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Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 02 juil.17, 07:22
par spin
Mormon a écrit : les Juifs ne peuvent pas faire semblant d'ignorer la volonté de Dieu en se cachant derrière la loi de Moïse laquelle témoigne de lui de A à Z.
? Une loi ne témoigne pas.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 02 juil.17, 23:40
par Mormon
Qu'est-ce qui fait la grande importance du Lévitique ?
Le Lévitique contient une révélation directe de Dieu par Moïse à Israël. C'était manifestement le manuel de la prêtrise de cette génération-là. C'est ce qui donne un grand intérêt au livre, car chaque fois que Dieu parle à l'homme, il se révèle. Grâce aux pages du Lévitique, on peut arriver à mieux le comprendre, lui et son dessein. Le lecteur moderne peut avoir le sentiment que le contenu du livre est dépassé, particulièrement les passages qui traitent du sacrifice sanglant, et cependant tout fut conçu, comme Amulek l'a dit, pour indiquer l'expiation infinie du Christ (voir Alma34:14). Un érudit a noté ce qui suit concernant les divers sacrifices et offrandes:
« Ainsi donc le premier point qui réclame notre attention est celui-ci: Dans chaque offrande il y a au moins trois objets distincts qui nous sont présentés. Il y a l'offrande, le prêtre et le donateur. Il est absolument nécessaire de connaître exactement l'importance précise de chacun d'entre eux si l'on veut comprendre les offrandes.
« Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le
donateur ?
L'offrande, c'est le Christ ; le prêtre, c'est le Christ ; le donateur, c'est le Christ.
Les relations dans lesquelles le Christ a représenté l'homme et a agi vis-àvis de l'homme sont telles et sont si nombreuses qu'il n'existe pas de symbole ou d'ensemble de symboles qui puissent les représenter adéquatement toutes. C'est pour cela que nous avons beaucoup d e catégories distinctes de symboles et d'autres variations encore dans ces catégories distinctes dont chacune nous donne une vue particulière du Christ, soit dans sa personnalité, soit dans son oeuvre, soit dans sa personne. Mais de quelque façon que nous le voyions, pour les pécheurs il remplit plus d'une relation. C'est cela qui nécessite tant d'emblèmes.
Tout d'abord il se présente comme donateur, mais nous ne pouvons pas voir le donateur sans l'offrande, et le donateur est lui-même l'offrande, et celui qui est à la fois donateur et offrande est aussi le prêtre. Homme sous l'empire de la loi, notre représentant, le Christ, nous représentait vis-à-vis de Dieu comme donateur. Il prit <le corps préparé pour lui> comme son offrande, afin de nous réconcilier avec Dieu en lui et par lui. C'est ainsi que quand le sacrifice et l'offrande eurent totalement échoué - quand Dieu ne voulut plus les accepter - <alors (il dit) : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur.> Ainsi donc son corps était son offrande : il l'offrit volontairement; et puis en tant que prêtre il porta le sang dans le Très Saint. En tant que donateur, nous le voyons homme sous l'emprise de la loi, se tenant comme notre représentant, pour que nous accomplissions tout ce qui est juste. En tant que prêtre, il se présente comme notre médiateur, le messager de Dieu entre lui-même et Israël. Tandis que en tant qu'offrande, on voit en lui la victime innocente, d'une agréable odeur à Dieu, et cependant portant le péché et mourant pour lui.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 04:40
par Gaetan
Mormon a écrit :Qu'est-ce qui fait la grande importance du Lévitique ?
Le Lévitique contient une révélation directe de Dieu par Moïse à Israël. C'était manifestement le manuel de la prêtrise de cette génération-là. C'est ce qui donne un grand intérêt au livre, car chaque fois que Dieu parle à l'homme, il se révèle. Grâce aux pages du Lévitique, on peut arriver à mieux le comprendre, lui et son dessein. Le lecteur moderne peut avoir le sentiment que le contenu du livre est dépassé, particulièrement les passages qui traitent du sacrifice sanglant, et cependant tout fut conçu, comme Amulek l'a dit, pour indiquer l'expiation infinie du Christ (voir Alma34:14). Un érudit a noté ce qui suit concernant les divers sacrifices et offrandes:
« Ainsi donc le premier point qui réclame notre attention est celui-ci: Dans chaque offrande il y a au moins trois objets distincts qui nous sont présentés. Il y a l'offrande, le prêtre et le donateur. Il est absolument nécessaire de connaître exactement l'importance précise de chacun d'entre eux si l'on veut comprendre les offrandes.
« Qu'est-ce donc que l'offrande? Et le prêtre? Et le
donateur ?
L'offrande, c'est le Christ ; le prêtre, c'est le Christ ; le donateur, c'est le Christ.
Les relations dans lesquelles le Christ a représenté l'homme et a agi vis-àvis de l'homme sont telles et sont si nombreuses qu'il n'existe pas de symbole ou d'ensemble de symboles qui puissent les représenter adéquatement toutes. C'est pour cela que nous avons beaucoup d e catégories distinctes de symboles et d'autres variations encore dans ces catégories distinctes dont chacune nous donne une vue particulière du Christ, soit dans sa personnalité, soit dans son oeuvre, soit dans sa personne. Mais de quelque façon que nous le voyions, pour les pécheurs il remplit plus d'une relation. C'est cela qui nécessite tant d'emblèmes.
Tout d'abord il se présente comme donateur, mais nous ne pouvons pas voir le donateur sans l'offrande, et le donateur est lui-même l'offrande, et celui qui est à la fois donateur et offrande est aussi le prêtre. Homme sous l'empire de la loi, notre représentant, le Christ, nous représentait vis-à-vis de Dieu comme donateur. Il prit <le corps préparé pour lui> comme son offrande, afin de nous réconcilier avec Dieu en lui et par lui. C'est ainsi que quand le sacrifice et l'offrande eurent totalement échoué - quand Dieu ne voulut plus les accepter - <alors (il dit) : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur.> Ainsi donc son corps était son offrande : il l'offrit volontairement; et puis en tant que prêtre il porta le sang dans le Très Saint. En tant que donateur, nous le voyons homme sous l'emprise de la loi, se tenant comme notre représentant, pour que nous accomplissions tout ce qui est juste. En tant que prêtre, il se présente comme notre médiateur, le messager de Dieu entre lui-même et Israël. Tandis que en tant qu'offrande, on voit en lui la victime innocente, d'une agréable odeur à Dieu, et cependant portant le péché et mourant pour lui.
Tu n'est pas capable de comprendre qu'un sacrifice est injuste pour la victime et ce qui est injuste t'envoie en enfer, c'est pour ça que le diable les a instaurés, pour t'envoyer en enfer. Arrête de t'imaginer toutes sortes d'idiocies.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 05:25
par spin
Gaetan a écrit :Tu n'est pas capable de comprendre qu'un sacrifice est injuste pour la victime et ce qui est injuste t'envoie en enfer, c'est pour ça que le diable les a instaurés, pour t'envoyer en enfer. Arrête de t'imaginer toutes sortes d'idiocies.
Le fait est que seuls les samaritains continuent à pratiquer une partie des multiples sacrifices exigés par le Lévitique.
Le fait est aussi qu'ils doivent souvent être obligatoirement accomplis par des descendants de Lévi ou Aaron, et plus personne ne sait qui peut bien descendre de ces gens, à supposer qu'ils aient existé.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 06:41
par Gaetan
spin a écrit :Le fait est que seuls les samaritains continuent à pratiquer une partie des multiples sacrifices exigés par le Lévitique.
Le fait est aussi qu'ils doivent souvent être obligatoirement accomplis par des descendants de Lévi ou Aaron, et plus personne ne sait qui peut bien descendre de ces gens, à supposer qu'ils aient existé.
Dans le temps de Jésus les sacrifices étaient pratiqués, tu te souviens que le Christ les a chassés du temple mais c'est bien qu'aujourd'hui ils ne sont plus pratiqués mais les gens continuent à manger de la viande ce qui est mauvais pour leur spiritualité, le Christ mangeait du poisson mais tu ne verras aucun passage ou il mangeait de la viande.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 07:49
par spin
Gaetan a écrit : le Christ mangeait du poisson mais tu ne verras aucun passage ou il mangeait de la viande.
Mouais, il y a quand même le père de l'enfant prodigue qui tue le veau gras... ce n'était absolument pas nécessaire pour la démonstration.
Il me semble, à vérifier, qu'au moins les esséniens ne pratiquaient plus aucun sacrifice.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 09:04
par Saint Glinglin
spin a écrit :Mouais, il y a quand même le père de l'enfant prodigue qui tue le veau gras... ce n'était absolument pas nécessaire pour la démonstration.
Ceci est une bonne remarque. Mais ce passage n'est que dans Luc.
Cela mérite toutefois enquête.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 11:48
par Gaetan
spin a écrit :Mouais, il y a quand même le père de l'enfant prodigue qui tue le veau gras... ce n'était absolument pas nécessaire pour la démonstration.
Il me semble, à vérifier, qu'au moins les esséniens ne pratiquaient plus aucun sacrifice.
Le Christ n'interdisait pas de manger quoi que ce soit, mais lui ne mangeait pas de viande, tu ne trouveras aucun écrit où il est dit qu'il mange de la viande. Il a mangé du poisson et des végétaux évidemment mais il n'y a pas de faute parce qu'il s'est offert en nourriture, il a aimé son prochain comme lui même.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 18:33
par Prophètedel'éternel
Ah ....
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 03 juil.17, 21:31
par Saint Glinglin
Il y a un truc bizarre :
Dans Matthieu, Jésus raconte aux disciples la parabole de la brebis perdue.
Il s'agit donc d'une brebis apostate du christianisme.
Dans Luc, ce discours s'adresse aux pharisiens et la brebis n'est plus égarée mais pécheresse.
On reste donc à l'intérieur du judaïsme.
Et chez Luc cette parabole est suivie de celle du fils prodigue où l'on voit le païen s'éloigner du Père et le Juif rester au pays.
Et finalement le païen vient se convertir au judaïsme et on offre un sacrifice pour fêter ça.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 04 juil.17, 09:45
par Gaetan
Saint Glinglin a écrit :Il y a un truc bizarre :
Dans Matthieu, Jésus raconte aux disciples la parabole de la brebis perdue.
Il s'agit donc d'une brebis apostate du christianisme.
Dans Luc, ce discours s'adresse aux pharisiens et la brebis n'est plus égarée mais pécheresse.
On reste donc à l'intérieur du judaïsme.
Et chez Luc cette parabole est suivie de celle du fils prodigue où l'on voit le païen s'éloigner du Père et le Juif rester au pays.
Et finalement le païen vient se convertir au judaïsme et on offre un sacrifice pour fêter ça.
La brebis égarée et l'enfant prodigue sont des preuves qu'en te repentant tu peux être sauvé et Jésus n'interdisait pas de manger de la viande mais lui n'en mangeait pas, tu n'as pas d'interdiction, des taxes mafieuses de ce genre dans le christianisme comme dans le judaisme, les interdictions sont des emprises du diable et n'ont rien à voir avec Dieu. Jésus est d'accord avec le commandement de Dieu: Tu ne commettra pas de meurtre et non tu ne tueras pas. Tuer un animal sans défense est un meurtre.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 05 juil.17, 03:39
par Mormon
Qu'est-ce qui fait la grande importance du Lévitique ? (suite)
Les relations dans lesquelles le Christ a représenté l'homme et a agi vis-àvis de l'homme sont telles et sont si nombreuses qu'il n'existe pas de symbole ou d'ensemble de symboles qui puissent les représenter adéquatement toutes. C'est pour cela que nous avons beaucoup d e catégories distinctes de symboles et d'autres variations encore dans ces catégories distinctes dont chacune nous donne une vue particulière du Christ, soit dans sa personnalité, soit dans son oeuvre, soit dans sa personne. Mais de quelque façon que nous le voyions, pour les pécheurs il remplit plus d'une relation. C'est cela qui nécessite tant d'emblèmes.
Tout d'abord il se présente comme donateur, mais nous ne pouvons pas voir le donateur sans l'offrande, et le donateur est lui-même l'offrande, et celui qui est à la fois donateur et offrande est aussi le prêtre. Homme sous l'empire de la loi, notre représentant, le Christ, nous représentait vis-à-vis de Dieu comme donateur. Il prit <le corps préparé pour lui> comme son offrande, afin de nous réconcilier avec Dieu en lui et par lui. C'est ainsi que quand le sacrifice et l'offrande eurent totalement échoué - quand Dieu ne voulut plus les accepter - <alors (il dit) : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur.> Ainsi donc son corps était son offrande : il l'offrit volontairement; et puis en tant que prêtre il porta le sang dans le Très Saint. En tant que donateur, nous le voyons homme sous l'emprise de la loi, se tenant comme notre représentant, pour que nous accomplissions tout ce qui est juste. En tant que prêtre, il se présente comme notre médiateur, le messager de Dieu entre lui-même et Israël. Tandis que en tant qu'offrande, on voit en lui la victime innocente, d'une agréable odeur à Dieu, et cependant portant le péché et mourant pour lui.
« C'est ainsi que dans le même symbole, le donateur expose le Christ dans sa personne, comme étant celui qui est devenu homme pour répondre aux exigences de Dieu: l'offrande le présente dans sa personnalité et son oeuvre, comme la victime par laquelle l'expiation était ratifiée ; tandis que le prêtre nous donne une troisième image de lui, dans sa relation officielle, comme médiateur et intercesseur désigné. En conséquence quand nous avons un symbole dans lequel l'offrande est ce qui ressort le plus, la pensée maîtresse, ce sera le Christ en tant que victime. D'autre part, lorsque le donateur ou le prêtre prédomine, ce sera respectivement le Christ en tant qu'homme ou le Christ en tant que Médiateur»
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 06 juil.17, 03:14
par Gaetan
Mormon a écrit :Qu'est-ce qui fait la grande importance du Lévitique ? (suite)
Les relations dans lesquelles le Christ a représenté l'homme et a agi vis-àvis de l'homme sont telles et sont si nombreuses qu'il n'existe pas de symbole ou d'ensemble de symboles qui puissent les représenter adéquatement toutes. C'est pour cela que nous avons beaucoup d e catégories distinctes de symboles et d'autres variations encore dans ces catégories distinctes dont chacune nous donne une vue particulière du Christ, soit dans sa personnalité, soit dans son oeuvre, soit dans sa personne. Mais de quelque façon que nous le voyions, pour les pécheurs il remplit plus d'une relation. C'est cela qui nécessite tant d'emblèmes.
Tout d'abord il se présente comme donateur, mais nous ne pouvons pas voir le donateur sans l'offrande, et le donateur est lui-même l'offrande, et celui qui est à la fois donateur et offrande est aussi le prêtre. Homme sous l'empire de la loi, notre représentant, le Christ, nous représentait vis-à-vis de Dieu comme donateur. Il prit <le corps préparé pour lui> comme son offrande, afin de nous réconcilier avec Dieu en lui et par lui. C'est ainsi que quand le sacrifice et l'offrande eurent totalement échoué - quand Dieu ne voulut plus les accepter - <alors (il dit) : Voici, je viens avec le rouleau du livre écrit pour moi. Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! Et ta loi est au fond de mon coeur.> Ainsi donc son corps était son offrande : il l'offrit volontairement; et puis en tant que prêtre il porta le sang dans le Très Saint. En tant que donateur, nous le voyons homme sous l'emprise de la loi, se tenant comme notre représentant, pour que nous accomplissions tout ce qui est juste. En tant que prêtre, il se présente comme notre médiateur, le messager de Dieu entre lui-même et Israël. Tandis que en tant qu'offrande, on voit en lui la victime innocente, d'une agréable odeur à Dieu, et cependant portant le péché et mourant pour lui.
« C'est ainsi que dans le même symbole, le donateur expose le Christ dans sa personne, comme étant celui qui est devenu homme pour répondre aux exigences de Dieu: l'offrande le présente dans sa personnalité et son oeuvre, comme la victime par laquelle l'expiation était ratifiée ; tandis que le prêtre nous donne une troisième image de lui, dans sa relation officielle, comme médiateur et intercesseur désigné. En conséquence quand nous avons un symbole dans lequel l'offrande est ce qui ressort le plus, la pensée maîtresse, ce sera le Christ en tant que victime. D'autre part, lorsque le donateur ou le prêtre prédomine, ce sera respectivement le Christ en tant qu'homme ou le Christ en tant que Médiateur»
Tu invente toutes sortes de élucubrations pour essayer de dire que Dieu a sacrifié son fils. Ce n'est pas Dieu qui a sacrifié Jésus mais il a simplement été tué par les pharisiens parce qu'il s'opposait à la loi de Moise et enseignait le contraire de celle-ci et de leur coutumes. Il s'est sacrifié pour nous apprendre que la loi de Moise vient du diable et nous sauver de l'enfer. La Loi qu'il a enseigné et accompli est la Loi d'aimer son prochain comme soi même et si tu suis la loi de Moise tu n'aime pas ton prochain comme toi même. D'ailleurs le diable leur a donné la Loi a Moise, il leur a dit d'aimer son prochain comme soi même.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 06 juil.17, 03:27
par spin
Gaetan a écrit :Tu invente toutes sortes de élucubrations pour essayer de dire que Dieu a sacrifié son fils. Ce n'est pas Dieu qui a sacrifié Jésus mais il a simplement été tué par les pharisiens parce qu'il s'opposait à la loi de Moise et enseignait le contraire de celle-ci et de leur coutumes. Il s'est sacrifié pour nous apprendre que la loi de Moise vient du diable et nous sauver de l'enfer. La Loi qu'il a enseigné et accompli est la Loi d'aimer son prochain comme soi même et si tu suis la loi de Moise tu n'aime pas ton prochain comme toi même. D'ailleurs le diable leur a donné la Loi a Moise, il leur a dit d'aimer son prochain comme soi même.
C'est peut-être moins absurde que Dieu qui envoie Dieu se faire crucifier pour apaiser la colère de Dieu, mais ce n'est pas ce que dit le texte, ce n'est pas ce qu'on a inscrit en trois langues sur la croix. Officiellement, formellement, Jésus est mort parce que "
Roi des Juifs" et non pas parce que "opposé à la loi de Moïse".
Et encore une fois les pharisiens, certains en tout cas, n'avaient pas attendu Jésus pour relativiser la loi de Moïse. L'épisode de la femme adultère suggère même que c'est Jésus qui les a suivis là-dessus plutôt que l'inverse.
Re: Chrétiens, n'ayons pas honte de la Bible
Posté : 06 juil.17, 03:55
par Mormon
Lévitique 1- 5 . Pourquoi met-on à tel point l'accent sur le sang lors des sacrifices ?
De tous les éléments de l'ordonnance du sacrifice, rien ne jouait un rôle plus important que l'administration du sang du sacrifice. La façon dont il était offert fut spécifiée dans le moindre détail par le Seigneur. En fonction du sacrifice, le sang était barbouillé sur les cornes de l'autel, aspergé ou éclaboussé sur ses quatre côtés ou versé à sa base.
Le Seigneur choisit le sang pour montrer d'une manière frappante les conséquences du péché et ce qu'impliquait le processus du pardon et de la réconciliation. C'est pourquoi le sang symbolisait à la fois la vie (voir Lévitique 17:11) et le don de sa vie. La mort est la conséquence du péché ; c'est ainsi que l' animal était mis à mort pour montrer ce qui arrive quand l'homme pèche. En outre l' animal était un symbole du Christ. Parce qu'il a donné sa vie pour l'homme, par l'effusion de son sang, quelqu'un qui est spirituellement mort à cause du péché peut trouver une nouvelle vie. C'est de cette vérité que découle un parallèle spirituel:
«De même qu'en Adam, ou par nature, tous les hommes tombent et sont assujettis à la mort spirituelle, de même aussi tous les hommes, dans le Christ et dans son sacrifice expiatoire, peuvent obtenir la vie éternelle» (McConkie, The Promised Messiah, p. 259).
Le but de l'effusion du sang était d' apporter l'expiation (voir Lévitique 17: 11; Hébreux 9 : 22). Comme nous l'avons noté dans la lecture 14 - 5, le verbe hébreu qui est traduit par expiation signifie «couvrir»,
ainsi donc le barbouillage ou l' aspersion de sang « couvrait » les péchés de l'homme et apportait ainsi l'expiation. Il y a un beau paradoxe dans l'idée que les justes sont ceux « dont les vêtements sont blanchis par le sang de l'agneau» (Ether 13: 10; Alma 5 : 21). C'est le sang du Christ qui couvre les péchés et rend l'homme pur pour qu'il puisse recevoir la réconciliation avec Dieu.
Ainsi le sang était un symbole de tout le processus par lequel l'homme se réconcilie avec Dieu . « De tout cela il apparaît clairement que ceux d'Israël qui étaient spirituellement éclairés savaient et comprenaient que leurs ordonnances sacrificatoires étaient à la similitude de la mort future de celui dont ils utilisaient le nom pour adorer le Père et que ce n'était pas le sang sur leurs autels qui apportait la rémission des péchés, mais le sang qui serait versé à Gethsémané et sur le
calvaire» (McConkie, The Promised Messiah, p. 258) .