Nous parlons du scandale qu'il a eu dans les orphelinats tenue par des catholiques.
Reste sur le sujet stp.
Excuses du gouvernement aux anciens élèves des pensionnats indiens
Article par Zach Parrott
Date de publication en ligne le 14 juillet 2014
Dernière modification le 24 avril 2015
Le 11 juin 2008, le premier ministre Stephen Harper a pris la parole dans la Chambre des communes pour offrir, au nom du gouvernement du Canada, des excuses aux peuples autochtones du Canada pour les abus, la souffrance et le déracinement culturel et générationnel qu’ont engendré les pensionnats, des institutions approuvées par le gouvernement et basées sur des politiques d’assimilation.
Pensionnat White Eagle
Pensionnat White Eagle
[Pensionnat] de White Eagle, réserve des Pieds-Noirs [1902-1905], Alberta.
Ministère des Affaires indiennes. Bibliothèque et Archives Canada, e011080360
PrevNext
1
2
3
4
Le 11 juin 2008, le premier ministre Stephen Harper a pris la parole dans la Chambre des communes pour offrir, au nom du gouvernement du Canada, des excuses aux peuples autochtones du Canada pour les abus, la souffrance et le déracinement culturel et générationnel qu’ont engendré les pensionnats, des institutions approuvées par le gouvernement et basées sur des politiques d’assimilation. Les excuses (voir ci-dessous le texte complet) portent spécifiquement sur les points suivants : les pratiques d’assimilation du gouvernement, le retrait forcé des enfants de leur famille, les abus subis par un grand nombre de ces enfants et les effets de ces politiques.
Contexte
Le dernier pensionnat du Canada n’a fermé ses portes qu’en 1996, mais le système est en déclin depuis les années 1970. La volonté croissante des survivants de parler publiquement de leurs souffrances et de demander des réparations fait que les églises et d’autres organismes ont fini par formuler des excuses officielles pour avoir participé au système des pensionnats scolaires. Les églises anglicanes (le 6 août 1993), presbytériennes (le 5 juin 1994) et unies du Canada (le 27 octobre 1998) ont présenté leurs excuses pour avoir généralement présumé de leur supériorité culturelle et pour les sévices sexuels, physiques, émotionnels et psychologiques infligés souvent systématiquement sous leur responsabilité. En 2004, la GRC a présenté ses excuses pour le rôle qu’elle a joué lors du retrait des enfants de leur famille pour les envoyer dans les écoles. Certains organismes de l’Église catholique du Canada se sont également excusés, comme les Oblats de Marie Immaculée (24 juillet 1991), mais à ce jour l’église n’a toujours pas présenté d’excuses officielles. En 1998, le gouvernement libéral publie une déclaration de réconciliation qui reconnaît les abus infligés dans les pensionnats et met sur pied la Fondation autochtone de guérison. Cette mesure ne pouvait cependant être prise pour une présentation officielle d’excuses.
https://www.thecanadianencyclopedia.ca/ ... ts-indiens