Re: Marine Le Pen assume ses revirements
Posté : 24 avr.17, 06:23
En dehors du fait que la mondialisation est un modèle économique qui vise à aplanir les particularités et réglementations nationales pour une uniformité commerciale il y a aussi son pendant social, le multiculturalisme comme philosophie sociale supposée chapeauter la vie matérielle de la population. Or mis à part des politiques économiques dont tous les tenants et aboutissants sont difficilement prévisibles c'est aussi du tissu social et "vivre ensemble" dont il est question avec la mondialisation, aspect qui est facilement occulté au bénéfice d'un "cosmopolitisme volontariste".marco ducercle a écrit :Est ce que la mondialisation et l'Europe sont les vraies problèmes? Pour moi non! Le premier problème est qu'il n'y a jamais eu de réformes structurelles, seulement des mesurettes.
Une frontière n'a jamais empêché un employeur d'augmenter un salarier.
Un front républicain contre le front national est compréhensible. Le hic! Est qu'au sein de cette élection présidentielle aucun parti n'a incarné une solution à la crise identitaire et préoccupations nationales au sein d'une union européenne. Macron l'ignore et le Pen l'exarcerbe. On a choisi le statu quo et la continuité sur des apparences de nouveau mouvement. Mais le Pen a malgré tout devancé les autres "progressistes". Il.ne faudrait pas faire comme avec Trump et minimiser la lame de fond d'une majorité silencieuse tannée de l'être.
( Figaro vox)Donc, que ce soit par son parcours, par ses actes ou par ses idées, Emmanuel Macron est un candidat radicalement pro-système, et non pas antisystème. Puisqu'il porte une proposition de fusion pure et simple des forces politiques pro-«mondialisation malheureuse» d'où qu'elles viennent, l'on peut même soutenir que face à la montée du vote antisystème - l'antisystème identitariste et l'antisystème altermondialiste -, Emmanuel Macron est la dernière cartouche du système.