Re: Le personnage
Posté : 02 août24, 02:30
Ce n'est pas tout d'affirmer et de régler la question par un coup de savonnette...gzabirji a écrit : ↑01 août24, 18:10 A-t-on vraiment besoin de "conclusion intellectuelle théorique" pour apprécier le goût d'une pomme ?
L'emploi ici du terme "aléatoire" est uniquement conventionnel. Le simple fait qu'un nombre dit "aléatoire" soit généré par une machine implique qu'il n'est justement pas aléatoire, mais qu'il paraît l'être seulement. Tout comme les boules du loto qui, contrairement à ce que tu peux lire à droite et à gauche, ne sortent pas de manière aléatoire. Ce n'est qu'une apparence, une "illusion d'aléatoire".
L'article justement fait la distinction. Et je trouve l'analogie de la loterie plutôt mal choisie (je suis d'accord avec toi sur ce point)... En d'autres mots, il m'est évident qu'il n'y a pas de hasard quant à la loterie. Et je suis d'avis qu'à travers un déterminisme dont nous ne sortons pas (cadre nécessaire), il existe tout de même une certaine marge de manoeuvre (déterminisme relatif), ce que tu n'as pas encore reconnu ou remplacé qui viendrait rendre compte de la distinction...
Ce que tu ne vois pas ou refuses de voir, c'est que je considère qu'il y a plus qu'un déterminisme absolu... Alors que tu ne t'es pas clairement positionné à ce sujet, donnant l'impression que tu adhères plutôt à l'idée...
Je ne crois pas au hasard... Ce qui ne m'empêche pas de considérer qu'il ''existerait'' peut-être, mais dans des contextes tout à fait particuliers... Ma considération est de l'ordre de l'opinion, de l'exploration, non de la croyance... Tu embrouilles les cartes...Mais si réellement tu crois que le hasard existe, alors il est totalement inutile que je me fatigue à tenter de te faire entendre raison sur ce point. La croyance l'emporte toujours sur la raison, jusqu'à ce qu'elle finisse par s'étioler de manière totalement naturelle.
Tu fais ce que tu veux ou plutôt tu réponds à ce que tu n'es pas... Je tire ça de ma compréhension de tes propos. Quelle valeur peut-on alors en tirer? Et toi, tu te fondrais là-dessus pour prétendre à quelque vérité? Et ici, tu ne ferais donc que quoi? Réagir à ton émotivité? À ta volonté d'en imposer? T'es donc pas là pour discuter?
Ai-je à m'excuser de ne pas adhérer à ce qui ne colle pas? Ne sommes-nous pas où nous en sommes, compte tenu de ce que nous sommes?
Et si, au fond, personne n'est libre, qui sommes-nous pour juger? Ne sommes-nous pas victimes de nos impératifs? Quoi que fassions, sommes-nous condamnés? N'est-ce pas ce que tu crois, absolument?
Que peut-on alors contre les conditionnements? Gagnerons-nous en liberté en nous en défaisant?