Re: Questions aux Chrétiens non Trinitaires.
Posté : 12 févr.19, 02:41
Origine du christianisme romains et de ses sectes.Constantin a écrit : ↑12 févr.19, 02:37 Oui en effet de nombreux hérétiques quittent nos Eglises pour faire leurs sectes comme les mormons.
L'Ancien Testament commence par nous donner l'histoire de l'Eglise de Jésus-Christ depuis Adam à travers les patriarches/prophètes, et ensuite, en vertu de l'alliance Abrahamique, par l'Assemblée du peuple d'Israël avec ses prophètes, et cela jusqu'à Jésus-Christ. Pendant toute cette période fut pratiqué la loi des sacrifices en préfiguration au sacrifice futur du messie. Tous les justes qui l'observaient étaient d'authentiques chrétiens : l'expiation future du Christ possédait un effet rétroactif. Cependant, toute cette période fut entrecoupée de moments plus ou moins longs d'abandon de la foi au Rédempteur annoncé dès le début par les saints prophètes, expliquant l'absence de la Bible de beaucoup de paroles claires et précieuses. Jésus rétablit la plénitude de la vérité parmi les Juifs à l'époque de son ministère, mais l'Eglise fut de nouveau rejetée après la mort des apôtres.
"Et il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Et il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation." (Apoc.13:7).
La venue, la mort et la résurrection de Jésus rétablit ce qui fut perdu partiellement suite à la rébellion d'Israël du temps de Moïse, et accomplit concrètement le but de la loi. Le dernier de ces trois évènements (la résurrection) donna le signal de la mondialisation de la foi chrétienne. L'apôtre Paul en fut l'artisan principal. Mais, comme ce fut le cas pour d'autres périodes où l'Evangile fut sur terre, un refroidissement spirituel conduisit à la perte de la révélation et des dons divins. Certaines épitres des apôtres, et le livre de l'Apocalypse aux chapitres 2 et 3, évoquent particulièrement la descente inexorable de la jeune Eglise apostolique dans les abysses des ténèbres spirituelles... avant qu'elle ne fût rétablie, des siècles plus tard, après que certaines conditions eussent enfin été réunies.
La disparition des apôtres avec leurs clés d'autorité et leur témoignage direct et spécifique du Christ marqua la fin de l'Eglise de Jésus-Christ telle qu'elle était organisée selon le verset suivant:
"Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction," (Eph.4:11-14).
Au moment de la disparition du dernier apôtre, il ne resta plus grand chose de la pureté de l'institution mise en place par le Christ. L'unité de la foi devint impossible en l'absence des apôtres successivement assassinés et non remplacés, et de la corruption grandissant parmi les communautés chrétiennes. L'Eglise fut rejeté de l'extérieur comme de l'intérieur par la majorité du peuple dès le début.
Nous pouvons nous référer aux versets bibliques suivants... Le premier indique qu'un détournement de la vérité arrivera avant le second avènement de Jésus. Le deuxième verset indique que la disparition de l'Eglise serait totale :
" Que personne ne vous séduise d'aucune manière ; car il faut que l'apostasie soit arrivée auparavant, et qu'on ait vu paraître l'homme du péché, le fils de la perdition," (2 Thes.2:3)
Par contre, les paroles suivantes de Pierre indiquent le Rétablissement de l'Eglise juste avant le retour de Jésus :
"Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement viennent de la part du Seigneur, et qu'il envoie celui qui vous a été destiné, Jésus Christ, que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes." (Actes 3:19-21).
Et, Pierre l'annonça malgré la promesse suivante que le Christ lui fit :
" Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle." (Mat.16:18).
Jésus déclara que Pierre possédait les clés d'autorité pour établir l'Eglise, mais non pour l'imposer au monde. Et, la "pierre" en question consistait en la "pierre" de la révélation. En d'autres termes, le monde restait libre d'accepter ou de rejeter les prophètes de Dieu.
Mais, après la disparition des apôtres, il s'avéra que chacun commença à arranger les choses à sa façon. Comme le chef des apôtres (Pierre) était mort à Rome et avait été en même temps évêque (ou curé) de cette ville, l'ensemble de l'Eglise - sans berger - se rangea (par instinct de survie) derrière la renommée et l'autorité supposée ou espérée de la paroisse de Rome.
Car, sans ces clés d'autorité, aucun baptême ne peut être validé dans les cieux, ou personne ne peut recevoir le don du Saint-Esprit par imposition des mains. Aucune confession chrétienne ne peut être légitimée :
" Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné." (Marc 16:16).
Linus ne devint pas automatiquement apôtre et successeur de Pierre à la mort de ce dernier. Il fut ordonné évêque de Rome par Pierre, et rien d'autre.
"Allez donc: de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit, leur apprenant à garder tout ce que je vous ai prescrit. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin des temps". (Matthieu 28, 19)
Ce commandement a été observé en deux temps.
Avant l'apostasie :
" si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre." (Col.1:23).
Après l'apostasie, par le ministère d'anges avec le Rétablissement de l'Evangile, juste avant le Jugement de la terre, par l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours :
"Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant un Évangile éternel, pour l'annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d'une voix forte: Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l'heure de son jugement est venue; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d'eaux." (Apoc.14:6-7).
Si l'apôtre/prophète qui détient les clés d'autorité de la prêtrise issues du Christ, disparaît, c'est toute l'Eglise qui s'écroule peu à peu par la mort successive des dirigeants locaux ; notamment des évêques avec leur propre autorité par laquelle ils pouvaient appeler des dirigeants pour les seconder, mais n'ayant pas l'autorité d'appeler d'autres évêques à leur place ou dirigeants au-dessus d'eux. Dans le cas de la succession de Pierre à la direction de l'Eglise, c'est le Seigneur seul qui aurait dû décider, c'est-à-dire que c'est l'apôtre Jean (seul survivant des Douze auquel le Christ fit son ultime rapport sur la situation de ce qui restait de l'Eglise, voir Apoc.2) qui aurait dû être logiquement être appelé à lui succéder et obtenir le soutient des Saints... Sans la fondation des apôtres, sans leur témoignage spécifique ou leur connaissance parfaite du Seigneur ressuscité, et sans leurs clés d'autorité qui en découle, c'est le royaume de Dieu qui disparaît ; car tous les apôtres étaient codétenteurs des clés d'autorité nécessaires (voir Mat.18:18), mais un seul à la fois pouvait les activer (voir Mat.16:18-19). Ce qui faisait que pas une seconde l'Eglise ne pouvait cesser d'être divinement conduite. C'était donc par l'apôtre venant après Pierre, dans l'ordre d'ordination, que Dieu aurait dû continuer à révéler sa volonté. Le Christ agissant par la vie et la mort pour se choisir lui-même son représentant apostolique suprême sur la base de l'ordre dans lequel ils furent appelés et mis à part par lui. Les hommes ne pouvant pas procéder à l'élection d'un successeur apostolique. Un telle procédure mettant le Saint-Esprit hors-jeu et donnant la possibilité, à n'importe qui, de s'arroger la guidance de l'humanité. Car, il est écrit :
" Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus-Christ lui-même étant la pierre angulaire. En lui tout l'édifice, bien coordonné, s'élève pour être un temple saint dans le Seigneur.…" (Eph.20-21).
Pour que nous ne soyons pas "flottants et emportés à tout vent de doctrine" :
"Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction," (Eph.4:11-14).
C'est en prenant comme alibi le verset suivant que l'escroquerie sacerdotale fut entretenue au cours des siècles :
" Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle." (Mat.16:18).
Cette promesse n'a été donnée que pour autant que l'homme ait été resté fidèle aux principes et aux sacrements de l'Evangile tels qu'ils furent donnés et administrés par Jésus-Christ et son Eglise des premiers temps. Mais les différentes persécutions, les querelles théologiques, l'orgueil du clergé, l'influence du monde païen, tout cela fut un obstacle à la révélation continue et à l'appel divin de certaines personnes ; laissant la place aux traditions et à une longue période de ténèbres administrée par des gens "se sentant appelés" ou "se croyant désignés" par le Christ depuis l'au-delà.
L'origine des confessions chrétiennes, 2ème partie
A l'origine Linus (appelé le deuxième pape par les catholiques) fut nommé à l'épiscopat de la ville de Rome auprès de Pierre - ce dernier remplissait simultanément les fonctions d'évêque de cette ville et de chef de toute la chrétienté en tant qu'apôtre. Mais l'appel de Linus à l'évêché de Rome comme bras droit de Pierre (comme je l'ai fait remarquer auparavant) ne lui conférait pas automatiquement l'autorité de lui succéder à sa disparition en qualité d'apôtre/prophète à la tête de toute l'Eglise... et même pas en tant qu'évêque de cette paroisse, car impossible sans la mise à part et l'onction d'un apôtre ! Linus n'a jamais été apôtre, ou témoin spécial de Jésus-Christ comme le devinrent Barnabas et Saul de Tarse.
Si aucun apôtre n'avait été disponible, l'appel de Linus aurait dû faire l'objet d'une révélation spéciale ajoutée au livre biblique de "Actes des Apôtres" comme ce fut le cas pour Paul. Le livre des "Actes des Apôtres", qui est l'histoire de l'Eglise depuis ses débuts, aurait dû être mis à jours sans interruption jusqu'à notre époque. Il est donc erroné de conclure à l'évidence de la succession de Pierre par Linus, et encore moins de ceux qui le suivirent. Au reste, un passage d'Irénée (Adversus haereses, III, III, 3) nous confirme que Linus n'a été que l'évêque de Rome :
« Après que les apôtres Pierre et Paul eurent fondé et organisé l'Église (à Rome), ils conférèrent à Lin l'exercice de la charge épiscopale. »
Seulement, Dieu jugea que les conditions n'étaient plus remplies pour poursuivre son œuvre tant étaient importantes les persécutions, et si grande était la tendance des saints à se détourner de la pureté originelle des enseignements et des ordonnances salvatrices de l'Evangile telle que le baptême. Dieu cessa de renouveler les apôtres disparus, et retira l'autorité de la prêtrise en la privant de sa puissance de scellement et de sa capacité prophétique. Les épîtres des témoins apostoliques du Nouveau Testament relatent abondamment l'indocilité et la corruption montante du jeune troupeau. Nous n'avons qu'à parcourir le message du Christ aux "sept églises" encore reconnues par le Seigneur du livre de l'Apocalypse pour prendre la mesure de la dérive inexorable et définitive de l'Eglise.
Mais des graines furent plantées, la Réforme protestante devint le terreau du Rétablissement de l'Eglise pour notre époque par l'Eglise de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Une nouvelle religion chrétienne révélée vit le jour dans la ligne du judéo-christianisme biblique. Le Livre de Mormon en témoigne solennellement et puissamment.
Nous devons beaucoup aux savants qui, par leur bon sens, ont permis à l'humanité d'avancer dans tous les domaines ; y compris aux théologiens catholiques en choisissant les éléments précieux qui forment la Bible, et aux congrégations catholiques de charité ; aux réformateurs protestants qui l'expurgèrent et favorisèrent sa lecture ainsi que la liberté de conscience ; aux nombreux découvreurs dans les domaines des arts, des lettres et des sciences, éclairés qu'ils furent par la lumière du Christ "Cette lumière était la véritable lumière, qui éclaire tout homme qui vient au monde." (Jean 1:9).
Sans prophète/apôtre à la tête de l'Eglise, c'est-à-dire sans révélations et sans l'autorité divine (voir Matt.16:18-19), sans la présence du Saint-Esprit et sans le témoignage spécial et permanent de certains hommes concernant Jésus-Christ, ses enseignements, son exemple, sa mort et sa résurrection, le Royaume de Dieu ne pouvait que s'étioler et s'éteindre, et se diviser en autant de courants et de factions comme le passé et le présent en témoignent. L'histoire l'a confirmé par les nombreux scandales cléricaux et querelles doctrinales de tout genre qui se sont succédés. Depuis près de vingt siècles le monde cessa d'être guidé par des hommes inspirés. La révélation et les dons de l'Esprit cessèrent brutalement pour être remplacés peu à peu par une liturgie sophistiquée pour faire meilleure figure dans le monde païens, avec la condescendance cléricale, les jalousies entre évêques, l'obscurantisme du peuple entretenue dans la superstition, les querelles théologiques, les intrigues politico-religieuses et l'appât du pouvoir et du gain.
Les 12 apôtres symbolisaient l'Israël spirituel ou tous les saints de la terre entière. Par le verset suivant nous voyons que les apôtres auraient dû être perpétuellement remplacés et la révélation se poursuivre par d'autres instructions épistolaires jusqu'à nos jours :
"Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction," (Eph.4:11-14)
En plus, le successeur de Pierre était tout désigné dans les personnes de Jacques et Jean :
"et ayant reconnu la grâce qui m'avait été accordée, Jacques, Céphas et Jean, qui sont regardés comme des colonnes." (Gal.2:9)
Linus n'a pas été successeur de Pierre. Il n'en a jamais revendiqué l'appel prophétique. Il n'a jamais prétendu être un apôtre, c'est-à-dire un témoin spécial de la résurrection de Jésus. Il n'a jamais tenté de reconstituer le groupe des Douze. Il n'a jamais ajouté quoique ce soit au canon des Ecritures. Il n'a jamais reçu de révélation pour le monde. Il fut évêque de Rome, et rien de plus. Il fut le dernier évêque de Rome divinement appelé et mis à part par Pierre. Il ajouta sa part d'apostasie : "Lin a introduit dans le canon de la messe la partie dite Communicantes et, comme symbole de l'autorité papale, il a ajouté aux vêtements liturgiques le pallium, une bande de laine blanche à croix noires." (Wikipédia).
Mais le Dieu des cieux rétablit son autorité et son Eglise pour préparer un peuple pour la seconde venue de son Fils divin :
"... et aussi avec Pierre, Jacques et Jean, que je vous ai envoyés , par lesquels je vous ai ordonnés et confirmés pour que vous soyez apôtres et témoins spéciaux de mon nom, et pour que vous portiez les clefs de votre ministère et des mêmes choses que je leur ai révélées ; à qui j’ai remis les clefs de mon royaume et une dispensation de l’Évangile pour les derniers temps et pour la plénitude des temps, au cours de laquelle je rassemblerai toutes choses en une, tant celles qui sont dans le ciel que celles qui sont sur la terre " (D.& A.27: 12-13).
Sans cette autorité aucun rite, sacrement ou enseignement prophétique accomplis sur terre ne peut être reconnus dans les cieux et dans l'éternité.
" Je vous le dis en vérité, tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel " (Mat.18:18).
Une histoire prophétique vraie :