Cova Florian a écrit :J'ai tellement envie de me cacher derrière mes livres et les arguments d'autorité pour ne pas chercher et réfléchir par moi-même que c'est pour ça que j'ai lâché la philosophie pour faire des sciences cogntives... C'est
Moi je fais preuve d'humilité : j'arrive à concevoir que des gens ont sorti des arguments intéressants avant nous et qu'apprendre ce qu'ils ont dit peut m'apporter quelque chose. Vous, vous dites : j'ai pas besoin de faire de l'histoire de la philo, j'ai pas besoin d'apprendre, j'ai une thèse super révolutionnaire que j'ai trouvé moi tout seul... quel modeste !
Que vous ayiez ridiculisé un prof de philo... ne prouve rien (les personnes ne sont pas les thèses, tous les profs de philo n'ont pas les mêmes). Ensuite, vu comment vous vous comportez sur le forum (et que qqun me contredise s'il n'est pas d'accord avec ce que je vais dire), je pense qu'il est fort possible que ce soit vous qui vous soyiez ridiculisé... mais que vous ne vous en êtes pas rendu compte.
je m'appele poflic. je fais la vaissele. c'est de l'orgeuil? j'ai pas besoin de reponse, apparemment tu ignores qu'il n'y a pas de situation honteuse pour un chercheur de la verité.
tu es libre d'emettre tes opinions. te repondre m'a rendu comme toi, meme si c'etait dans un soucis objectif de discuter des possibilités.
le silence est la meilleur maniere de discuter avec tu sais qui, pour eviter de passer pour tu sais qui afin d'eviter tu sais quoi. lis epictete, ca t'apportera pas la sagesse, mais ca t'apportera du moins un apercu:
LE MANUEL D'ÉPICTÈTE
I
1.— Parmi les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non. De nous, dépendent la pensée, l'impulsion, le désir, l'aversion, bref, tout ce en quoi c'est nous qui agissons ; ne dépendent pas de nous le corps, l'argent, la réputation, les charges publiques, tout ce en quoi ce n'est pas nous qui agissons.
2.— Ce qui dépend de nous est libre naturellement, ne connaît ni obstacles ni entraves ; ce qui n'en dépend pas est faible, esclave, exposé aux obstacles et nous est étranger.
3.— Donc, rappelle-toi que si tu tiens pour libre ce qui est naturellement esclave et pour un bien propre ce qui t'est étranger, tu vivras contrarié, chagriné, tourmenté ; tu en voudras aux hommes comme aux dieux ; mais si tu ne juges tien que ce qui l'est vraiment — et tout le reste étranger —, jamais personne ne saura te contraindre ni te barrer la route ; tu ne t'en prendras à personne, n'accuseras personne, ne feras jamais rien contre ton gré, personne ne pourra te faire de mal et tu n'auras pas d'ennemi puisqu'on ne t'obligera jamais à rien qui pour toi soit mauvais.
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LIII
En toute occasion, rappelle-toi ces mots :
« Emmène-moi, Ô Zeus ! et toi, Ô Destinée !
Où vous avez formé le voeu de me conduire.
Je vous suivrai sans peur. Mais si, par lâcheté,
Je résiste, je sais qu'il faut vous obéir. »
2.— « L'homme qui, sachant qu'il doit mourir, sait quitter la vie dignement.
On le nomme sage car il connaît les secrets des dieux. »
3.— « Eh bien, Criton, si c'est la volonté des dieux, qu'il en soit ainsi. »
4.— « Anytos et Mélitos peuvent me tuer, ils ne peuvent me nuire. ».