Re: Jésus est-il mort sur un poteau ou sur une croix
Posté : 01 févr.17, 03:31
En outre, quand on connait l'aspect de la pièce de bois employée, le rapprochement de ce châtiment et de la crucifixion se révèle incongru (il n'est pas question d'une barre transversale ; on imagine mal l'instrument dépeint ci-dessous adjoint à un poteau...). Dans le Dictionnaire des Antiquités romaines et grecques d'Anthony Rich voici ce que nous lisons aux entrées patibulum et furca :
Patibulum : 1. Instrument de supplice fait en forme de fourche ; on y faisait entrer le cou des esclaves et des criminels, on leur attachait les mains aux deux pointes qui passaient par devant, et dans cet état on les promenait dans la ville en les fouettant (Plaut. Mil. Il, 4, 7). La gravure au mot FURCA, 5, donnera une idée nette de l'instrument dont il est ici question, quoique là elle ne soit employée que pour porter des fardeaux.
Furca : 5. Instrument avec deux manches de bois ou fourchons, comme une fourche, dont on se servait pour porter des fardeaux sur le cou, ainsi qu'on le voit dans la gravure ci-jointe, prise de la colonne Trajane (Plaut. Cas. II, 6, 37). On l'employait aussi fréquemment comme instrument de punition pour les affranchis et les esclaves : les bras du coupable étaient alors attachés le long des barres de la fourche pendant qu'il était fouetté par les rues (Plaut. Pers. V, 2, 73; Liv. I, 26; Suet. Aero, 49).
Patibulum : 1. Instrument de supplice fait en forme de fourche ; on y faisait entrer le cou des esclaves et des criminels, on leur attachait les mains aux deux pointes qui passaient par devant, et dans cet état on les promenait dans la ville en les fouettant (Plaut. Mil. Il, 4, 7). La gravure au mot FURCA, 5, donnera une idée nette de l'instrument dont il est ici question, quoique là elle ne soit employée que pour porter des fardeaux.
Furca : 5. Instrument avec deux manches de bois ou fourchons, comme une fourche, dont on se servait pour porter des fardeaux sur le cou, ainsi qu'on le voit dans la gravure ci-jointe, prise de la colonne Trajane (Plaut. Cas. II, 6, 37). On l'employait aussi fréquemment comme instrument de punition pour les affranchis et les esclaves : les bras du coupable étaient alors attachés le long des barres de la fourche pendant qu'il était fouetté par les rues (Plaut. Pers. V, 2, 73; Liv. I, 26; Suet. Aero, 49).