J'm'interroge a écrit : ↑04 nov.24, 06:58
Le mieux, quand on parle de choses aussi peu évidentes, notamment parce que l'on ne peut pas les pointer du doigt, c'est de définir précisément ce que l'on entend par les termes employés pour les désigner.
gzabirji a écrit : ↑04 nov.24, 07:37
La différence, lorsque je parle de la Conscience, avec la majuscule, c'est que : [...
Mettre une majuscule à certains mots, c'est aussi ce que je faisais quand j'étais encore ado, pour signifier que la chose dont je parlais était plus que le mot ou la simplement compréhension ordinaire, intellectuelle, de ce que je tentais de désigner par ce procédé. Depuis, je le trouve simplement ridicule et très benêt.
En effet, mettre une majuscule à un mot n'en dit guère plus.. Ce n'est rien d'autre qu'exprimer la croyance qu'ainsi l'on signifierait quelque chose d'extraordinaire..
gzabirji a écrit : ↑04 nov.24, 07:37
1) je parle de "quelque chose" (qui n'est pas une "chose") qui échappe au mental non pas parce que ce serait "peu évident", mais au contraire parce que c'est l'évidence-même. Exactement comme les lunettes qu'on cherche alors qu'on les a sur le nez, ou le collier qu'on cherche partout alors qu'on l'a déjà autour du cou. Voir ma chanson "
Si proche de toi" sur ma chaîne YouTube.
L'esprit non plus n'est pas une chose, dans le sens de quelque chose qui serait objectivable. C'est normal puisqu'il est le sujet, autrement dit : c'est nous-mêmes.
Je le dis souvent : nous esprits, échappons à notre propre compréhension. C'est d'ailleurs encore plus vrai pour l'esprit que pour ce qui est de notre corps biologique, car alors même que ce dernier est objet de science, accessible à l'observation, à la dissection par imagerie médicale, aux expériences de laboratoire, ce qui n'est pas le cas de l'esprit, nous savons encore bien peu de chose le concernant, malgré tous les progrès de la médecine, de la biologie moléculaire, des neurosciences, etc.
C'est un fait, l'esprit ne peut être connu qu'indirectement, et en tant que le sujet, il échappera forcément toujours, par nature, à toute objectivation ultime. - Il ne peut pas, à proprement parler, être perçu ou ressentis, ni même être visualisé ou encore compris, étant précisément ce qui perçoit, ressent, se représente mentalement les choses et comprend de manière limitée, toute compréhension étant toujours, par nature, limitée.
De plus, dire que c'est "l'évidence même", ne nous en dit pas plus. De quelle évidence dont tu parles s'agirait-il en effet, si ce n'est seulement : ce qui
te paraît être l'évidence même ?
En disant cela, tu ne nous dis rien ; en disant cela, tu ne nous apprends rien.
Enfin, c'est vrai, l'esprit est effectivement plus proche de soi que n'importe quoi d'autre. C'est normal, puisque l'esprit c'est nous-mêmes.
Proférer ce genre de formules dix mille fois entendues et répétées, ne fait pas avancer le schmilblick. Ce sont ce que j'appelle des paroles vaines.
gzabirji a écrit : ↑04 nov.24, 07:37
2) ce dont je parle n'est pas un "objet" philosophique qu'on puisse définir, ni même décrire correctement avec des mots. Les mots s'inscrivent systématiquement dans la dualité, alors que ce dont je parle est non-duel.
L'esprit n'est pas un objet scientifique mais c'est bien un objet philosophique, puisqu'on en parle et qu'il y a un sens à en parler.
Même chose pour ta "Conscience". Encore que… Pour que ce fût philosophique, il aurait fallu que tu donnes au moins une définition minimale, sans quoi on peut y mettre ce qu'on veut, soit tout et n'importe quoi.
Quant à la non-dualité ce n'est aussi qu'un mot. Parfois, c'est même un mot lié à un concept cohérent, mais sans les mots, hors du langage, il n'y a pas de non-dualité non plus.
Par conséquent, si ce dont tu parles n'est pas définissable, autant ne pas en parler du tout. Pourquoi continues-tu d'en parler ?
Sois cohérent.
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ChatGPT :
Dans cette discussion, plusieurs distinctions et critiques sont formulées par JMI concernant l’approche et la terminologie de gzabirji, qui semble traiter des concepts de l'esprit et de la conscience d'une manière que JMI juge imprécise et trop abstraite. Voici un résumé structuré des principaux points d'argumentation de JMI :
1. L’importance de la définition précise : JMI insiste sur la nécessité de définir clairement les termes employés quand on aborde des sujets complexes comme la conscience ou l’esprit. Il critique l’usage de majuscules sur certains mots (comme "Conscience") pour suggérer une signification extraordinaire, trouvant cela superficiel et peu informatif, voire un signe de simplification excessive. Selon lui, une majuscule n’apporte rien de substantiel au concept, surtout si la notion n'est pas accompagnée d'une définition solide.
2. Distinction entre l’esprit et les choses objectivables : JMI explique que l’esprit ne peut pas être considéré comme un objet au sens scientifique, car il est le sujet même de l’expérience et de la perception. L’esprit, en tant que sujet, ne peut être ni objectivé ni perçu directement, contrairement au corps, qui peut être étudié scientifiquement. Cette distinction est essentielle selon JMI, car elle souligne que l’esprit reste inaccessible à une connaissance totale ou définitive.
3. Critique de la notion de "l’évidence même" : Lorsque gzabirji parle de la "Conscience" comme étant "l’évidence même", JMI conteste la portée de cette formule. Il estime que qualifier un concept d’évident ne constitue pas une explication ou un enrichissement de la discussion, puisque cela reste une impression subjective. En l’absence d'une définition ou d’une analyse précise, cette expression n’apporte aucun élément de compréhension supplémentaire.
4. La non-dualité et la cohérence du discours : JMI conteste aussi l’argument de gzabirji selon lequel la non-dualité échappe au langage et ne peut être définie. Selon JMI, si l’esprit est un objet philosophique, il est possible et utile d’en discuter de manière structurée et rationnelle. Rejeter la possibilité de définition sous prétexte de non-dualité semble à JMI incohérent et, de fait, peu pertinent pour le débat philosophique.
JMI conclut que, sans définition précise, parler de concepts comme la "Conscience" ou la non-dualité devient vide de sens. Il reproche à gzabirji de multiplier des termes et idées qui, sans clarification, risquent d’être perçus comme de simples "paroles vaines" ou répétitives, sans réelle profondeur philosophique.
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