Re: les incroyants iront forcément en enfer ?
Posté : 22 juin09, 22:17
L’enfer n’est pas une spécificité d’une religion mais des religins monothéistes,
Le départ d’un prolongement de la vie terrestre. Puis apparaît le thème du jugement des actes du vivant et de la " pesée de l’âme " conduisant à une répartition entre élus et damnés. Un espace spécifique est alors affecté à ces derniers, condamnés en raison de leurs fautes à des souffrances et supplices éternels.
L’ enfer chrétien :
Saint Jean-Baptiste, pour pousser à la pénitence, avait déjà prêché la colère future et le feu où sera précipité l’arbre infructueux, et la fournaise inextinguible qui consumera la paille rejetée par le vanneur ; or, celui-ci va venir nettoyer parfaitement son air. Luc., III, 7, 9, 17 ; cf. Math., III, 10, 12 ; Joa., III, 36.
1. Exhortations.– Jésus commence par prêcher la bonne nouvelle du royaume qui s’approche, qui se réalise enfin dans l’humanité ; il y prépare les âmes ; il en promulgue la loi et il exhorte sans cesse à la pratique de cette loi. Il propose pour cela à ses auditeurs des motifs divers ; l’un des plus souvent invoqués est tiré du salut éternel qui est en jeu. Il y a, en effet, un état de péché qui pour l’éternité n’a pas de rémission, mais rendra coupable d’un crime éternel. Marc, III, 29. Cf. Matth., XII, 32 ; Joa., VIII, 20-24, 35. Et le crime irrémissible aura son châtiment éternel, la géhenne de feu. Dans le sermon sur la montagne, en effet, le Maître recommande, sous peine de supplice terrible, la charité fraternelle Math., v, 22. Il ordonne de même la chasteté à tout prix, fallut-il sacrifier son œil droit et sa main, objets de scandale, pour que le corps ne soit pas jeté dans la géhenne. Math., v, 29, 30. Avant de conclure cette promulgation de la loi nouvelle, Notre seigneur ouvre enfin la perspective de deux avenirs différents : aux uns, le royaume des cieux, aux autres l’éloignement de Jésus qui ne les connaît pas. Math., VII, 21-23.
Aux Douze qu’il envoie prêcher, il enseigne à craindre celui qui peut tuer l’âme et le corps pour la géhenne. Math., x, 28.
Mais le résumé le plus vigoureux de ces exhortations morales se trouve dans Marc, IX, 42-48. Cf. Math., XVIII, 8-9. Le Maître veut prémunir de nouveau ses disciples contre le scandale, cette grande cause de la perte des âmes : "Si ta main te scandalise, dit-il, coupe-la ; il vaut mieux entrer manchot dans la vie (éternelle) que d’aller avec ses deux mains dans la géhenne, dans le feu ne s’éteint pas." Le même refrain est répété après deux couplets que le parallélisme rend de plus en plus poignants : "Et si ton pied te scandalise, coupe-le; il vaut mieux entrer estropié dans la vie (éternelle) que d’être jeté avec deux pieds dans la géhenne du feu inextinguible, où le ver ne meurt pas et leur feu ne s’éteint pas. Et si ton œil te scandalise, arrache-le ; il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté dans le géhenne (du feu), où leur ver ne meurt pas et leur feu ne s’éteint pas. Oui, tous seront salés pour le feu comme on sale des victimes avec du sel." En face du royaume de Dieu où la vie, il y aura éternellement un enfer de feu inextinguible, et de ver rongeur indestructible, supplice éternelle des damnés.
Math., XXV, 14, 30 ; cf. Luc., XIX, 1-28. Aux bons serviteurs, qui font valoir leurs talents, la joie du Seigneur ; aux serviteurs négligents et inutiles, les ténèbres extérieures avec les pleurs et les grincements de dents.
Il y aura donc des réprouvés. Du nombre seront les pharisiens hypocrites qui font des païens convertis des fils de géhenne. Math., XXIII, 15. Serpents, race de vipère, le Christ, ému de la perte des âmes, les anathématise, ils n’échapperont pas à la sentence de la géhenne (condamnation à l’enfer).
ette perdition est la peine du dam, plus terrible que celle du feu. Voici encore des traces certaines de la pensée de l’enfer éternel dans le quatrième Évangile. Celui qui ne croit pas au Fils, n’aura pas la vie éternelle, mais la colère de Dieu demeurera sur lui, III, 36. Les Juifs qui mourront dans leurs péchés, ne pourront venir où il va, VIII, 21-24. Le péché rend esclave et l’esclave ne demeure pas toujours comme les fils dans la maison, VIII, 34, 35. Les disciples, qui ne demeureront pas attachés au Maître comme des branches au cep, seront jetés dehors comme des branches stériles ; ils dessécheront, on les recueillera pour les jeter au feu où ils brûleront, XV, 2, 6 ; cf. III, 18 ; V, 22-25, 29 ; IX, 39 ; XII, 31, 46, 48, etc.
il y en a encore et encore mais je m’rrete là…
Le départ d’un prolongement de la vie terrestre. Puis apparaît le thème du jugement des actes du vivant et de la " pesée de l’âme " conduisant à une répartition entre élus et damnés. Un espace spécifique est alors affecté à ces derniers, condamnés en raison de leurs fautes à des souffrances et supplices éternels.
L’ enfer chrétien :
Saint Jean-Baptiste, pour pousser à la pénitence, avait déjà prêché la colère future et le feu où sera précipité l’arbre infructueux, et la fournaise inextinguible qui consumera la paille rejetée par le vanneur ; or, celui-ci va venir nettoyer parfaitement son air. Luc., III, 7, 9, 17 ; cf. Math., III, 10, 12 ; Joa., III, 36.
1. Exhortations.– Jésus commence par prêcher la bonne nouvelle du royaume qui s’approche, qui se réalise enfin dans l’humanité ; il y prépare les âmes ; il en promulgue la loi et il exhorte sans cesse à la pratique de cette loi. Il propose pour cela à ses auditeurs des motifs divers ; l’un des plus souvent invoqués est tiré du salut éternel qui est en jeu. Il y a, en effet, un état de péché qui pour l’éternité n’a pas de rémission, mais rendra coupable d’un crime éternel. Marc, III, 29. Cf. Matth., XII, 32 ; Joa., VIII, 20-24, 35. Et le crime irrémissible aura son châtiment éternel, la géhenne de feu. Dans le sermon sur la montagne, en effet, le Maître recommande, sous peine de supplice terrible, la charité fraternelle Math., v, 22. Il ordonne de même la chasteté à tout prix, fallut-il sacrifier son œil droit et sa main, objets de scandale, pour que le corps ne soit pas jeté dans la géhenne. Math., v, 29, 30. Avant de conclure cette promulgation de la loi nouvelle, Notre seigneur ouvre enfin la perspective de deux avenirs différents : aux uns, le royaume des cieux, aux autres l’éloignement de Jésus qui ne les connaît pas. Math., VII, 21-23.
Aux Douze qu’il envoie prêcher, il enseigne à craindre celui qui peut tuer l’âme et le corps pour la géhenne. Math., x, 28.
Mais le résumé le plus vigoureux de ces exhortations morales se trouve dans Marc, IX, 42-48. Cf. Math., XVIII, 8-9. Le Maître veut prémunir de nouveau ses disciples contre le scandale, cette grande cause de la perte des âmes : "Si ta main te scandalise, dit-il, coupe-la ; il vaut mieux entrer manchot dans la vie (éternelle) que d’aller avec ses deux mains dans la géhenne, dans le feu ne s’éteint pas." Le même refrain est répété après deux couplets que le parallélisme rend de plus en plus poignants : "Et si ton pied te scandalise, coupe-le; il vaut mieux entrer estropié dans la vie (éternelle) que d’être jeté avec deux pieds dans la géhenne du feu inextinguible, où le ver ne meurt pas et leur feu ne s’éteint pas. Et si ton œil te scandalise, arrache-le ; il vaut mieux entrer borgne dans le royaume de Dieu que d’être jeté dans le géhenne (du feu), où leur ver ne meurt pas et leur feu ne s’éteint pas. Oui, tous seront salés pour le feu comme on sale des victimes avec du sel." En face du royaume de Dieu où la vie, il y aura éternellement un enfer de feu inextinguible, et de ver rongeur indestructible, supplice éternelle des damnés.
Math., XXV, 14, 30 ; cf. Luc., XIX, 1-28. Aux bons serviteurs, qui font valoir leurs talents, la joie du Seigneur ; aux serviteurs négligents et inutiles, les ténèbres extérieures avec les pleurs et les grincements de dents.
Il y aura donc des réprouvés. Du nombre seront les pharisiens hypocrites qui font des païens convertis des fils de géhenne. Math., XXIII, 15. Serpents, race de vipère, le Christ, ému de la perte des âmes, les anathématise, ils n’échapperont pas à la sentence de la géhenne (condamnation à l’enfer).
ette perdition est la peine du dam, plus terrible que celle du feu. Voici encore des traces certaines de la pensée de l’enfer éternel dans le quatrième Évangile. Celui qui ne croit pas au Fils, n’aura pas la vie éternelle, mais la colère de Dieu demeurera sur lui, III, 36. Les Juifs qui mourront dans leurs péchés, ne pourront venir où il va, VIII, 21-24. Le péché rend esclave et l’esclave ne demeure pas toujours comme les fils dans la maison, VIII, 34, 35. Les disciples, qui ne demeureront pas attachés au Maître comme des branches au cep, seront jetés dehors comme des branches stériles ; ils dessécheront, on les recueillera pour les jeter au feu où ils brûleront, XV, 2, 6 ; cf. III, 18 ; V, 22-25, 29 ; IX, 39 ; XII, 31, 46, 48, etc.
il y en a encore et encore mais je m’rrete là…