Saint Glinglin a écrit : ↑21 nov.22, 22:56
Ce n'est pas un homme de foi croyant aux miracles mais un dieu qui les réalise.
Et un dieu peut être en colère.
Par contre avoir peur de la mort alors qu'on est descendu des cieux pour la vaincre, ce n'est pas cohérent.
L'homme présente deux aspects... La personnalité no1, pour ainsi la nommer, est celle rattachée au corps, au mental, à l'histoire, aux réactions: colères, joies, peines, frustrations, peur, impatience, douleurs liées à la chair, en un mot à notre humanité (trop humaine), etc.; la personnalité no2 serait liée au divin, à l'entéléchie, etc. L'homme oscille entre les deux. Quand la personnalité no1 est actualisée, i.e. active, la no2 est en potentiel; lorsque la no2 est actualisée, la no1 est en potentiel...
L'homme peut aussi faire des
miracles, guérir autrement qu'en faisant appel à la médecine, même guérir à distance, etc. Mais en soi, ce ne sont pas des miracles, mais des actions liées à une autre modalité... Cela peut s'expliquer par l'énergie, la foi, (chi, placebo, ou autre), etc.
Comme je le comprends, étant donné qu'on aurait vu Jésus après sa mort physique, il serait apparu dans son corps spirituel (tout comme Moïse et Élie lors de la Transfiguration)... Mais les gens de ce temps-là ne pouvant figurer cette possibilité, on a cru qu'il était ressuscité dans son corps physique... Un a posteriori...
La peur de la mort est liée au corps, à la personnalité no1. Jésus appréhendait le passage en tant qu'homme de chair... Et puis, paradoxalement, la victoire sur la mort signifie qu'il réussit à mourir (laisser son corps derrière)...