie est prédominante par sa lourdeur et son intensité. Un exemple : lorsqu’on subit une anesthésie générale, notre conscience ne disparait pas pendant l’opération, au contraire, mais nous n’avons pas le temps de nous extraire de l’éclat de la conscience de notre corps. À peine nous nous sommes endormis que nous nous réveillons déjà. L’anesthésie n’est pas la neutralisation de la conscience, c’est un « saut dans le temps ».
Très bonne observation, en effet cela m'arrive aussi, hors donc il se peut qu'une multitudes d'émotions associés a quelques images, situation et actions, nous envahissent en une fraction de seconde, nous laissant l'impression d'avoir vécu de nombreux moments.Espilon a écrit : Je pense qu’il y a un lien entre l’intensité de la conscience et la perception du temps. Dans ce sens, la partie « inconsciente » de notre conscience (moins consciente pour être exacte) aurait un temps relativement plus lent (mais seulement pendant que notre conscience actuelle perdure). Par exemple, un an de vie serait une minute de sommeil « là-haut ». Sache aussi que ce phénomène existe dans les rêves pendant la nuit. En effet nous rêvons énormément pendant la nuit, mais on oublie tout nos rêves, sauf quelque particule. Je me souviens, et je l’ai réellement vécu, avoir fait un long rêve en m’endormant dans une voiture. Avant de m’endormir je regarde l’heure en espérant dormir assez pour rendre le trajet plus court. Je fais donc un long rêve riche en émotions et en rebondissements, puis soudain j’entends ma mère dire : « il s’endors » en parlant de moi. J’ouvre les yeux et je remarque que nous étions toujours sur la même minute. J’avais fait un long rêve en quelque secondes seulement, pendant un court étourdissement.
Ici aussi l'anesthésie n'existe pas, si ce n'est que le fruit de ton imagination, mais le concept comme tel existe puisque qu'il est soit réel, soit le fruit de ton imagination.Espilon a écrit : En réalité l’écoulement du temps n’était pas différent, mais les évènements étaient plus rapide. C’est un phénomène bien connu de la science, et tu a sans doute expérimenté ce genre de phénomène aussi, par exemple lorsque tu rêves et ce rêve trouve un prologue exactement au moment ou un bruit te réveille, comme si le rêve savait que tu serais réveillé. En réalité le prologue tient dans une fraction de secondes, mais ta conscience, qui est un observateur ne peux pas faire la différence. Pour en revenir sur l’anesthésie, la partie de notre conscience qui nous surplombe n’as pas le temps de se réveiller pendant une simple anesthésie, pour lui ce n’est même pas une fraction de secondes, d’où l’impression de faire un saut dans le temps.
Que penses-tu de ce modèle ?