Ase a écrit :Connaissez-vous le réalisme perceptif indirect ?
Nous ne percevons de la réalité que l'apparence de celle-ci et n'avons accès qu'à un aspect du réel que nous reconstruisons dans notre esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets sont ainsi des reflets du réel.
Ase
Bien c'est très bien dit, je n'ai rien à en redire, je préciserais toutefois :
Nous ne percevons de la réalité
[en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)] que l'apparence de celle-ci
[qui n'est en fait qu'une saisie mentale] et n'avons accès qu'à un aspect
[de ce] réel
[en soi ou champ des possibles en soi à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat), aspect] que nous reconstruisons
[non pas "dans" notre esprit, ce qui ne voudrait pas dire grand chose, mais par le moyen de l'] esprit pour le comprendre. Nos représentations des objets
[, mentales] sont ainsi
[non pas des reflets, mais des isomorphismes] du réel
[en soi ou champ des possibles en soi (à distinguer de ceux qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat)].
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ultrafiltre2 a écrit :de la matière nous n'avons que la perception d'une ombre et nous mêmes étant des ombres n'en avons pas cette perception
Pourquoi parles-tu de "matière" ?
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la lumière" n'est elle même que l'ombre d'une autre "lumière" elle même éclairée par une autre lumière
L'ombre d'une autre lumière... C'est dit poétiquement mais oui, je pense la même chose.
Mais que cette "autre lumière" elle-même éclairée par "une autre lumière" encore, je ne sais pas, je pense un truc similaire mais ce n'est peut-être pas la même chose que toi.
Il faudrait que tu sois un peu plus précis.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons communément "la matière solide" n'est rien d'autre que l'ombre d'une autre "matière solide" elle même éclairée par cette autre lumière
Cette "autre matière solide" n'est autre selon moi que ce que j'appelle le champ des possibles en soi. Qui n'est pas une substance mais une structure cohérente faite de simples possibilités en soi, à distinguer comme je le disais plus haut de celles qui ne le sont que selon nous par hypothèse voire par postulat.
C'est mon vocabulaire mais Anatole khélif semble avoir des expressions pour dire les mêmes choses qui te parlent mieux.
Cela dit ce champ n'est pas analogue, similaire ou homologue à ce que nous en percevons, il n'y a entre lui et ce que nous en percevons, représentons et ou formalisons, que des isomorphismes pour certaines choses, certaines choses seulement.
Pas vraiment donc de matière ni de soleil en ce monde... Encore que, si, mais d'une certaine manière, quasi inconnaissable, ou dit autrement : infiniment peu connaissable.
ultrafiltre2 a écrit :ce que nous appelons la perception tridimensionnelle de l'espace n'est juste relatif qu'à une économie particulière dans la gestion d'un receuil d'information
Possible que cela ne soit que ça. Je pense cependant que c'est un peu plus complexe que ça.
ultrafiltre2 a écrit :et dans tous les cas de ce que nous percevons de la réalité n'est rien d'autre qu'un infinitésimal qui ne se distingue de rien que dans sa qualité de ne pas être de valeur nulle
Il faut comprendre de plus que ce qui fait la trame structurelle de l'univers objectif, ne le comprend très probablement que comme une parmi une infinité de possibilités autres, également structurée en elle.
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Ce gars là, il me plait bien !