Re: Au nom du père du fils et du saint esprit, un Ajout tard
Posté : 07 août13, 03:25
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quel page il question du rajout tardif?
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Arlitto a écrit :Extrait du livre d'Eusèbe de Césarée "DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE" - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον...Sur Matthieu 28:19.
Maintenant exposons encore une preuve nouvelle. Vous dites donc que Jésus fut un magicien, vous l'appelez un subtil enchanteur et un fourbe adroit ! Fut-il donc l'inventeur de cette triste science? Ou faut-il, comme cela est juste, la rapportera d'autres? Car si, dépourvu du secours d'un maître, ce personnage a découvert cet art, sans qu'il le tînt d'un homme, ni qu'il le dût à d'autres plus anciens, comment ne pas confesser qu'il fût Dieu, lui qui sans livres, sans leçons et sans maîtres, devina et s'appropria de telles connaissances? Notre faiblesse ne peut ici bas, sans ces secours, comprendre même un art d'expérience, une science un peu élevée, ni même en acquérir les premiers éléments : bien moins encore peut-elle saisir ce qui surpasse notre nature. A-t-on jamais trouvé un grammairien qui n'ait point eu de maître, un rhéteur qui n'ait été formé à une école, un médecin, ou encore un architecte ou un artiste, qui le soient devenus d'eux-mêmes? Et cependant tout cela est bien petit et se rapporte à l'homme. Mais dire que l'auteur de la vraie religion, qui a mu#39;est-ce pas avouer et attester qu'en lui résidait quelque chose de divin et bien supérieur aux forces humaines? Supposez-vous qu'il s'instruisit dans la société de magiciens, qu'il pénétra les secrets de l'Égypte, les mystères antiques des sages de ce pays, et que c'est à leurs leçons qu'il dut cette illustre renommée dont il jouit? Quoi donc, aurait-on vu en Égypte ou ailleurs quelques charlatans plus habiles qui l'auraient précédé et l'auraient formé par leurs leçons? Mais pourquoi, avant de répandre le nom de Jésus, la renommée n'eût-elle pas proclamé le leur ? Pourquoi leur gloire a est-elle pas comparable aujourd'hui à celle de notre maître? Quel enchanteur grec ou barbare s'est jamais entouré de disciples et leur a donné une loi, comme l'a fait la puissance du Christ? De qui raconta-t-on jamais les guérisons et les merveilles de bienfaisance que l'on rapporte du Sauveur? Quel est l'homme dont les amis et les témoins de ses œuvres protestèrent de la vérité de ce qu'ils en racontaient, au sein des flammes, sous le tranchant du glaive, comme le firent les disciples du Sauveur, qui s'exposèrent aux outrages, à toutes sortes de supplices, et versèrent enfin leur sang pour confirmer les vérités qu'ils annonçaient. Que le contradicteur qui rejette nos preuves nous dise enfin si jamais magicien conçut l'étrange projet de réunir un nouveau peuple sous un nouveau nom? Former un tel projet et vouloir le mettre à exécution, n'est-ce pas au-dessus des forces humaines? Établir contre les lois des rois, des anciens législateurs, des philosophes, des poètes et des prêtres, des lois nouvelles qui attaqueraient l'idolâtrie, qui n'éprouveraient nul obstacle et demeureraient toujours sans altération, quel enchanteur le prétendit jamais ? Le Sauveur et Seigneur n'osa-t-il pas former cette entreprise; n'osa-t-il pas y mettre la main? Et quand il y eut mis la main, ne l'accomplit-il pas, après avoir dit à ses disciples cette seule parole : « Allez, prêchez toutes les nations en mon nom, et enseignez-leur à garder ce que je vous ai appris » {Matth., XXVIII, 19)? Il donna à sa parole une telle puissance, qu'aussitôt Grecs et Barbares, tous embrassèrent sa croyance, et qu'alors se répandirent dans le monde ces lois contraires a toutes superstitions , ces lois ennemies des démons et de l'idolâtrie ; ces lois qui perfectionnèrent les Scythes, les Perses, tous les Barbares, et détruisirent les coutumes cruelles et sauvages; ces lois qui renversèrent les mœurs antiques de la Grèce et leur substituèrent une religion nouvelle et sainte. Les magiciens qui précédèrent le siècle de Jésus, firent-ils jamais quelque oeuvre comparable, qui puisse faire soupçonner qu'il ait eu recours à leurs leçons? Mais s'il est impossible d'en nommer un seul, si nul ne lui a donné une semblable puissance,.il faut reconnaître que la divine essence est descendue sur la terre pour nous enseigner une sagesse inconnue jusqu'alors.
EUSÈBE DE CÉSARÉE DÉMONSTRATION ÉVANGÉLIQUE - Εὐαγγελικῆς Ἀποδείξεως Βιβλίον...
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Maintenant, OÙ dans cet extrait est-il écrit que Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit. AURAIT ÉTÉ CHANGÉ PAR CONSTANTIN.Arlitto cite un extrait de St. Jérôme:
Extrait:
" En effet, quel est l'homme de nos jours, savant ou non savant, qui, se décidant à prendre en main notre ouvrage, et voyant discréditer le texte dont il se sert habituellement et dans lequel il a appris à lire, ne se récrie aussitôt, et ne me traite de faussaire, de sacrilège, dont l'audace impie n'a point reculé devant des additions, des changements et des corrections à des textes consacrés par le temps? En effet, si nos adversaires pensent que les exemplaires latins sont dignes de confiance, qu'ils désignent lesquels; car il existe presque autant d'originaux que d'exemplaires. les parties du texte qui ont été ou mal comprises par des interprètes ignorants, ou tronquées, dans de mauvaises intentions, par des correcteurs inhabiles et présomptueux, ou surchargées d'additions et altérées par de paresseux copistes? .
J'aborde maintenant le Nouveau Testament qui a été écrit tout entier en grec, à l'exception de l'évangile selon saint Mathieu, qui se servit de la langue hébraïque pour répandre en Judée la parole de Jésus-Christ. Or, comme dans notre idiome cet évangile est rempli d'incontestables variantes résultant de la variété des sources auxquelles on a puisé pour le composer, il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. Je ne veux point recourir aux versions employées par Lucianus et Hesycllius et que quelques hommes ont prises pour texte de leurs querelles impies. Il ne m'a point convenu de revoir ces versions dans leur ancien idiome, après la traduction des Septante.D'ailleurs, afin que notre travail ne s'écartât pas trop de la teneur des exemplaires latins, nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens, laissant les autres tels que nous les avons reçus de la rédaction primitive ".
Mais bien sûr, j'ai mis ce verset de Matthieu 28:19 qui est plus que douteux parce que j'ai quand même plusieurs indices et sources qui me conforte en ce sens...Jérôme se plaignait bien de quelque chose quand même, non ???D’accord St Jérôme se plaint d’erreurs et de falsifications, mais il ne fait aucunement mention du passage de Matthieu 28, 19 comme ayant été falsifié.
L’admettez vous ?
Pourriez-vous me donner le lien où je pourrais lire cette lettre écrite vers l’an 380 de Jérôme au pape Damase, car je n’ai pas cette lettre dans mes archives.
Je te rassure, je suis conscient de tout ce que j'écris....Tu parles de la minutie de Jérôme, du verset de Matthieu 28:19 à partir des textes Grecs n'ayant pas d'erreur, ni de falsification, déjà, ce n'est absolument pas ce qu'il dit, et Jérôme a corriger selon ses croyances.N’oubliez pas que Jérôme qui était très minutieux à édité la Vulgate dont l’Évangile de St. Matthieu à partir des textes grecques les plus justes n’ayant pas d’erreur ni de falsification et nous retrouvons exactement le verset 19 incluant le baptême au nom des trois personnes.
Pour sa juste traduction de St Matthieu — entre autre — Jérôme dit qu’ : « il nous a semblé convenable de remonter à une seule et même source. », donc à la meilleur source la plus pure.
Et il termine pour préciser que pour son édition de la Vulgate en disant : « … nous n'avons corrigé que les passages qui nous ont paru s'écarter du véritable sens,... ». Alors aucun doute nous avons la bonne traduction et la plus pure du verset 19 incluant le baptême au nom des trois personnes de la Trinité.
Il faut en être conscient.
En fait, je voulais dire sous et pas par Constantin, mea culpa.. Mais, même là je me suis trompé, car au Concile de Nicée sous le règne de Constantin en 325, il n'était pas question de savoir si Dieu était un dieu trin, mais de savoir si Jésus était égal au père ou pas.Alors là vous devez m’aider, car je ne vois absolument pas où c’est écrit dans le texte ci-dessus — comme vous l’affirmez — que Matthieu 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint–Esprit. A ÉTÉ CHANGÉ PAR CONSTANTIN. »
Arlitto écrit : « C'est encore pire, car Jérôme laisse entendre que les évangiles sont pratiquement entièrement falsifié ou détourné, avec des rajouts/ additions, des changements, etc. il ne parle pas seulement d'un seul verset isolé, il affirme et confirme aussi, qu'il y avait un évangile de Matthieu écrit en Hébreu, qui justement serait bien plus fiable, la déduction est simple à faire, dans cet évangile Jésus dit juste: "Allez". »
Votre déduction est erronée, car St Jérôme n’aurait jamais inclus le baptême au nom de la Trinité au verset 19 du chap. 28 de Mt. si dans la version de l’Évangile de Matthieu écrit en Araméen il n’y aurait écrit au verset 19 que le mot « Allez ». Il était trop honnête et emprunt d’orthodoxie doctrinale pour ajouter le baptême au nom de la Trinité. Jérôme avait un trop grand soucie du travail bien fait pour faire un tel ajout à Mt 28, 19. C’est impensable !!!
Oui, je comprends la précision, mais ce n'est pas la question, car il prétend avoir purifié un texte qu'il sait corrompu, ou mal recopier et/ou...etc. Mais à partir de quel support et selon quel critère pouvait-il faire ce travail de "purification", puisque les évangiles était déjà altéré en partie à son époque ???Ainsi les textes de cette Veille Latine « s’était, en raison de la multiplicité des manuscrits, lamentablement corrompu » le recopiage maladroit et malhonnête par endroit n’aidant pas …
C’est de cela que se plaints Jérôme et pas d’un supposé ajout de Mt 28, 19 !
Pour purifier cette Veille Latine pour faire une nouvelle édition en un meilleur latin, Jérôme « pour y arriver prit le seul moyen et qui était le " retour aux sources " c'est-à-dire aux meilleur manuscrits grecs pour le Nouveau Testament ». Le résultat de cette nouvelle traduction en latin plus juste et plus uniforme ce fut la Vulgate
Et que retrouvons nous dans cette version de la Bible au verset 19 du chap. 28 de Mt ?
Et bien le verset complet incluant le baptême au nom des trois personnes : du Père du Fils et du Saint Esprit.
J’espère que maintenant vous comprenez mieux la lettre de Jérôme et que vous apprécié cette importante précision ?