Bonjour,
sun a écrit :
Effectivement l'acte ,on dira un véritable acte ,provient d'un désir dans un premier temps .
Ce désir ,créant une pensée ,puis un comportement "extérieur" se manifestant par des "actes" et des "paroles".
En réalité il ya une interaction aller-retour entre l'être -(pensée-parole-acte) .
Et l'être se manifeste par la "pensée-parole-acte "
Et la "pensée-parole-acte" crée celui que tu prétend dire que tu es .
Ainsi donc ,celui qui prétend dire qu'il est ceci ou cela ... ses pensées ,paroles ,actes constituent SON JUGEMENT c'est à dire en d'autres termes Sa preuve .
Le JUGE c'est NOUS même !
Un être évolué spirituellemnt est CELUI qui arrive à faire correspondre consciemment l'interaction :
ÊTRE <--------------------->pensée -parole-acte et ce ,sans discordance .
Si tu es ce que tu dis être manifeste-le par tes pensées ,tes paroles et tes actes .
Ce qui vient d'être écrit ici est à mon avis complètement faux, c'est un non-sens. L'auteur raisonne comme si nous existions indépendament de tout, des Autres, de notre environnement et surtout de Dieu. C'est le raisonnement d'un athée, et à mon avis il ne tient pas la route deux secondes. Il semble logique, il est simple mais il est faux. A l'origine de tous les maux de nos sociétés modernes, au passage.
Il faut je crois aller plus loin et réaliser qu'il n'existe aucun désir métaphysique spontané. Aucun.
La ligne droite entre
individu -> désir -> acte -> objet de l'acte que l'auteur trace n'existe pas selon moi. Il y a toujours une origine du désir et cette origine est
extérieure au sujet, elle n'est pas située sur cette ligne droite. Cette origine de nos désirs ne peut être que de deux natures, en vérité:
- humaine
- divine
Personne ne prendra comme modèle un chien, une plante, un immeuble ou la pluie. Nos modèles sont soit certains de nos semblables, soit Dieu, soit la plupart du temps un mélange des deux.
L'homme sage est croyant, et l'homme croyant tâche d'agir en fonction des désirs qui lui viennent par la médiation de Dieu, et de ne point obéir aux désirs qui lui viennent par mimétisme - positif ou négatif - d'un autre homme.
On pourra peut-être utiliser cette définition de la foi et à partir de là, reparler du Jugement dernier, du Bien et du Mal.
La Vérité n'est donc pas dans les Actes, mais dans la Foi. Le Bien est dans la Foi. L'Acte
en lui-même n'est ni bien ni mal, il ne l'est qu'à la lumière de la Foi.
Un robin des bois médiatique qui protège et aide les pauvres avec en toile de fond le désir sourd et non-dit d'être reconnu, d'être célèbre, qu'il cachera souvent derrière une fausse humilité de façade, agira d'une façon qui paraîtra bonne aux autres hommes, quoique animé au fond par une intention négative. Les conséquences de ses Actes font le Bien mais cet être est rongé par le Mal. De bons Actes ne rendent donc pas Bon, Dieu seul sait et le Jugement réservera bien des surprises.
En Christ,
Saturnin