Re: La confession de Pierre
Posté : 24 mars16, 07:18
Bonjour Akenoï.
Akenoï écrit : « Le catéchisme est quelque chose qui nous a apporté une culture religieuse indéniable, et peut-être quelques principes éthiques, mais j'aurais voulu qu'on nous ait éduqué de manière plus intime. »
Plus d’intimité ? Oui cela aurait été important pour que notre connaissance de Jésus rejoigne notre cœur. Mais nos éducateurs avaient-ils fait ce lien de la connaissance au cœur ? La routine spirituelle fait que nous nous affadissions dans notre foi. Le contexte scolaire était-il propice à un enseignement plus intime ? Peut-être à certains endroit que oui et à d’autres moins.
Cette vie d’intimité avec Dieu, avec Jésus elle nous revient et aurait probablement pu être facilité par un contact plus personnelle, mais peut-être que non si notre cœur n’y était pas encore prêt.
Pour atteindre à une vie d’intimité avec Dieu avec Jésus ce seras souvent la conversion qu’il nous faudra expérimenter et souvent elle se fera dans des moments de souffrances pour que nous puissions crier de tout cœur pour que Dieu vienne le soulager et se faire une place en nous à tout jamais…
En mode chrétien, pour plus d’intimité avec Dieu ? Se tourner vers son fils Jésus qui est le seul à nous conduire au cœur et dans le cœur de Dieu pour qu’il puisse nous habiter ! Mais tout cela n’est pas magique et le chemin de la conversion peut-être long pour que Dieu puisse façonner notre cœur et le mieux préparer à cette rencontre d’intimité : du cœur à cœur...
Akenoï écrit : « Mais si être chrétien C'EST BIEN ÉPOUSER les principes établis par les Concile, à savoir : incarnation de l'essence divine, résurrection physique, etc., oui, je ne suis pas chrétien. »
Je dirais plutôt que, ce qu’un chrétien doit avant tout épouser c’est Jésus le Christ : Dieu fait homme pour nous remettre en amitié avec Lui. Jésus dit même que son Église est son Épouse !
Akenoï écrit : « Mais si être chrétien c'est bien épouser les principes établis par les Concile, à savoir : incarnation de l'essence divine, résurrection physique, etc., oui, je ne suis pas chrétien. »
Je dirais qu’être chrétien c’est avant tout s’être laissé aimer par Dieu et son Fils éternel Jésus !
Par la suite c’est lui donner entièrement sa vie et vivre par la suite son message.
C’est aussi reconnaitre ce qu’il a fait pour nous et ce qu’il nous offre :
1- sa mort rédemptrice pour chacun d’entre nous
2- sa résurrection qu’il nous offre et que nous n’avons qu’accueillir
3- lui donner la première place dans notre cœur.
Tout ce qui touche à la dogmatique à sa grande importance, mais cela se situe à un autre niveau.
Les dogmes permettre de ne pas diluer notre foi doctrinale, sinon il ne resterait plus de Jésus qu’il fut un bon gars, mais pas plus !
Akenoï écrit : « L'idée de Jésus fils de Dieu (ancien thème biblique) et Logos fait chair (concept adamique) me paraissent essentielles. »
Mais grâce au Nouveau Testament — le prologue de St-Jean entres autres — et à son développement théologique la Parole de Dieu nous révèle que Jésus était le propre Fils éternelle de Dieu ! Le Verbe de Dieu c’est le Verbe éternel de Dieu fait homme… c’est le Fils éternel fait homme ! Chose inacceptable pour l’Islam j’en conviens …et ainsi tout autant pour les premières figures importantes du Bahaïsme …. cela va de soi.
Akenoï écrit : « Il semble que sur un plan historique, les disciples aient assisté à un retour de Jésus, et l'ont vu après sa mort. Je doute cependant qu'il s'agisse du retour d'un corps. »
Voici comment nous est raconté le retour de Jésus — après sa résurrection corporelle — parmi les siens :
« A cette heure même, ils partirent et s'en retournèrent à Jérusalem. Ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui dirent: "C'est bien vrai! le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Simon!" Et eux de raconter ce qui s'était passé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain.
Tandis qu'ils disaient cela, lui se tint au milieu d'eux et leur dit: "Paix à vous!" Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit. Mais il leur dit: "Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi des doutes montent-ils en votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi! Palpez-moi et rendez-vous compte qu'un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai." Ayant dit cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Et comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d'étonnement, il leur dit: "Avez-vous ici quelque chose à manger?" Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il leur dit: "Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous: il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Luc Psaumes." » Luc 24, 33-44
Si nous avons foi en la Parole de Dieu, ici il n’y aura pas de doute à voir Jésus faire cette apparition physique parmi les siens ! Son corps était de retours, mais un corps autre puisque Jésus n’est pas reconnue du premier coup.
Akenoï écrit : « Mais ce qui m'intéresse, c'est l'enseignement que vous apporte ce dogme. Que signifie, de votre point, la résurrection en chair ? (chair qui est le Verbe ?) Qu'est-ce qui est important ? »
Dans l’anthropologie juive et chrétienne ( et de l’islam aussi je crois ) le corps a une grande importance autant que l’âme parce qu’il forme un tout harmonieux. S’il y disharmonie c’est à cause du péché. Mais à la résurrection la pleine et totale harmonie sera faite.
Quand Paul ira prêcher la foi chrétienne à des intellectuels d’Athènes plus philosophe qu’autres choses, se seras un échec à cause justement de la résurrection de la chair que les grecques rejetaient. Pour eux en mourant on se débarrasse de ce corps de lourdeur, alors que pour les chrétiens ce corps — en unions avec mon âme — c’est moi, sera glorifié par la grâce divine de Dieu ! La résurrection de la chair c’est ainsi la personne tout entier corps et âme.
Akenoï écrit : « Ce que je remarque, c'est que je ne suis d'accord avec aucune église, mais que j'aime les "matériaux purs", c'est-à-dire les Textes, sans commentaires. J'ai l'impression que les Interprètes limitent le sens plus grand des écritures. »
C’est en Église — puisque les Écritures du Nouveau Testament sont le produit de l’Église — qu’elles se doivent d’être interprétées, sinon on leur fera dire n’importe quoi :
« Il le fait d'ailleurs dans toutes les lettres où il parle de ces questions. Il s'y rencontre des points obscurs, que les gens sans instruction et sans fermeté détournent de leur sens - comme d'ailleurs les autres Écritures - pour leur propre perdition. » 2 Pierre 3, 16
L’interprétation se doit d’être donnée selon la ligne directrice des apôtres ainsi que de leurs successeurs légitimes que sont les évêques…
Akenoï écrit : « Telle EST la signification de la résurrection du Christ :et ce faut une vraie résurrection!
Ca me paraît juste, mais le sens est restreint à une compréhension Baha'ie permettant de justifier certains concepts doctrinaux. C'est intelligent, mais je ne pense pas qu'il s'agisse de l'unique signification. »
Cette « vrai résurrection » est celle d’Abdu’l-Bahá et non celle que nous raconte sans équivoque les évangiles. Malheureusement il enlève le sens premier qui est fondamental et primordial du christianisme : Christ est réellement mort, Christ est réellement ressuscité dans son corps prémisse de ce qui nous attend après notre propre mort !
Voilà !
Sur ce,
je vous salue fraternellement.
Bertrand
Akenoï écrit : « Le catéchisme est quelque chose qui nous a apporté une culture religieuse indéniable, et peut-être quelques principes éthiques, mais j'aurais voulu qu'on nous ait éduqué de manière plus intime. »
Plus d’intimité ? Oui cela aurait été important pour que notre connaissance de Jésus rejoigne notre cœur. Mais nos éducateurs avaient-ils fait ce lien de la connaissance au cœur ? La routine spirituelle fait que nous nous affadissions dans notre foi. Le contexte scolaire était-il propice à un enseignement plus intime ? Peut-être à certains endroit que oui et à d’autres moins.
Cette vie d’intimité avec Dieu, avec Jésus elle nous revient et aurait probablement pu être facilité par un contact plus personnelle, mais peut-être que non si notre cœur n’y était pas encore prêt.
Pour atteindre à une vie d’intimité avec Dieu avec Jésus ce seras souvent la conversion qu’il nous faudra expérimenter et souvent elle se fera dans des moments de souffrances pour que nous puissions crier de tout cœur pour que Dieu vienne le soulager et se faire une place en nous à tout jamais…
En mode chrétien, pour plus d’intimité avec Dieu ? Se tourner vers son fils Jésus qui est le seul à nous conduire au cœur et dans le cœur de Dieu pour qu’il puisse nous habiter ! Mais tout cela n’est pas magique et le chemin de la conversion peut-être long pour que Dieu puisse façonner notre cœur et le mieux préparer à cette rencontre d’intimité : du cœur à cœur...
Akenoï écrit : « Mais si être chrétien C'EST BIEN ÉPOUSER les principes établis par les Concile, à savoir : incarnation de l'essence divine, résurrection physique, etc., oui, je ne suis pas chrétien. »
Je dirais plutôt que, ce qu’un chrétien doit avant tout épouser c’est Jésus le Christ : Dieu fait homme pour nous remettre en amitié avec Lui. Jésus dit même que son Église est son Épouse !
Akenoï écrit : « Mais si être chrétien c'est bien épouser les principes établis par les Concile, à savoir : incarnation de l'essence divine, résurrection physique, etc., oui, je ne suis pas chrétien. »
Je dirais qu’être chrétien c’est avant tout s’être laissé aimer par Dieu et son Fils éternel Jésus !
Par la suite c’est lui donner entièrement sa vie et vivre par la suite son message.
C’est aussi reconnaitre ce qu’il a fait pour nous et ce qu’il nous offre :
1- sa mort rédemptrice pour chacun d’entre nous
2- sa résurrection qu’il nous offre et que nous n’avons qu’accueillir
3- lui donner la première place dans notre cœur.
Tout ce qui touche à la dogmatique à sa grande importance, mais cela se situe à un autre niveau.
Les dogmes permettre de ne pas diluer notre foi doctrinale, sinon il ne resterait plus de Jésus qu’il fut un bon gars, mais pas plus !
Akenoï écrit : « L'idée de Jésus fils de Dieu (ancien thème biblique) et Logos fait chair (concept adamique) me paraissent essentielles. »
Mais grâce au Nouveau Testament — le prologue de St-Jean entres autres — et à son développement théologique la Parole de Dieu nous révèle que Jésus était le propre Fils éternelle de Dieu ! Le Verbe de Dieu c’est le Verbe éternel de Dieu fait homme… c’est le Fils éternel fait homme ! Chose inacceptable pour l’Islam j’en conviens …et ainsi tout autant pour les premières figures importantes du Bahaïsme …. cela va de soi.
Akenoï écrit : « Il semble que sur un plan historique, les disciples aient assisté à un retour de Jésus, et l'ont vu après sa mort. Je doute cependant qu'il s'agisse du retour d'un corps. »
Voici comment nous est raconté le retour de Jésus — après sa résurrection corporelle — parmi les siens :
« A cette heure même, ils partirent et s'en retournèrent à Jérusalem. Ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons, qui dirent: "C'est bien vrai! le Seigneur est ressuscité et il est apparu à Simon!" Et eux de raconter ce qui s'était passé en chemin, et comment ils l'avaient reconnu à la fraction du pain.
Tandis qu'ils disaient cela, lui se tint au milieu d'eux et leur dit: "Paix à vous!" Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit. Mais il leur dit: "Pourquoi tout ce trouble, et pourquoi des doutes montent-ils en votre cœur ?
Voyez mes mains et mes pieds; c'est bien moi! Palpez-moi et rendez-vous compte qu'un esprit n'a ni chair ni os, comme vous voyez que j'en ai." Ayant dit cela, il leur montra ses mains et ses pieds. Et comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et demeuraient saisis d'étonnement, il leur dit: "Avez-vous ici quelque chose à manger?" Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il leur dit: "Telles sont bien les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous: il faut que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les Prophètes et les Luc Psaumes." » Luc 24, 33-44
Si nous avons foi en la Parole de Dieu, ici il n’y aura pas de doute à voir Jésus faire cette apparition physique parmi les siens ! Son corps était de retours, mais un corps autre puisque Jésus n’est pas reconnue du premier coup.
Akenoï écrit : « Mais ce qui m'intéresse, c'est l'enseignement que vous apporte ce dogme. Que signifie, de votre point, la résurrection en chair ? (chair qui est le Verbe ?) Qu'est-ce qui est important ? »
Dans l’anthropologie juive et chrétienne ( et de l’islam aussi je crois ) le corps a une grande importance autant que l’âme parce qu’il forme un tout harmonieux. S’il y disharmonie c’est à cause du péché. Mais à la résurrection la pleine et totale harmonie sera faite.
Quand Paul ira prêcher la foi chrétienne à des intellectuels d’Athènes plus philosophe qu’autres choses, se seras un échec à cause justement de la résurrection de la chair que les grecques rejetaient. Pour eux en mourant on se débarrasse de ce corps de lourdeur, alors que pour les chrétiens ce corps — en unions avec mon âme — c’est moi, sera glorifié par la grâce divine de Dieu ! La résurrection de la chair c’est ainsi la personne tout entier corps et âme.
Akenoï écrit : « Ce que je remarque, c'est que je ne suis d'accord avec aucune église, mais que j'aime les "matériaux purs", c'est-à-dire les Textes, sans commentaires. J'ai l'impression que les Interprètes limitent le sens plus grand des écritures. »
C’est en Église — puisque les Écritures du Nouveau Testament sont le produit de l’Église — qu’elles se doivent d’être interprétées, sinon on leur fera dire n’importe quoi :
« Il le fait d'ailleurs dans toutes les lettres où il parle de ces questions. Il s'y rencontre des points obscurs, que les gens sans instruction et sans fermeté détournent de leur sens - comme d'ailleurs les autres Écritures - pour leur propre perdition. » 2 Pierre 3, 16
L’interprétation se doit d’être donnée selon la ligne directrice des apôtres ainsi que de leurs successeurs légitimes que sont les évêques…
Akenoï écrit : « Telle EST la signification de la résurrection du Christ :et ce faut une vraie résurrection!
Ca me paraît juste, mais le sens est restreint à une compréhension Baha'ie permettant de justifier certains concepts doctrinaux. C'est intelligent, mais je ne pense pas qu'il s'agisse de l'unique signification. »
Cette « vrai résurrection » est celle d’Abdu’l-Bahá et non celle que nous raconte sans équivoque les évangiles. Malheureusement il enlève le sens premier qui est fondamental et primordial du christianisme : Christ est réellement mort, Christ est réellement ressuscité dans son corps prémisse de ce qui nous attend après notre propre mort !
Voilà !
Sur ce,
je vous salue fraternellement.
Bertrand