Je ne suis pas de ton avis, même en matière de religion, aucun homme (même inspiré par l'Esprit saint) ne peut se targuer de détenir la vérité absolue, qui n'appartient qu'à Dieu. La foi est une remise en question permanente. Même les plus grands prophètes doutent énormément, et c'est ce cheminement qui les fait tendre vers la vérité. En ce qui concerne la science, malheureusement beaucoup de scientifiques oublient le principe même de démarche scientifique, et c'est pour ça qu'il commettent des erreurs, et qu'ils persistent.J'm'interroge a écrit :La démarche scientifique est conçu de façon à la reconnaître pour avancer. Ce qui n'est pas du tout le cas des croyances et des superstitions en tout genre dont fait partie la religion, ces formes de pensées (ou de délires), ne se prêtant pas à la critique...
Tout à fait. Mais si ce qui n'a pas encore été observé n'existe pas en tant que fait, il peut tout de même exister en tant qu'hypothèse et tant qu'une hypothèse n'est pas invalidée, elle doit être considérée, sinon on s'expose à des erreurs scientifiques (cf l'erreur de Monsanto) deux autres exemples:J'm'interroge a écrit :Heu, non je ne pense pas non! En tout cas pas comme tu le présentes.
- Pour être scientifique il faut être avant tout critique. Mais la vérité c'est que l'on ne peut absolument pas connaître de manière objective ce qui n'a pas été observé. Ce qui n'a pas été observé n'existe pas en tant que fait. C'est ainsi.
-On disait il y a un vingtaine d'année qu'on utilisait que 5% de notre cerveau, puis la recherche a fait des progrès et on a dit qu'on utilisait que 10% 10ans après, puis 15%, ou en est on aujourd'hui? 20%? 50%? dans tous les cas on a dit des bêtises parce qu'on avait pas observé d'activité cérébrale, et nier cette utilisation est une erreur. Une conclusion plus juste aurai été: "Nous n'avons pu observé une activité cérébrale que sur 5% du cerveau humain", plutôt que de nier l'existence de quelque chose parce qu'on ne l'a pas observé.
-Les marins furent nombreux à rapporter l'existence de vagues scélérates, décrites comme des murs d'eau de 30m de haut. Le jour ou la science s'y est intéressée, elle à calculé que par les plus fortes tempêtes, les vagues ne pouvaient statistiquement pas dépasser les 12m, et que leur formes étaient normales. Elle en a déduit qu'il s'agissait de légendes de la mer, que les marins avaient mal vu, bref que les vagues scélérates n'existaient pas. Un jour, une de ces vagues frappa une plate forme pétrolière en mer du nord, et des dégâts furent observés à une 30aine de mètres au dessus du niveau de la mer. La science révisa son jugement, puis pris la peine d'essayer d'en observer d'autres, et en trouva. finalement c'est la physique quantique qui apporta une explication: dans un système sinusoïdal régulier, cette anomalie (le soliton de Peregrine) a toutes les chances de se produire. C'est d'ailleurs ce qu'on peut observer dans une fibre optique. Le rejet par la science de l’existence des vagues scélérates fut une erreur, un jugement trop hâtif, parce que leurs calculs incomplets prouvaient que ça n'existait pas, ils n'ont pas pris la peine d'essayer d'en observer. La bonne démarche scientifique aurait été de commencer par croire ceux qui l'avaient observé, au moins le considérer, puis essayer de prouver par l'observation ou l'expérimentation que ça existait, puis de chercher un calcul qui l'expliquerai. Au lieu de ça ils ont fait une "enquête à charge", pour démontrer que ça n'existait pas. Comment auraient-ils pu obtenir un résultat différent?
ainsi queJ'm'interroge a écrit :- Pour la deuxième partie de ta phrase je ne peux pas non plus te suivre totalement, car la science n'aborde pas le réel avec dans l'idée d'en tirer des vérités absolues (Ça ce serait plutôt la démarche du mystique). C'est d'ailleurs bien pour cela que l'on parle de relativisme scientifique.
Exactement (sauf pour le mystique, voir ci-dessus). N'est-ce pas précisément ce qu'ont oublié les généticiens de Monsanto, Si ils avaient considéré la théorie des équilibres ponctués (qui n'était pas invalidée), ils auraient expérimenté sur les papillons en milieux contraignant, et ils n'en auraient pas déduit que cette mutation ne pouvait pas se produire.J'm'interroge a écrit :> Et dernière remarque: contrairement à ce que tu penses quand tu dis que "la science peut amener à croire que ce qu'elle a vérifié dans certaines conditions est une vérité absolue", ce n'est pas vrai! Car elle se doit toujours de préciser le cadre de validité de ce qu'elle vérifie.
Pour moi c'est bien dommage, car si ça peut parfois permettre d'avancer plus vite, le futur nous prouvera que ce sera source d'erreurs.J'm'interroge a écrit :> Puisque tu parles de science moderne, la science moderne est même capable de se passer de modèle universel, tant que ses théories variées, en apparence parfois même semble-t'il contradictoires, restent parfaitement fonctionnelles.
Désolé si j'ai pu laisser entendre pour les besoins de la rhétorique que je pensais que la manipulation génétique est une erreur scientifique, je pense effectivement qu'il s'agit d'une erreur éthique.J'm'interroge a écrit : remarques:
- La manipulation génétique est une erreur éthique, non pas pas scientifique, car les OGM ça existe!
? Oui? J'ai dit autre chose? que veux tu dire par là?J'm'interroge a écrit :- Monsanto est une entreprise.
On préférerait qu'ils fassent preuve de plus de rigueur sur la démarche scientifique, de manière a ne pas avoir à être rattrapés un peu tard par les faits. Les conséquences sont parfois gravissimes. Pour certain, un peu d'humilité aurai suffi pour ne pas commettre d'erreur.J'm'interroge a écrit :- Les scientifiques sont capables comme tout être humain de faire des erreurs - bien sûr! -, mais puisqu'ils suivent leur méthode, ils tiennent compte des faits et se corrigent.
Pourtant ces deux formes de recherche devraient se baser sur les mêmes lois: celles de la génétique. Si Monsanto les avaient "mélangées" justement ils n'auraient jamais eu cette idée idiote de lutter contre des nuisibles avec une toxine crée par la plante. Personnellement, quand j'en avais entendu parler pour la première fois il y a de ça quelques années, j'avais prédit la mutation des nuisibles. Et je n'étais pas le seul (j'habite une région de culture de maïs, ou il y a malheureusement de l'OGM, je m'étais engagé dans le fauchage volontaire, et j'avais échangé avec d'autres à ce sujet, beaucoup pensaient la même chose que moi)J'm'interroge a écrit :- Tu mélanges recherche génétique sur les OGM et recherche génétique sur l'évolution...
Cette discussion est passionnante mais chronophage,J'm'interroge a écrit :Amicalement.
Amicalement.