Ce que je disais est qu' " il y a des résistances, virus, maladies, dépérissement, le mal, la mort, car la nature n’a pas encore la maitrise de la situation. Toutes choses qui sont des obstacles que la nature n’a pas encore vaincus, mais contre lesquelles elle continue de lutter. "Inti a écrit : Très bon texte naturaliste avec un petit bémol de ma part. La nature n'a pas à se vaincre elle-même. Elle est diversifiée. Sauf si vous parlez spécifiquement de nature humaine. Vaincre la nature est un de ses fantasmes. Elle va peut être y arriver.
Dans sa lutte pour la conquête de la vie, la nature génère en quelque sorte malgré elle des effets induits secondaires indésirables, nuisibles ; les avantages acquis s’accompagnent d’inconvénients, telle l’apparition des virus. La nature fait un travail sur elle-même, et le passage de l’animal à l’homme par exemple ne se fait pas sans difficultés. Il ne faut pas perdre de vue que la nature n’est pas le supposé Dieu tout puissant qui ne saurait rencontrer d’obstacles.
La nature chemine tout en essayant d’éviter les inconvénients et de contourner les obstacles, toutes choses qu'elle pressent pour ne pas dire qu'elle en a conscience. C’est pour cette raison qu’elle donne l’impression aux paléontologues de tourner en rond et d’évoluer de façon aléatoire, ces derniers ne voyant pas les embûches qui se présentent sur son itinéraire. C’est ce qui explique aussi que tout ne soit pas parfait, que les êtres apparus soient affectés de tares, la nature se corrigeant par à-coups, petit à petit au fil du temps.
On remarquera que, contrairement aux conclusions de la théorie évolutionniste, il y a bien eu évolution progressive : cela a évolué vers de plus en plus de vie, vers des êtres de plus en plus conscients. Plus la créature est consciente, plus le potentiel vie qu'elle concentre en elle se trouve élevé et partant mieux elle apprécie la vie, l’homme profitant mieux de la vie que l’animal et l’animal mieux que le végétal. C’est dans ce sens qu’il y a progrès et progression, ce qui montre qu’il y a bien une nature à l’assaut de la vie.
La nature sème et développe la vie par le vent, par l'abeille, par l'homme, et chemine vers de plus en plus de vie, tâtonne, se trompe, corrige ses erreurs et avance d’un pas hésitant, c’est ce qui se constate. Un Dieu ne procéderait pas ainsi. Un Dieu ferait les choses parfaites et complètes au départ, ne créerait d’ailleurs même pas, surtout pas un Bragon pour ensuite surveiller son comportement et lui faire des remontrances.
C'est ce que 7archange, qui a pourtant des yeux pour voir, ne veut pas comprendre. Elle est d'accord sur absolument tout, mais tient à Dieu, alors que (1) les imperfections, les échecs et les tares que j'ai mis en exergue plaident en sa défaveur et (2) qu'elle n'a en outre trouvé encore AUCUNE raison de l'impliquer. A aucun moment, elle n'a montré en quoi il est nécessaire, elle s'accroche seulement au préjugé ancestral que Dieu seul est susceptible de faire. Alors que les choses sont en fait beaucoup plus simples et plus naturelles: nous avons affaire à une matière vivante et mouvante qui se déploie vers le mieux, et qui peut, tout autant que ce supposé Dieu, réveiller plus tard 7archange pour l'éternité, car son ultime dessein est que tout devienne vivant.