Layana a écrit :
J'ai sauté sur ton lien mais il ne marche pas. Ce n'est pas grave,je suis retourné à mes livres de chimie organique.
Voici ce qui est dit :Il est évident que la synthèse d'un polypeptide comportant une centaine d'unités à partir de vingt acides aminés différents pose un problème considérable pour un chimiste organicien. Pourtant, c'est exactement ce qui est présent dans la nature. Ensuite, on montre une réaction analine + glycine => alanylglycine une dipeptide. La réaction nécessite un groupe protecteur puis une addition de SOCl2 suivie d'un traitement avec H2 avec du paladium. Tout cela pour une dipeptide.
hello,
Là, cela devrait être mieux :
http://www.agence-nationale-recherche.f ... -JCJC-0138
Tu te places ici dans les conditions d'un laboratoire à température ambiante et à une pression constante de 1 Atmosphère.
Dans ses conditions pour fabriquer du Diamant, il faut 58 atmosphère et 1400 ° ... pour passer du graphite au diamant !
miller / Kakegawa / murchison montrent que les composés organiques se forment spontanément sous certaines conditions
miller à pression et température ambiante en une semaine environ n'oublions pas que miller ne contenait que 4 élément N, H, C, O sous forme de quelque composé comme l'eau et des composés azoté. Le tout dans environ 100 ml ( 0.0001 m3 )de d'eau et soumis à des variation de température minime en regard de ce qui est possible sur terre ... si on compare avec les 92 éléments naturel
les millions de composés qui par ailleurs peuvent avoir une action catalytique, les zéolithes qui permettent d'augmenter les surface de réaction, les température de -50 à plusieurs centaines voir milliers de °C, les pressions et cela dans 1 360 000 000 km3( 1 360 000 000 000 000 000 m3 ) . Maintenant """"l'expérience"""" durera environ 2 milliards d'années pendant lesquelles toutes les variation et combinaisons seront rendue possible
kakegawa lors d'un choc météoritique
murchision dans des conditions qui nous inconnues.
Les astronomes nous ont montré que des éléments de bases peuvent se retrouver dans le vide sidéral
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/2517.htm
Layana a écrit :
Pour fabriquer une protéine, telle que la ribonucléase (une enzyme), il a fallu près de 400 réactions chimiques successives pour y parvenir. Comme en chimie, le rendement d'une réaction est rarement de 100%, un exercice est de calculer le rendement total comprenant 400 étapes si un chimiste organicien expert obtenait tout le temps 80% de rendement : La réponse est de 1,72 X 10^-39 (c'est quelque chose d'infinitésimal). Pour cette raison, le manuel continue en disant : il est bien évident que la synthèse en laboratoire ne peut pas concurrencer la biosynthèse des protéines. Il est d'ailleurs tout à fait renversant de constater que les organismes vivants puissent synthétiser des molécules aussi complexes apparemment si facilement et avec des rendements si élevés
Je vous laisse apprécier
400 réactions chimiques ... ce n'est pas grand chose.
pour passer de "H" et "O" à "H2O" soit on prend la respiration , soit on brûle, soit on utilise un catalyseur comme le platine ...
dans le cas de la respiration (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Respiration_cellulaire) ont pourrait dire alors qu'il est impossible que l'on transforme H et O en H2O simplement parce que la reaction fait intervenir des réaction enzymatique qui ne sont possible que dans un organisme vivant.
Or nous savons parce que nous le connaissons que la simple réaction H-H + O-O -> 2 H2O lorsqu'on brûle le mélange !
De même si tu as déjà synthétisé des composée aromatique comme le dinitro toluéne tu dois savoir que cette réaction n'est possible que dans la glace à une température faible , sinon la réaction s'emballe et le mélange devient explosif ... ( TNT tri nitro toluène ) ... pourtant cette odeur de "banane" se retrouve naturellement dans les bananes justement et je n'ai jamais entendu parler d'explosion de bananier
( je plaisante ) ...
Je veux juste illustrer que les faibles moyens des laborentin de chimie , trouvent souvent une explication plus simple dans d'autre condition de température , de pression, avec des catalyseurs ..
Il s'agit ici de recherche de "chimie" fondamentale ... or ce type de recherche et extrêmement dispendieux en terme de coût et de temps ( cf plus haut élément , pression , température ... )
Il y a ici une dimension économique à prendre en compte. Il m'est arrivé d'étudier théoriquement le comportement d'une molécule d'eau sur une surface de Si02 de 255 atomes. Le calcul pour chaque étape ( on modifiait la position de molécule d'eau par rapport à la surface de Silice ) prenait dans les années 2000 environs 1 semaine avec une méthode empirique ( Méthode de Huckel programme Yaehmop par exemple ) , avec des méthode ab-initio ( DFT, UHF, RHF programme Gaussian , Crystal98 , Jaguar, VASP, DeFT, MPQC, Abinit ... ) nous étions obliger de prendre une vingtaine d'atomes maximum et de lancer les calcul sur des grappes machines de ( l'IDRIS
http://www.idris.fr/ ) pour avoir une résolution en un temps raisonnable.
Je me doute bien que vu de l'extérieur cela parait tristement simple , mais de l'intérieur la chimie est un domaine extraordinairement vaste et que l'on a à peine effleuré.
Savais tu par exemple que jusque dans les années 1990 nous ne savions pas préciser mathématiquement si une liaison chimique
était covalente, ionique , simple , double ou triple liaison. Et dans les années 1990 le laboratoire de chimie Théorique de Jussieu
à présenté dans Nature la Topologie de la liaison chimique qui permettait cette évaluation de la nature de la liaison chimique
( Bernard Silvi ... super prof au passage
http://www.lct.jussieu.fr/ et
http://www.lct.jussieu.fr/pagesperso/si ... tions.html)
Cordialement