Re: L'Enfer
Posté : 24 avr.17, 11:32
La violation habituelle d’un tabou devint un vice ; la loi primitive fit du vice un crime ; la religion en fit un péché. Chez les tribus primitives, la violation d’un tabou était un crime et un péché conjugués. Une calamité atteignant la communauté était toujours considérée comme une punition pour un péché de la tribu. Pour ceux qui croyaient que la prospérité va de pair avec la droiture, la prospérité apparente des méchants causa tant de soucis qu’il devint nécessaire d’inventer des enfers pour punir les violateurs de tabous. Le nombre de ces lieux de châtiments futurs a varié d’un à cinq.
Lors de l’incarnation de Melchizédek, les Égyptiens avaient une religion très supérieure à celle des peuples environnants. Ils croyaient qu’une âme séparée du corps physique, si elle était convenablement armée de formules magiques, pouvait éviter les mauvais esprits intermédiaires et parvenir à la salle de jugement d’Osiris, où elle serait admise dans les royaumes de la félicité si elle n’était pas coupable « de meurtre, de brigandage, de fausseté, d’adultère, de vol ou d’égoïsme ». Si l’âme était pesée dans les balances et trouvée en défaut, elle était consignée aux enfers, à la Dévoratrice. C’était un concept relativement avancé de la vie future en comparaison avec les croyances de beaucoup de peuples voisins.
Le concept du jugement dans l’au-delà pour les péchés d’une vie dans la chair sur terre, qui fut introduit dans la théologie des Hébreux, provenait d’Égypte. Le mot jugement n’apparait qu’une seule fois dans ce sens au cours de tout le livre hébreu des Psaumes, et le psaume en question fut écrit par un Égyptien..
Livre d'Urantia.
Lors de l’incarnation de Melchizédek, les Égyptiens avaient une religion très supérieure à celle des peuples environnants. Ils croyaient qu’une âme séparée du corps physique, si elle était convenablement armée de formules magiques, pouvait éviter les mauvais esprits intermédiaires et parvenir à la salle de jugement d’Osiris, où elle serait admise dans les royaumes de la félicité si elle n’était pas coupable « de meurtre, de brigandage, de fausseté, d’adultère, de vol ou d’égoïsme ». Si l’âme était pesée dans les balances et trouvée en défaut, elle était consignée aux enfers, à la Dévoratrice. C’était un concept relativement avancé de la vie future en comparaison avec les croyances de beaucoup de peuples voisins.
Le concept du jugement dans l’au-delà pour les péchés d’une vie dans la chair sur terre, qui fut introduit dans la théologie des Hébreux, provenait d’Égypte. Le mot jugement n’apparait qu’une seule fois dans ce sens au cours de tout le livre hébreu des Psaumes, et le psaume en question fut écrit par un Égyptien..
Livre d'Urantia.