drakepot a écrit :Je vous invite ceux qui lisent mon post de lire le texte de Mathieu 24:45-51. Si vous avez fini, merçi de l'avoir lu et essayons de comprendre ces versets.
Zouzou a demandé,Où est Jésus ? car d'après lui Jésus,le maitre de l'illustration EST VENU, A ETABLI L'ESCLAVE ET REVIENDRA, pour juger les actes de son esclave. S'il REVIENT,cela implique necessairement qu'il est ABSENT.
Mais,en fait est-ce que le texte dit que le maitre REVIENT ?
Moi, je vois qu'on dit que le maitre ARRIVE ET NON REVIENT (comme quoi,il est déjà venu). S'il ne REVIENT PAS, donc il n'est pas ABSENT non plus. Car on est ABSENT (au sens que parle Zouzou ) d'un endroit qu'on avait été.
Une fois les mots problèmes elucidés. Voilà ce que je pense quant à l'interpretation du texte :
Jésus ayant reçu le pouvoir royale en 1914, l'a usé pour etablir un esclave ( son representant sur terre,tandis que lui est au ciel),en 1919 sur sa maisonnée (la famille internationale formée par les vrais chrétiens ) pour nourrir spirituellement les chretiens (sous sa direction depuis les cieux, puisqu'il est l'unique chef de la congregation ),quand il viendra, il jugera si l'esclave a bien rempli ses obligations ou pas.
Exemple : Un président dans sa capitale, peut bien etablir un representant dans une autre régiom de son pays sans se deplacer,et promet de venir ( Arriver ) après un certain temps pour rendre son verdict à l'egard de son representant. Alors qu'il peut bien être au courant des travaux de son representant,mais n'en dit rien jusqu'à sa venue (son arrivée) promise.
Merci drakepot pour votre intervention.
Je plussoie votre invitation à lire le texte de base de Matthieu 24 :45-51 avant d’essayer de le comprendre.
Maintenant, il me semble que vous avez mal lu mes interventions : je ne soutiens pas que le maître de la parabole revient dans le sens qu’il serait déjà venu une première fois, aurait établi son esclave, serait parti et reviendrait ensuite une seconde fois. Le terme « revenir » tel que je l’emploie au regard de la parabole, désigne simplement un retour après départ et absence, pas forcément une seconde venue.
En outre, votre explication selon laquelle la parabole parle d’un maître qui arrive et non pas revient (dans un sens de nouvelle venue que je ne lui prête pas), ne prouve absolument pas que le maître ne serait pas absent pendant que l’esclave officie.
Parce que, arriver quelque part, signifie soit en être préalablement parti et y revenir (le sens que je donne ici à ce mot) ; soit y venir pour la première fois (le sens que vous lui donnez). Or, dans les deux cas, avant d’arriver (comme de revenir), on ne se trouve pas dans l’endroit en question, on en est donc absent.
Que dit donc le texte de la parabole de Matthieu 24 :45-51 (dont vous nous avez rappelé la priorité) : le maître arrive-t-il pour le jugement dans une maison où il n’est préalablement jamais venu, ayant établi son « esclave fidèle et avisé » à distance, par des moyens indirects non-précisés ? Ou revient-il dans une maison dont il était parti après avoir établi directement son « esclave fidèle et avisé » ?
Quoi qu’il en soit, d’ailleurs, le fait inhérent à la parabole de Matthieu 24 :45-51 demeure l’ABSENCE du maître pendant tout le temps où « l’esclave fidèle et avisé » se retrouve en charge de la maisonnée. Où que se trouve le maître, il ne supervise pas son esclave à ce moment-là, il ne le dirige pas. Autrement, comment expliquer que l’esclave soit libre de se montrer vraiment « fidèle et avisé » ou de se révéler « mauvais » ? Ou pourquoi le maître punirait-il sévèrement l’esclave qui se serait montré « mauvais » sous sa direction ?
Si l’on en croit votre interprétation, Jésus (le maître) aurait établi dans une maison où il n’aurait jamais mis les pieds, un esclave qu’il n’aurait pas rencontré face à face, pour lui servir, sur place, uniquement de courroie de transmission ; l’esclave n’aurait aucune autonomie réelle, se contentant, sous la direction de son maître (absent physiquement mais présent indirectement) de nourrir les domestiques (avec sans doute une nourriture prévue et contrôlée par le maître himself). Au point d’ailleurs qu’on se demande comment l’esclave pourrait mal tourner, ou même se mettre à penser « mon maître tarde » alors qu’en fait son maître est toujours là, le surveillant, le dirigeant, le contrôlant. Et pourquoi même, avec un tel système de gestion à distance, le maître aurait-il besoin d’un « esclave fidèle et avisé » ? Pourquoi prendrait-il la peine d’ « arriver » pour juger son obéissant robot ? Pourquoi s’attendrait-il d’ailleurs à pouvoir le trouver « mauvais » ?
Sauf à interpréter la parabole façon « 1984 » (« Big Brother is watching you »), je doute que ce soit là l’histoire que racontait Jésus à ses disciples.
« L’esclave fidèle et avisé » est avant tout le protagoniste d’une parabole biblique mettant en scène un esclave provisoirement en charge, de façon AUTONOME, de prendre soin de la maisonnée en l’ABSENCE de son maître. Toute interprétation qui « oublie » la liberté d’action de l’esclave du fait de l’absence du maître (pas de supervision, pas de contrôle, pas de surveillance, aucun lien de communication entre eux pour fausser le jugement final), se trompe d’histoire.