Ceci est la majeure de mon argument (la première proposition du syllogisme). Et j'ai bien expliqué par où elle se prouvait: "La majeure est tiré du fait que..." Ce n'est donc pas seulement une supposition.Agnos a écrit : Tout cela reste cependant à prouver... Tu te contentes d'accorder des "suppositions" avec ta foi, c'est pas très scientifique...
C'est là l'objection la plus tentante à mes yeux, et je n'ai pas manqué de me poser la question. Démocrite l'a formulé "officiellement" avec son atomisme. Mais là, il y a une confusion. Les atomes ne sont pas les particules fondamentales d'"être" qui composent l'"être" de toutes choses; ce sont des êtres comme les autres, qui n'ont pas toujours existé, qui sont sujets à changement, et de ce fait n'existe pas nécessairement, donc pas par eux-mêmes. Ils n'existent pas parce qu'ils sont; il n'y a pas identification de l'essence et de l'existence en eux; la preuve en est qu'ils n'ont pas toujours existé. Par ailleurs, l'ultimement petit, quand on le cherche, nous échappe constamment. D'après la théorie M, il s'agit simplement de cordes qui vibrent dans plusieurs dimensions, de choses extrêmement abstraites. D'autres modèles plus classiques les décrivent en termes de probabilités et d'équations plutôt qu'en termes de particules matérielles indestructibles. Notre Univers, tant dans l'infiniment petit que dans l'infiniment grand, semble devenir évanescent. Il échappe à toute perception; il n'est que vide et mouvement. Il n'a pas de fondement stable en lui-même. Les progrès de la science rendent chaque jour plus évidente, plus flagrante, l'erreur de Démocrite.Falenn a écrit :Si, l'ultimement petit (qui, n'étant pas composé, n'est pas le résultat d'autre chose).
En somme, ce n'est pas sur le plan matériel que je parle, mais sur le plan de l'être; associer "être" et "matière" est l'erreur du mécanicisme de Démocrite.