proserpina a écrit :Tu pars du principe que l'embryon est un etre humain, Pour moi l'embryon n'est pas un être humain,
tu tiens ton postulat de départ pour acquis alors que cela n'est pas le cas
C'est de la logique pur et dur, tu peux me traiter de tout les noms mais c'est la simple réalité.
de plus,
le fait que cet embryon soit humain ne fait pas de lui un humain.
Un humain n'est pas quelque chose sans conscience, sans memoire , sans sensation, sans emotion, sans rien!
Cela dit, je ne t'empeche pas de le penser, ce qui m'enerver c'est qu'on veulent imposer cette idée...
De toute façon c'est un dialogue completement stérile, puisque de toute façon personne n'empechera les femmes d'avorter.
C'est tellement sensible comme sujet, pas facile de rester calme.
Le postulat que l'oeuf fécondé est appelé à devenir homme n'est pas plus mauvais que dire "un être humain commence quand le cerveau est formé". Je trouve même cela beaucoup plus logique, scientifiquement parlant, je dis bien scientifiquement. Je pense sincèrement que tu te forces à croire le contraire car tu ne peux pas remettre en question l'avortement pour les autres raisons que tu cites et qui sont réelles.
Maintenant, j'ai du mal à comprendre la tolérance de l'avortement comme un bien parce que on ne peut pas empêcher une femme d'avorter et que les sinon les pauvres vont trinquer.
On ne peut pas empêcher les vols, les crimes, les viols, c'est pas cela qu'on doit les accepter.
Je le dis très posément et sans agressivité. Je ne me sens absolument pas intégriste et catho de droite extrémiste ou argentin. Ca n'est pas mon problème, c'est le leur et j'ai déjà désapprouvé plusieurs fois les commandos anti-IVG sur ce forum.
Je parle en mon nom et avec ma conscience.
Pour moi, l'être humain est une entité de sa conception à sa mort, donc embryon compris. J'avais déjà cette vision des choses quand je n'étais pas croyant, ce n'est donc pas l'Eglise qui m'a forcé à y croire. C'est un raisonnement tout simplement logique. A partir de là, le respect que j'ai pour la vie m'empêche de considérer l'avortement comme un moindre mal. D'autres ont le droit de penser différemment. Certains pensent que voler une mobylette, c'est pas grave. Une voiture peut-être, mais pas une mobylette. La conscience individuelle, ça existe.
Mais dans ma logique, la femme qui avorte est en détresse, j'ai envie de l'aider, j'ai envie de lui donner l'Amour du Christ, j'ai envie de lui donner toute sa dignité. J'ai envie qu'on apprenne aux enfants et aux adolescents à se respecter, eux et les autres. J'ai envie d'aimer mon prochain. J'ai envie d'apprendre à mes enfants à être responsables de leurs actes.
C'est la seule chose qui me motive. Pour moi, être chrétien, c'est ça et c'est exigent.
Mais je ne peux me résigner à me dire "elle est dans la détresse, elle ne veut pas de cet enfant qui commence à vivre en elle, qu'elle s'en débarasse et basta, qu'elle ne m'emm... plus avec ses soucis."
Une dernière petite remarque : pilule, RU486, DIU, ligature de trompes... que de recherches ciblées sur la femme. Combien de ligatures de déférents par rapport aux trompes ? Combien de recherches pour stopper la spermatogénèse par rapport à la pilule ? Je crains que le machisme n'ait encore de beaux jours devant lui...