Posté : 12 août07, 20:28
Voilà encore qui illustre ce que je disais hier :
Le « malgré nos désirs » renforce l’hétéronomie : ce qui est en nous serait mauvais, nous devons obéir à notre « père ».
La seule alternative présentée à la soumission est l’orgeuil, « se croire supérieur ». On n'envisage que la hiérarchie.
Or, ce que je proposais était de ne se croire ni supérieur, ni inférieur, de ne pas considérer de hiérarchie de valeur : abolir la notion même de supérieur et d’inférieur. Cela nécessite bien sûr une petite révolution intérieure, d’où la difficulté, j’imagine. Mais le progrès de la sagesse a toujours été à ce prix.
C’est bizarre, mais quand je prends ma voiture, je ne dépasse pas les 180 km heures, je ne mets pas la musique à fond, je ne picole pas etc. Pourtant, je suis athée… Il se trouve simplement que ce qui « en moi » détermine mon éthique est le souci de préserver ma santé, de ne pas nuire, d'aider autrui etc.
Les parents sont généralement plus sages que leur progéniture en bas âge. D’où l’instinct, en nous, de suivre celui qui nous semble plus sage. Cela augmente les chances de survie de l’enfant. Mais lorsque l’enfant grandit, il arrive à penser par lui-même d’une façon satisfaisante, et ses parents n’étant pas parfaits, il arrive que ses choix soient encore meilleurs que ceux de ses parents, d’où l’instinct d’émancipation qui caractérise l’adolescence. L’adolescent fait plein de bêtises (il apprend alors par l’expérience), mais pas seulement, il peut faire des découvertes intéressantes que ne lui aurait pas permis le respect aveugle de la tradition. C’est ainsi que notre espèce progresse. En suivant la tradition tant que l’on n’est trop ignorant (pour survivre), en se libérant de la tradition lorsque l’on devient plus sage (pour progresser et survivre à plus long terme).
Moka, tu prétends « proposer un raisonnement purement scientifique », mais ce n’est pas ce que je constate dans tes propos. Ton évocation des zoologistes, je n’ai pas compris où elle menait.
Je lis par contre, une suite d’affirmations « parachutées », du genre :
« aux quelles nous devons nous soumettre si nous voulons réellement mener la vrai vie »
« que faut t'il rappelé nous a etes donné »
« le coran ,donne l'explication ,le but de cet existence»
Ce n’est pas ce que j’appelle un raisonnement scientifique… un raisonnement scientifique consiste à démontrer avant d’affirmer.
Pourquoi y aurait-il une « vraie » vie, un « but de L’existence ». Pourquoi ce qui te semble préférable serait-il « vrai » ? Pourquoi le but qui convient à ton existence, aujourd’hui, serait-il le but de l’existence ?
A mon humble avis, qui ne résulte de ma modeste observation du monde, les « bêtises » que font les hommes (guerres, crimes etc.) résultent essentiellement de deux choses : l’égoïsme et le sectarisme.
Le sectarisme, c’est la prétention à détenir « la vérité », c’est l’excès d’assurance. Un peu comme le gamin qui fait du 180km/h, que ce soit parce qu’il n’a pas écouté les conseils de son père, ou parce que son père (peu sage lui-même) l’a incité à le faire et qu’il l’a écouté aveuglément (assurance dans la valeur des propos de son père)…
La sagesse c’est être prudent vis à vis de ses propres opinions et de celles des autres.
Dieu ayant pu être inventé par l’homme (pour la raison que j’évoquais hier : besoin du père), il importe d’être prudent par rapport à ce que « Dieu » nous commande de faire. (surtout si les dires qui lui sont attribués remontent à une époque ancienne et quelque peu violente…)
La prudence doit être appliquée à tout.
Le sectarisme est un aveuglement qui nous empêche de considérer certaines possibilités (souvent à cause de certains besoins affectifs).
Dans le fonctionnement psychologique que je relevais comme étant à l'origine des grands monothéismes, le fait que nous « ayons eu le choix » est capital : c’est nécessaire à ce qu’il y ait « désobéissance »… rapport parent/enfant…moka a écrit :nous avons eu le choix entre obeir et dans ce cas nous serons les meilleurs creatures de dieu mieux même que les anges parce que nous avons eu le choix et nous avons choisi la bonne alternative malgre nos desirs nos tentation et le complot du diable. Si au contraire on se crois superieur et l'orgeuil sans raison nous prend ,nous aurions alors echoué..
Le « malgré nos désirs » renforce l’hétéronomie : ce qui est en nous serait mauvais, nous devons obéir à notre « père ».
La seule alternative présentée à la soumission est l’orgeuil, « se croire supérieur ». On n'envisage que la hiérarchie.
Or, ce que je proposais était de ne se croire ni supérieur, ni inférieur, de ne pas considérer de hiérarchie de valeur : abolir la notion même de supérieur et d’inférieur. Cela nécessite bien sûr une petite révolution intérieure, d’où la difficulté, j’imagine. Mais le progrès de la sagesse a toujours été à ce prix.
Apparemment, celui qui ne suivrait pas les injonctions du chef suprême, ne ferait que des bêtises…moka a écrit :l'athé serait le gamain qui une fois son pere lui donne la petite voiture pour transporter une marchandise juste pour le le magasin au fond de la rue et de revenir . il se crois maitre des lieu s'installe dans la voiture met la musique a fond , depasse les 180 kh, decide d'aller en boite pou passer une nuit des plus folle ,il picole et s'eclate, hebété completement sous se met en route et malheuresement il renverse quelques pietons fonce dans le mur le reste c'est a vous de l'imaginer .
C’est bizarre, mais quand je prends ma voiture, je ne dépasse pas les 180 km heures, je ne mets pas la musique à fond, je ne picole pas etc. Pourtant, je suis athée… Il se trouve simplement que ce qui « en moi » détermine mon éthique est le souci de préserver ma santé, de ne pas nuire, d'aider autrui etc.
Les parents sont généralement plus sages que leur progéniture en bas âge. D’où l’instinct, en nous, de suivre celui qui nous semble plus sage. Cela augmente les chances de survie de l’enfant. Mais lorsque l’enfant grandit, il arrive à penser par lui-même d’une façon satisfaisante, et ses parents n’étant pas parfaits, il arrive que ses choix soient encore meilleurs que ceux de ses parents, d’où l’instinct d’émancipation qui caractérise l’adolescence. L’adolescent fait plein de bêtises (il apprend alors par l’expérience), mais pas seulement, il peut faire des découvertes intéressantes que ne lui aurait pas permis le respect aveugle de la tradition. C’est ainsi que notre espèce progresse. En suivant la tradition tant que l’on n’est trop ignorant (pour survivre), en se libérant de la tradition lorsque l’on devient plus sage (pour progresser et survivre à plus long terme).
Moka, tu prétends « proposer un raisonnement purement scientifique », mais ce n’est pas ce que je constate dans tes propos. Ton évocation des zoologistes, je n’ai pas compris où elle menait.
Je lis par contre, une suite d’affirmations « parachutées », du genre :
« aux quelles nous devons nous soumettre si nous voulons réellement mener la vrai vie »
« que faut t'il rappelé nous a etes donné »
« le coran ,donne l'explication ,le but de cet existence»
Ce n’est pas ce que j’appelle un raisonnement scientifique… un raisonnement scientifique consiste à démontrer avant d’affirmer.
Pourquoi y aurait-il une « vraie » vie, un « but de L’existence ». Pourquoi ce qui te semble préférable serait-il « vrai » ? Pourquoi le but qui convient à ton existence, aujourd’hui, serait-il le but de l’existence ?
A mon humble avis, qui ne résulte de ma modeste observation du monde, les « bêtises » que font les hommes (guerres, crimes etc.) résultent essentiellement de deux choses : l’égoïsme et le sectarisme.
Le sectarisme, c’est la prétention à détenir « la vérité », c’est l’excès d’assurance. Un peu comme le gamin qui fait du 180km/h, que ce soit parce qu’il n’a pas écouté les conseils de son père, ou parce que son père (peu sage lui-même) l’a incité à le faire et qu’il l’a écouté aveuglément (assurance dans la valeur des propos de son père)…
La sagesse c’est être prudent vis à vis de ses propres opinions et de celles des autres.
Dieu ayant pu être inventé par l’homme (pour la raison que j’évoquais hier : besoin du père), il importe d’être prudent par rapport à ce que « Dieu » nous commande de faire. (surtout si les dires qui lui sont attribués remontent à une époque ancienne et quelque peu violente…)
La prudence doit être appliquée à tout.
Le sectarisme est un aveuglement qui nous empêche de considérer certaines possibilités (souvent à cause de certains besoins affectifs).