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Posté : 11 janv.06, 23:44
par ahasverus
On s'ecarte du sujet, tu crois pas?

Posté : 11 janv.06, 23:58
par proserpina
florence_yvonne a écrit : de plus, la prise d'anti-inflammatoire rend le stérilet complètement inopérant.
Archi faux!!

On croyait cela avant pour justifier le 1% de grossesse sous sterilet que l'on atribuait aux anti-imflammatoires et à l'aspirine.

Je m'en suis entretenu très longuement avec mon gynco et mon medecin qui sont tout les d'accord pour dir que c'est de la foutaise, que toutes les etudes recentes indiquent une totale inocuité des anti-inflammatoire et l'aspirine avec le sterilet, tant à base cuivre que couplé avec des hormones.
Mon médecin specialiste du sport m'a meme sorti sur dossier epais de 50 cm d'etudes sur la question avec toutes les preuves par a+b.

En tant que medecin du sport , il est tout le temps confronté au problème et s'interresse particulierement à la question.
Delicat de soigner des tendinites et blessures à longueur de temps sans connaitre sur le bout des doigts les effets des anti-inflammatoires ;)

Posté : 13 janv.06, 23:18
par Erriep
Il ne s'agit pas de sémantique. La contraception est provisoire, réversible et généralement non invasive, ce qui n'est pas le cas de la stérilisation. Je pense que toutes les fois où cela est possible, il vaut mieux tenter d'obtenir l'accord de la personne handicapée qui est exposée à des risques de grossesse ou d'enfantement et qui n'est manifestement pas en mesure d'en supporter les conséquences. Concernant la stérilisation, ce devrait être, dans le pire des cas, une mesure de dernière alternative.
ahasverus a écrit : J'aime ca les gens qui se cachent derriere la sementique.
Pourrais tu nous expliquer la difference entre sterilisation et contraceptif impose jusqu'a ce que la menopause le rende inutile?
Tu te figure qu'on leur demande leur avis a celles a qui on place un sterilet?

Posté : 14 janv.06, 00:00
par ahasverus
Erriep a écrit :Il ne s'agit pas de sémantique. La contraception est provisoire, réversible et généralement non invasive, ce qui n'est pas le cas de la stérilisation. Je pense que toutes les fois où cela est possible, il vaut mieux tenter d'obtenir l'accord de la personne handicapée qui est exposée à des risques de grossesse ou d'enfantement et qui n'est manifestement pas en mesure d'en supporter les conséquences. Concernant la stérilisation, ce devrait être, dans le pire des cas, une mesure de dernière alternative.
Sementique.
Il ne sera jamais question d'arreter la contraception imposee a une handicape mental lourde.
A moins que par miracle elle "retrouve ses billes".
Je ne parle pas d'handicapes avec assez de cerveau pour juger. Faut se mettre d'accord :lol:

Posté : 14 janv.06, 01:19
par Erriep
C'est gentil de m'apprendre un nouveau mot, tellement rare qu'il n'est même pas dans le dictionnaire. :lol:

Ce qui te semble aller de soi n'est pourtant nullement évident. Récapitulons schématiquement : les personnes les plus lourdement handicapés ne sont généralement pas capables d'avoir des relations sexuelles, a fortiori fécondantes. Les personnes moyennement handicapées sont couramment en mesure de comprendre, à force d'explications et de patience, les bienfaits de la contraception et leur impossibilité à assumer l'éventualité d'une paternité ou d'une maternité. Les personnes légèrement handicapés, enfin, sont souvent capables de se protéger par elles-mêmes ou même de fonder une famille.
Enfin il n'est pas besoin d'un miracle, contrairement à ce que tu sembles penser, pour qu'une personne handicapés voient ses capacités intellectuelles et psycho-affectives évoluer. Les gros progrès effectués dans l'éducation des enfants autistes (avec la méthode TEACH par ex.) ou les effets de la médication psychotrope dans le cas des personnes psychotiques sont deux exemples parmi d'autres d'améliorations notables et relativement fréquentes.

Le problème vient donc d'une frange des personnes handicapées sans espoir de rémission ou d'évolution, susceptibles d'avoir une vie sexuelle et des relations fécondantes, mais incapables de se protéger par elle-même ou de se laisser circonvenir sur la question des méthodes contraceptives, et enfin, incapables d'assumer les conséquences d'une grossesse. Cela forme probablement un pourcentage fort mince de l'ensemble, mais qui, je le reconnais, pose problème. Peut-être la solution de la stérilisation s'impose-t-elle alors.
ahasverus a écrit : Sementique.
Il ne sera jamais question d'arreter la contraception imposee a une handicape mental lourde.
A moins que par miracle elle "retrouve ses billes".
Je ne parle pas d'handicapes avec assez de cerveau pour juger. Faut se mettre d'accord :lol:

Posté : 14 janv.06, 01:31
par florence.yvonne
Erriep a écrit :C'est gentil de m'apprendre un nouveau mot, tellement rare qu'il n'est même pas dans le dictionnaire. :lol:

Ce qui te semble aller de soi n'est pourtant nullement évident. Récapitulons schématiquement : les personnes les plus lourdement handicapés ne sont généralement pas capables d'avoir des relations sexuelles, a fortiori fécondantes. Les personnes moyennement handicapées sont couramment en mesure de comprendre, à force d'explications et de patience, les bienfaits de la contraception et leur impossibilité à assumer l'éventualité d'une paternité ou d'une maternité. Les personnes légèrement handicapés, enfin, sont souvent capables de se protéger par elles-mêmes ou même de fonder une famille.
Enfin il n'est pas besoin d'un miracle, contrairement à ce que tu sembles penser, pour qu'une personne handicapés voient ses capacités intellectuelles et psycho-affectives évoluer. Les gros progrès effectués dans l'éducation des enfants autistes (avec la méthode TEACH par ex.) ou les effets de la médication psychotrope dans le cas des personnes psychotiques sont deux exemples parmi d'autres d'améliorations notables et relativement fréquentes.

Le problème vient donc d'une frange des personnes handicapées sans espoir de rémission ou d'évolution, susceptibles d'avoir une vie sexuelle et des relations fécondantes, mais incapables de se protéger par elle-même ou de se laisser circonvenir sur la question des méthodes contraceptives, et enfin, incapables d'assumer les conséquences d'une grossesse. Cela forme probablement un pourcentage fort mince de l'ensemble, mais qui, je le reconnais, pose problème. Peut-être la solution de la stérilisation s'impose-t-elle alors.
nous parlons d'handicap mental, pas physique.

Posté : 14 janv.06, 17:29
par ahasverus
Le problème vient donc d'une frange des personnes handicapées sans espoir de rémission ou d'évolution, susceptibles d'avoir une vie sexuelle et des relations fécondantes, mais incapables de se protéger par elle-même ou de se laisser circonvenir sur la question des méthodes contraceptives, et enfin, incapables d'assumer les conséquences d'une grossesse. Cela forme probablement un pourcentage fort mince de l'ensemble, mais qui, je le reconnais, pose problème. Peut-être la solution de la stérilisation s'impose-t-elle alors.
Et c'est de ca qu'on parlait. Tu as deja vu des etres humains avec un QI, mais aussi les instincts sexuels, de chimpanzes?
Figure toi que ca existe.
Aux Phillipines il n'y a pas d'institut finance par l'etat alors les handicapes sont au soin des familles. Ma femme fait partie d'une association d'aide "Bantay Bata" qui recolte de l'argent pour aider ces familles. Regulierement elle visite ces familles et elle me raconte de temps en temps de ces histoires....... :cry:

et....
SÉMANTIQUE
.../...
, qui a rapport à la signification d'un mot . :lol:
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... nat=;sol=1;

Posté : 14 janv.06, 21:33
par florence.yvonne
oui, cela existe, mais on ne le montre pas à la tv.

c'est un drame qui se joue dans l'intimité des familles loin des regards "étrangers"

Posté : 14 janv.06, 21:45
par Erriep
J'adore ta façon délicate de parler des personnes handicapées...

Bref, par rapport à sémantique, t'es quand même grave.... :x
Tu me reprends sur l'ortographe du mot en te trompant à deux reprises, puis comme si de rien n'était, tu te ranges à mon avis.. en sous-entendant que j'avais tort... Chapeau, c'est impressionant..!
ahasverus a écrit : Et c'est de ca qu'on parlait. Tu as deja vu des etres humains avec un QI, mais aussi les instincts sexuels, de chimpanzes?
Figure toi que ca existe.
Aux Phillipines il n'y a pas d'institut finance par l'etat alors les handicapes sont au soin des familles. Ma femme fait partie d'une association d'aide "Bantay Bata" qui recolte de l'argent pour aider ces familles. Regulierement elle visite ces familles et elle me raconte de temps en temps de ces histoires....... :cry:
et....
SÉMANTIQUE
.../...
, qui a rapport à la signification d'un mot . :lol:

Posté : 14 janv.06, 23:42
par ahasverus
A quoi sert la delicatesse si ce n'est de camoufler ses pensees derriere un voile d'hypocrisie? L'avantage de l'anonymat d'un forum c'est la possibilite de ne pas etre PC.

De plus je n'ai pas parle de chimpanze mais d'instincts sexuel et de QI de chimpanze. Maintenant j'aurais pu dire bonobos. A l'universite d'Atlanta il y a des bonobos dont le QI est equivalent a celui d'un enfant de 8 ans.
Les handicapes dont je parle n'ont meme pas ce niveau la.

Pour l'othographe, je n'ai pas de correcteur automatique sur l'editeur du forum ni accent sur mon clavier.
A moins de le savoir sémantique = sementique.
J'ai des excuses d'autant plus qu'il est de plus en plus question de revoir les regles orthographiques ou des cas ambigus comme celui la ne seraient plus considere comme des fautes.
Quand je vois l'orthographe de nos amis quebecois, on en est pas loin
Les dictees de Pivot vont se retrouver sur la liste des especes en voie de disparition :lol:
C'est gentil de m'apprendre un nouveau mot, tellement rare qu'il n'est même pas dans le dictionnaire.
Tat delicataice a proppot deux mon aurtocraffe ai trais apraisiee :lol:

Mon idee a toujours ete a propos des handicapes intelectuels lourds. Le seul reproche qu'on puisse me faire c'est de ne pas avoir dote les "i" et barre les "t"

Posté : 15 janv.06, 06:15
par claire
Une femme qui accepte de porter un enfant pour de l'argent, c'est immoral ?
Un homme qui donne son sperme pour de l'argent, ça l'est ?

J'ai l'impression qu'on ne considère pas ces deux actes comme ayant la même valeur.

Je ne sais pas trop quoi en penser mais bon je lance l'idée comme ça...
Misogynie ? ...

Posté : 15 janv.06, 06:33
par Pasteur Patrick
En Belgique, tout don de quelque chose de soi est gratuit !

En France,c'est pareil comme dans nombre de pays européens.

Pasz de misogynie là-dedans.

Mais, faire un don de sperme équivaut à un don d'ovule, pas au fait de porter un enfant pendant neuf mois.

Les mères porteuses sont-elles immorales?
Mon avis est le suivant: non!
C'est même aussi vieux que le monde.
Lorsqu'une femme ayant le statut d'épouse, ne pouvait avoir d'enfant, une esclave donnait cet enfant. L'époux devait simplement reconnaitre l'enfant. De toute façon l'esclave n'avait aucun droit sur elle-même,ni sur ses enfants (qui pouvaient être exposés, rarement d'ailleurs).

Nous avons dan sla Bible un témoignage de telles pratiques avec Abraham qui a un enfant avec l'esclave Agar.
Cette pratique était forcément dans la norme.

Je veux dire par là, que nous n'avons pas inventé la poudre ! Le problème actuel est surtout "législatif" et pas tellement éthique. On met de l'éthique sur tout de toute façon.
Rien n'est plus beau, en terme de don de soi et de gratuité, qu'une femme portant un enfant pour une autre femme n'en ayant pas.
D'autant que nos possédons les moyens technologiques le splus plusperformants pour éviter le rapport sexuel direct! car là, il y a un problèmemoral sur lequel Abraham n'a pas longtemps hésité, enfin, les écrivains bibliques n'en disent rien. Même sa femme Satah semblait d'accord !

Bonsoir

Posté : 15 janv.06, 09:49
par JusteAli
ahasverus : Comme quoi tres peu de gens sont libres, la plupart sont prisoniers de leur convictions.

tu n'en as pas toi des convictions !? ou peut-etre es-tu prisonnier d'un certain concept de "liberte" dont tu es convaicu ...?

Posté : 15 janv.06, 18:03
par ahasverus
JusteAli a écrit :ahasverus : Comme quoi tres peu de gens sont libres, la plupart sont prisoniers de leur convictions.

tu n'en as pas toi des convictions !? ou peut-etre es-tu prisonnier d'un certain concept de "liberte" dont tu es convaicu ...?
Quel est le rapport avec le sujet?

"Prisonnier" de sa "liberte".
Wow
Il y en a qui abusent un peu de la langue francaise.
Mes convictions concernent la liberte de chacun de decider de son sort et mener sa vie dans les limites qui protege la meme liberte chez les autres.
Je ne vois pas en quoi cette conviction puisse m'emprisonner d'une maniere ou d'une autre.
Je refuse qu'une autorite quelconque aie le moindre controle pour des raisons ideologiques ou theologique, ce qui pour moi est identique.

Si j'eprouve le besoin de croire a quoi que ce soit se sera en mes termes et non au termes de qui que ce soit d'autre.

Si j'ai envie de manger une cote de porc avec un verre de vin et apres ca de faire l'amour avec ma petite amie, ca ne regarde personne que ma petite amie et moi.

Posté : 16 janv.06, 10:32
par JusteAli
tu es donc prisonnier de tes convictions epicuriennes et libertaires, ahasverus. En fait, il s'agit tout simplement d'admettre que toi aussi tu as des convictions qui conditionnent ta facon de penser et d'agir comme nous tous. Il faut de tout pour faire un monde et toutes les prisons sont dans la nature.