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L’Eglise portugaise accablée par la révélation de près de 5 000 victimes de violences sexuelles en son sein
Une commission indépendante a rendu un rapport terrible sur les violences commises pendant des années sur de jeunes enfants.

Par Sandrine Morel(Madrid, correspondante)
Publié le 14 février 2023 à 12h00, mis à jour le 15 février 2023 à 02h21
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José Ornelas, évêque de Leiria-Fatima, lors de la conférence de presse tenue par une commission indépendante pour l’étude des abus sexuels sur les enfants dans l’Eglise catholique portugaise, à la Fondation Calouste Gulbenkian, à Lisbonne, le 13 février 2023. PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP
En s’appuyant sur la lecture de témoignages très durs, la commission d’experts indépendants constituée au Portugal, fin 2021, pour enquêter sur l’ampleur de la pédocriminalité dans l’Eglise catholique a présenté durant deux longues heures son rapport définitif, lundi 13 février, à Lisbonne. Après un an de travail, plus de cinq cents témoignages de victimes recueillis et confirmés, des dizaines d’entretiens avec de hauts dignitaires de l’Eglise et l’accès précieux aux archives diocésaines, elle a conclu que 4 815 mineurs au moins ont été victimes de violences sexuelles depuis les années 1950. Un chiffre « absolument minimal », a précisé le coordinateur de la commission, le pédopsychiatre Pedro Strecht, car sans doute très inférieur à la réalité.

Dans un pays où 80 % de la population se définit comme catholique, et où 30 % se disent pratiquants, la publication de ce rapport, révélant noir sur blanc des abus commis au sein de l’Eglise portugaise couverts par le silence de l’institution, a provoqué un choc. « C’est une blessure ouverte qui nous fait mal et nous fait honte, a réagi le président de la conférence épiscopale portugaise, José Ornelas, immédiatement après la présentation du rapport, qu’il a suivie au premier rang de l’auditorium de la Fondation Calouste Gulbenkian. Nous demandons pardon à toutes les victimes : à celles qui ont donné courageusement leur témoignage, après tant d’années de silence, et à celles qui vivent encore avec leur douleur dans le plus profond de leur cœur, sans la partager. »

L’âge moyen des victimes au moment des faits était de 11,2 ans. Dans 53 % des cas, elles ont été agressées plus d’une fois et, dans 27 % des cas, durant plus d’un an. Aujourd’hui quinquagénaires, l’âge « le plus bas des pays européens où il y a des données », a souligné M. Strecht, elles ont subi les agressions dans des séminaires (23 %), des églises (19 %), des confessionnaux (14 %), des maisons paroissiales (13 %) et des écoles catholiques (7 %). Le « pic » des violences commises dans l’Eglise portugaise se situe entre les années 1960 et les années 1990. Mais seules 4 % des victimes ont porté plainte devant la justice. Pis, 43 % d’entre elles n’avaient jamais raconté ce qui leur était arrivé avant d’en parler devant la commission d’experts.

Vulnérabilité accrue
« La caractéristique fondamentale de l’abus est le pouvoir qu’a l’abuseur sur l’enfant », a expliqué le psychiatre et membre de la commission Daniel Sampaio. Or, dans l’Eglise, cette vulnérabilité est accrue par la croyance que « le prêtre est la voix de Dieu ». Parmi les témoignages anonymes lus, il y a celui de cet enfant à qui le curé a enjoint d’aller se confesser juste après qu’il eut abusé de lui, ou celui de ces deux autres enfants qui décrivent le refus de leur mère de les croire. Dans 96 % des cas, l’agresseur était un homme, et un prêtre dans 77 % des cas. Très peu montrent une forme de « repentance » : la plupart cherchent à « se justifier », a expliqué la cinéaste Catarina Vasconcelos, autre membre de la commission.

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Portugal : l’Église catholique demande pardon aux victimes de pédocriminalité
Les faits L’Église catholique portugaise a demandé pardon vendredi 3 mars aux victimes de violences sexuelles commises par des membres du clergé. Les évêques du pays étaient réunis afin de décider des suites à donner à un rapport dévoilant les abus sexuels envers les mineurs
La Croix (avec AFP), le 03/03/2023 à 15:05 Modifié le 03/03/2023 à 19:50

Hello

La paille dans l'oeil du voisin ... mais quant à la poutre dans ton oeil .... ???

Mais pour la WT toujours rien ...

La justice et le gvt Australien ont du menacé de la perte du status exemptoire d'impots pour que la WT signe le Redress Scheme pour le dédomagement financiers des victimes pédophiles ... à ce jours officiellement il n'y a toujours pas de pédophiles dans les rangs des TJ selon la WT et le CC qui expliquent
que ce sont des mensonges d'apostat et des médias !!!


Cordialement

Saint Glinglin a écrit : ↑16 févr.23, 08:48Le monde passionnant de Medico.

S'il y a des gens qui aiment tremper jusqu'au cou dans ces monstrueuses horreurs, grand bien leur fasse. Je préfère dénoncer, à commencer sans regret par ma religion, et cela paye. Mgr Barbarin a quand même été viré de l'Église catholique. On en fait tomber chez nous d'abord.

Mais au fait, pourquoi la religion jéhoviste de Medico, qui se considère au-dessus et au-delà de toutes les autres religions, en mettant l'accent sur les péchés sexuels, qui incluent à peu près toutes sortes de conduites et d'orientations sexuelles en dehors du mariage, a tant de pédophiles en son sein ? Selon William Bowen, ancien ancien Témoin de Jéhovah et fondateur de l'organisation à but non lucratif Silentlambs, il y a 23 720 pédophiles présumés dans l'organisation des Témoins de Jéhovah. Pour un groupe religieux d'environ 8 millions seulement, c'est un nombre stupéfiant Un Témoin de Jéhovah sur 337 serait potentiellement un pédophile, selon ce rapport de pourcentage. Ils sont au sommet du podium mondial.
Alerte Info

Avant Vatican II, tout pédophile constaté était immédiatement pris en charge par la Sainte Inquisition. Si le nombre de crimes était d'une ou deux victimes une seule fois, c'était l'isolation à vie dans un monastère trappiste (d'où l'explication "passer à la trappe" : disparu !), dans une minuscule cellule.
Sinon, c'était la peine de mort proposée à l'État séculier. Et les victimes étaient suivies et soutenues à vie.
En quoi avons-nous progressé en justice ENVERS LES VICTIMES ? Donc avant tout, justice pour toutes les victimes et justice pénale la plus impitoyable aux Assises pour tout le monde, complices y compris ! Brisons cette infâme loi du silence, témoignez, portez plainte, encore plus si c'est un curé, qu'il ne s'en sorte JAMAIS ! Le meilleur soldat de Sainte Jeanne d'Arc, son fidèle bras droit, se révéla ensuite un pédophile. Humiliation sur place publique, ses titres arrachés, giflé symboliquement, sa demande de pardon, et décapité. Terminé !
Un roi catholique était pédophile. L'Église demanda qu'il soit puni par là où il avait péché, avec un pieu enflammé bien profond. Il n'en est pas mort, il ne s'est plus jamais assis... D'où l'expression populaire : "La paille au cul, le feu dedans."

Il faut dire ça aux revues comme la Croix qui édite ce genre d'article.

Cela se sait puisque toutes les religions sont invitées aux Journées mondiales œcuméniques d'Assise, sauf deux organisations : les Satanistes et les Témoins de Jéhovah.
La haine est une impasse destructrice pour celles et ceux qui la professent. Dieu est Amour. Jésus a mis fin à la lapidation (Jean VIII-1 à 11). Pourquoi la dernière Traduction du Monde Nouveau 2018 censure ce magnifique passage d'amour et de pardon ? En quoi progressent les Témoins de Jéhovah en persécutant leurs propres apostats ? Je voudrais comprendre...

Sur ARTE Mardi 20h55

Démission de l’évêque indien Franco Mulakkal, accusé de viols sur une religieuse
Analyse Le Saint-Siège a annoncé, jeudi 1er juin, avoir accepté la démission de Mgr Franco Mulakkal de sa charge d’évêque de Jalandhar, dans l’État indien du Pendjab (nord). Le responsable catholique avait déjà été arrêté en 2018 et suspendu de son ministère, après avoir été accusé de viols par une religieuse du Kerala (sud).
Malo Tresca, le 03/06/2023 à 10:14
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Lecture en 2 min.
Démission de l’évêque indien Franco Mulakkal, accusé de viols sur une religieuse
Catholic nuns hold placards demanding the arrest of a bishop who one nun has accused of rape, during a public protest in Kochi, Kerala, India, Wednesday, Sept. 12, 2018. The protest that began last week follows a June complaint to police by a Missionary of Jesus nun who accused Franco Mulakkal, now the bishop of the city of Jalandhar, of repeatedly sexually abusing her from 2014-2016. The bishop has denied the accusations. (AP Photo)

Énième revirement dans le triste feuilleton qui secoue depuis cinq ans la communauté catholique indienne. Jeudi 1er juin, le Vatican a annoncé avoir accepté la démission de Mgr Franco Mulakkal de la charge qu’il occupait depuis 2013 à la tête du diocèse de Jalandhar, dans l’état indien du Pendjab (nord). Aujourd’hui âgé de 59 ans, ce responsable catholique avait été emprisonné durant trois semaines, en 2018, et suspendu par Rome de son ministère, après avoir été accusé de viols « à treize reprises », entre 2014 et 2016, par une religieuse du Kerala (sud) dans son couvent.
La CROIX

Regarde la paille dans l'oeil de ton voisin.

Evangile selon Medico

Pédocriminalité dans l’Eglise : la « Revue du droit des religions » fait le bilan de la commission Sauvé
Le travail de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) nous dit quelque chose de la place du catholicisme dans la société française, selon la « Revue du droit des religions ».

Par Gaétan Supertino
Publié le 07 juillet 2023 à 17h30

La revue des revues. Au-delà de l’ampleur du phénomène révélé – 216 000 victimes de prêtres ou de religieux en France depuis les années 1950 – et de la mise en lumière de sa dimension « systémique », quelles leçons tirer de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase), présidée par Jean-Marc Sauvé, et de son rapport-choc publié en 2021 ? Le sujet est au cœur du dernier numéro de la Revue du droit des religions, éditée par l’université de Strasbourg.

C’est « sans doute la place accordée aux sciences humaines et sociales et aux universitaires qui distingue le plus la méthode employée » par la Ciase, saluent notamment les historiens du droit Thomas Boullu et Raphaël Eckert dans l’introduction. L’enquête sociohistorique de la Commission permet, en effet, « de considérer l’évolution de l’Eglise dans le temps long et de la mettre en regard de celle des institutions laïques », poursuivent-ils.

L’évolution des sanctions envers les prêtres prédateurs en constitue un exemple parlant. Comme le montre l’article de l’historien Paul Airiau, les évêques français n’ont enclenché qu’une vingtaine de procédures canoniques entre 1950 et 1990 (et aucune entre 1970 et 1980 !). Mais la donne change à la fin du siècle et, pour la seule décennie 2010-2020, on en dénombre cent quatorze. L’Eglise réagit, selon Paul Airiau, à la pression étatique, sociale et médiatique, à mesure que les mœurs changent et que se développe, en France, la législation en matière de protection de l’enfance.

Le rôle de l’Etat
Cette influence de la société profane sur l’Eglise de France est également au cœur de l’article de Philippe Portier, qui s’intéresse à son volant politique. Pressions d’élus ou de ministres, mise à disposition de lieux publics, facilitation de l’accès aux archives… L’historien montre comment, malgré la séparation entre l’Eglise et l’Etat prévue par la loi de 1905, celui-ci a joué un rôle important dans le travail de la Ciase. « Si les décideurs politiques ont suivi cette affaire de si près, c’est en partie parce que la religion leur semble être un élément stabilisateur du vivre-ensemble. Cela vaut plus encore pour le catholicisme, dont ils rappellent constamment, au gouvernement comme au Parlement, la place centrale dans la constitution historique et dans l’architecture éthique de la nation », écrit Philippe Portier.

Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Pédocriminalité dans l’Eglise : « C’est l’idée même d’institution chrétienne qui est en crise »

Les évêques français créent un tribunal canonique pour juger les crimes commis au sein de l'Église

Copié
Louise Sallé, édité par Ugo Pascolo 09h27, le 06 décembre 2022, modifié à 08h52, le 23 décembre 2022
Pour un traitement plus efficace des délits commis au sein de l’Église, la Conférence des évêques de France vient d’instaurer un "tribunal pénal national épiscopal", une première dans le monde. Une mesure qui fait suite au rapport de la Ciase, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, publié fin 2021, révélant l’ampleur des violences internes à l’institution.
Une révolution pour l'Église catholique de France. La Conférence des évêques de France a inauguré lundi à Paris un "tribunal pénal national épiscopal" pour juger efficacement et dans un lieu unique les délits commis au sein de l’Église. Une première mondiale qui était une recommandation de la Ciase, la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l'Église, qui avait évalué il y a un an à près de 330.000 mineurs victimes d’abus sexuels depuis 1950 (dont 216.000 par des prêtres).

>> LIRE AUSSI - Violences sexuelles dans l'Église : 11 nouvelles victimes signalées par des évêques de Picardie

Et pourquoi jamais un seul mot une seule phrase sur tes propres coreligionnaire mon ami ...

Je t'aide à corriger

https://www.masslive.com/opinion/2023/0 ... orial.html


Cordialement

Violences sexuelles dans l'Eglise : plus de 2 000 demandes de réparation, après le rapport Sauvé sur la pédocriminalité dans l'institution. L'une des deux commissions sollicitées par les victimes a rendu 421 décisions, l'autre a formulé 299 recommandations ouvrant la voie à une réparation financière.il y a 1 jour