agécanonix,a écrit :Quand Jésus utilise l'image de la Gehenne, il innove, puisque la géhenne n'est pas dans l'imagerie religieuse de l'époque.
C'est un simple décharge à ciel ouvert de Jérusalem.
Vous êtes pris en flagrant délit d'inexactitude qui vous caractérise tant, une affirmation gratuite et fausse. Par pitié arrêtez de dire des inepties ...
Bien que l'idée d'une rétribution divine des bons et des impies figure déjà dans la Bible hébraïque, notamment dans Da 12,2, l'idée d'un séjour des morts distinct du Sheol (dans lequel se retrouvent tous les morts sans distinction), n'apparait pas sur papier avant la littérature apocalyptique, un genre florissant dans la culture juive post-exilique. La présence de thèmes communs à celle-ci et à la littérature rabbinique, qui frappe pourtant d'anathème quiconque étudie ces livres non-canonisés, ainsi qu'aux Évangiles, suggère que ces idées étaient fortement répandues dans la population.
Il semble y avoir deux définitions de la Géhenne :
Le Livre d'Énoch13 décrit un Sheol divisé en quatre compartiments: dans le premier, les justes accomplis attendent avec allégresse le Jour du Jugement, dans le second, les personnes modérément bonnes attendent leur récompense, dans le troisième, le Guehinnom, les pécheurs sont punis et attendent leur jugement lors de la résurrection, le quatrième étant un lieu de tourments et d'opprobre éternels pour ceux qui ne méritent même pas la résurrection.
La littérature juive alexandrine identifie cette Géhenne à l'Hadès, qui désigne aussi le Sheol dans la Septante.
D'autre part, toujours dans le Livre d'Énoch, la Guéhenne semble encore se situer dans la vallée de Hinnom, lieu maudit parmi toutes les vallées saintes, mais il s'agit là du lieu de tourment éternel suivant le Jugement Dernier. C'est également en ce sens que l'entend l'auteur de 4 Ezra.
La Géhenne dans le Nouveau Testament
La γεέννα se trouve mentionnée une douzaine de fois dans le Nouveau Testament, et est généralement rendue par le mot Enfer (Louis Segond conserve toutefois l'appellation « géhenne »), bien que, dans certaines occurrences, Jésus puisse faire référence à la Vallée de Hinnom elle-même.
Dans saint Marc au chapitre 9 versets 43-50, Jésus fait référence trois fois à la Géhenne : « Et si ta main est pour toi une occasion de chute, coupe-la. Mieux vaut pour toi entrer manchot dans la vie éternelle que de t’en aller dans la géhenne avec tes deux mains, là où le feu ne s’éteint pas. »
La géhenne est communément synonyme de tortures, d'intenses souffrances. Pour d'autres, comme les Témoins de Jéhovah, elle est le symbole d'une destruction totale, complète.
https://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9henne