Si j'étais François Legault je reconnaîtrais l'échec non pas de sa gestion tant sanitaire que politique de la pandémie, ni l'efficacité de son armada gouvernementale dans l'application des mesures et la logistique à repenser quotidiennement selon les vicissitudes des virus et comportements individuels, ni de la rapidité des pharmaceutiques à produire un vaccin en amont des variants plutôt qu'en aval…
Il faut seulement reconnaître le manque de synergie sociale, l'absence de conscience collective, un manque de discipline où chacun pouvait puiser aux seins des informations maltraitées ce qui s'ajustait à sa vision des choses et pouvoir discrétionnaire vu que le message a été fracassé dés les premiers moments de la pandémie.
Qui plus est la course aux vaccins et variants ne pourrait être l'excuse pour faire avaler un autre programme de confinement drastique. Encore moins que pour la première vague. Par conséquent vu que la collaboration sociale est déficiente et qu'à l'impossible nul n'est tenu faut envisager de continuer la campagne de vaccination et de déconfiner tous les secteurs d'activité et laisser à la discrétion de chaque commerce le
soin d'appliquer ou non les protocoles sanitaires.
Faudra seulement s'attendre à une propagation du virus plus élargie, à une catégorie d'âge jadis épargnée contaminée et gravement affectée, à un débordement des services hospitaliers, à la sélection vitale ou létale des patients, à la démission de certains soignants et se faire à idée que devant l'engorgement des hôpitaux certains mourront à domicile faute de lits et soins. Bref le prix à payer pour plaire à tout le monde et retrouver la vraie de vraie liberté. Une sorte de sélection naturelle.
Bref ce serait à chacun d'assurer sa propre protection en continuant de suivre ou non un principe de précaution: port du masque, lavage des mains, interactions sociales minimum…
Le gouvernement a tenté de traiter la crise dans son sens collectif mais on a tôt vite fait d'imposer un traitement dans le sens individuel. Les médias ont plus contribué à la confusion des messages qu'à leur cohésion. Le quatrième pouvoir! Critiquer la gouvernance pour plaire à la plèbe. Confiner, déconfiner ... faire du sens après les faits. On se fait une petite gloire sur l'énorme travail imparfait des autres.
Car si la gouvernance a voulu faire de la gestion de la pandémie un affaire de conscience collective et faire profiter la population du savoir et avancés scientifiques pour éviter l'hécatombe, trop nombreux furent ceux et celles qui ont préféré en faire une question de liberté individuelle et injustice sociale à leur endroit. Le message sanitaire et politique a été fracassé au premier jour de la pandémie à commencer par les journaleux et opposeux qui défendaient ou pourfendaient l'intérêt public, on ne sait plus..
Bref on ne pourra jamais accuser la majeure partie des gouvernements, à part quelques exceptions, d'avoir fait preuve de négligence ou incurie malgré un certain degré d'improvisation incontournable. Faudra accuser les administrés qui réclamaient toujours plus de droits, de démocratie participative, de partys clandestins et les faiseurs d'opinion qui cultivaient l'idée de croire ou ne pas croire les autorités voire d'avoir la libârté de croire ou non à une pandémie.
So so so … sottises