Mes gros sabots en mode éveil
Posté : 06 août24, 01:10
Tu sais, personne n’a jamais réussi à communiquer avec X… / mais j’ai toujours le plaisir à te lire …
Bien à toi.
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Je me demande si ''n'en pas voir la fin'' convient au mot cécité... C'est comme avoir la vision du sans fond ou de l'incommensurable...
ronronladouceur a écrit : ↑05 août24, 06:53
Il faut donc que la définition rende compte de cet aspect ''qui n'oublie rien''...
(...)
Confirmant le ''toujours-plus''...
Bien...a écrit :Je ne me satisfais guère d'une définition asymptotique.
Définition asymptotique que les théorèmes Gödel rendent difficiles au plan intuitif.
...
Néanmoins pour contourner l'objection on peut user de l'induction transfinie.
Pourquoi pas...
L'univers est donc clos... Et il y a quelque chose (?) à l'extérieur... Dieu?
Bonsoir. Oui, l’univers serait limité, c’est une chose limitée et concentrée avant son expansion encore observable aujourd’hui.Ronronladouceur a écrit :L'univers est donc clos... Et il y a quelque chose (?) à l'extérieur... Dieu?
Oui, il n’y a pas Rien.Ronronladouceur a écrit :Quant à ''rien ne peut se créer à partir de rien'', cela signifie-t-il qu'est éliminée la création ex-nihilo... Ou alors quoi?
La prise de décision de créer est un commencement et une nouvelle dimension du temps peut s’appliquer à ce qui va être créé à partir du "tout à coup". Le temps est une création de la conscience.Ronronladouceur a écrit :Et comment expliquer la décision (?) de tout à coup créer? Et ce ''tout à coup'' suit-il une progression temporelle? Mais alors le temps? Le fait de s'y perdre n'est-il pas un signe?
Tu ne proposes rien, mais alors qu'est-ce qui aurait une portée selon toi ?pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Personnellement, je n’ai rien à proposer et je n’ai aucun a priori à l’égard de vos thèses, c’est un sujet passionnant, sans doute philosophique mais sans aucune portée pour moi.
Est-ce les sens qui perçoivent selon toi ?pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 1 ) Il y a des phénomènes que nos sens perçoivent et des interprétations que nos intellects élaborent, puis la Science infère des lois.
Je ne parlerais pas d'approximations. Parler d'approximations laisse entendre que la réalité extérieure à la perception lui ressemblerait. Rien ne le dit. Au contraire, tout semble démontrer qu'elle ne lui ressemble pas du tout.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Nous n’avons accès qu’à un univers d’apparence et il faut donc craindre que toute connaissance relève de l’approximation et du préjugé.
Le Réel Voilé de Bernard D'Espagnat n'est pas accessible à la perception. Il ne s'agit en aucun cas d'un réalisme naïf.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Bien que la question soit aisément réglée par le néoplatonisme d’un réel voilé comme celui de Bernard d’Espagnat, vous refusez d’aborder la cause de la cohérence apparente de nos observations.
C'est une bonne question. Mais la réponse est très complexe. À partir de nos perceptions qui sont à notre niveau une première organisation nous formons automatiquement des représentations imaginales qui sont une deuxième organisation, et à partir de là nous élaborons de manière réfléchies nos théories scientifiques et autres, lesquelles sont une troisième organisation. Chaque niveaux ou couche correspondent à des opérations cognitives.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Reste donc en suspens la question "Est-ce que, contraints pas notre rationalité, nous fabriquons cette cohérence en triant les observations qui marchent ?"
C'est exactement ça.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 2 ) La ressemblance fonde notre sémantique : tous les teckels se ressemblent d’où le mot "teckel", tous les chiens se ressemblent d’où le mot "chien"…
Oui, et par degrés de ressemblance (faibles distances de Kolmogorov-Smirnov), peu importe comment l'on arrive à les évaluer, par inférences naturelles de type bayésiennes ou autrement, nous établissons des catégories d'objets.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Il y a donc des niveaux de "ressemblance" : les différents mammifères se ressemblent beaucoup moins que des produits industriels comme les épingles.
C'est donc bien scientifiquement parlant un Soleil différent à chaque instant et non une entité qui resterait la même.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 3 ) Mais la sémantique connaît aussi les noms propres. Malgré des odeurs changeantes, des habits variées, des intonations différentes, des humeurs variables, le goût différent du lait… le bébé apprend très vite qu’il n’a pas plusieurs Maman. Et nous avons appris par la Science que ce n’est pas un Soleil différent de celui d’hier qui s’est levé le matin, même si entre temps sa masse a décru de quelques milliards de tonnes et que sa composition interne a changé.
Par commodité on dit et pense que c'est le même. Comme pour le Soleil. Mais il n'est pas une entité qui resterait la même tout en changeant.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Si nous appelons notre chien "Médor" et qu’il vient, on a envie de songer que l'idée que c'est toujours le même chien ne relève pas entièrement de l’illusion ou bien que cette illusion est partagée par plusieurs trucs et notamment par ces plusieurs chiens qui ressemblent incroyablement à Médor.
Non. Ça c'est complètement contradictoire dans les termes pour le coup.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 4 ) Pour notre intellect, un truc qui change tout le temps peut donc être d’un certain point de vue toujours le même (tant qu’il est).
Oui une substance, une identité, autrement dit quelque chose qui resterait "la même" tout en changeant n'existe pas en réalité et n'a aucun sens.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Pour spécifier ce point de vue, vous avez, semble-t-il, parlé de "substance" puis d’ "identité". L’analogie avec l’identité de l’état-civil me plaît. Évidemment, nous ne pouvons parler d’identité qu’au niveau de nos interprétations des phénomènes.
Oui. Dans ce cas c'est une erreur.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 5 ) Si j’appelle "objet" une interprétation singulière d’un type particulier de phénomènes liés par cette notion, je peux parfois avoir l’illusion de reconnaître l’objet A déjà perçu. « Est-ce que la souris qui m’a effrayée aujourd’hui est la même qu’il y a 2 jours, combien de souris infestent ma maison ? »
Oui en précisant que la souris à un instant T est distincte de la souris un instant avant, sauf en cas d'indistinction. En cas d'indistinction c'est "la même", mais ce n'est que pour nous et selon nous, il s'agit donc d'une croyance si l'on affirme que c'est la même sur la seule base d'une indistinction.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Cette reconnaissance purement intellectuelle ne vient pas de ce qui, en cet objet A, serait toujours identique mais, selon votre terminologie elle se déduit de son "reste", c’est-à-dire de ce que je peux toujours distinguer cet objet A de tous les autres objets.
Oui. Je suis d'accord. Si tu en restes là, je n'ai rien à y opposer, je fais pareil. Mais si tu en conclus qu'il existerait réellement des choses qui changeraient, tu extrapolerais sur une base de croyances.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Dans cette perspective, un objet change ou ne change pas, bouge ou pas, évolue ou non, etc. peu importe... (qui suis-je pour le contraindre ?) mais, tant que je peux le considérer, s’il reste le même du point de vue de ce qui le distingue de tout le "reste" alors je suis invitée à lui attribuer une identité.
Voilà ! C'est exactement ce que je dis. Quand les grands esprits se rencontrent ça fait toujours plaisir.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 L’identité n’est donc pas nécessairement la propriété intrinsèque d’un truc.
Même si A (A en situation 1) était ici et que maintenant A (A en situation 2) serait ailleurs, il n'y aurait pas réellement eu mouvement.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Malgré tout, cette identité peut donner un sens à une expérience où j’hésite entre deux formulations :
« L’ objet A était ici et à présent il est toujours ici. » mais y a-t-il vraiment absence de mouvement ?
Il y a 2 situations incompatibles mais liées, qui sont 2 ensembles d'observations/perceptions/reconnaissances en 2 instants différents.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 et « L’ objet A était ici et, le temps d’un clignement d’œil à présent un objet A’ est ici, à la place de A. » mais y a-t-il vraiment remplacement ?
Je ne dirais pas qu'il n'existe plus, car en on sait rien. Il n'existerait plus dans quel contexte ?pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 ou encore « L’ objet B était ici et à présent il est là. »
et « L’ objet B était ici et à présent l’objet B n’existe plus mais un objet B’ est là. »
L'esprit lui-même n'est pas une entité qui resterait "la même" tout en changeant. J'ai montré que cela n'avait aucun sens. Se désigner comme une telle entité qui subirait des changements, c'est comme pour "la même" souris de l'exemple plus haut, une conception erronée. Il n'y a rien de tel.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 Qui suis-je pour pouvoir énoncer deux sons consécutifs pour communiquer par la parole ?
Ce "je" qui communique est-il une stupide illusion ou bien relève-t-il d’une nécessité épistémologique au sens large voire cognitive ?
.Schéma a écrit :
??????? -----------> Vécus (perceptions, affects, ------------> représentations <---)--------------> Théories plus ou moins cohérentes sur la réalité.
-------------------------------------------------------imagination-------------------inférences langagières
---------cognitions I---------------------------------cognitions II------------------------cognitions III
Note : les flèches représentent les sens du traitement des données.
On va dire que c'est une aparté.pauline.px a écrit : ↑05 août24, 05:35 PS ceci dit, ignorant le lien de ma contribution avec le sujet du topique "définition de l'univers" je prie la modération de m'excuser.
Que les cons.
Tu es entrain de nous expliquer qu'il existerait un créateur de quelque chose dont tu ne sais pas de quoi tu parles ?a écrit :Pauline a dit : Nous n’avons accès qu’à un univers d’apparence et il faut donc craindre que toute connaissance relève de l’approximation et du préjugé.
Douter, douter encore, c'est être sceptique .....vic a écrit : ↑06 août24, 23:13 Douter de tout comme le fait Pauline , des sens , et de notre interprétation ne conduit pas d'avantage à l'idée d'un dieu créateur de l'univers .
A la rigueur ça conduit à ne plus savoir de quoi on parle quand on parle d'univers , donc à savoir encore moins de quoi on parle quand on parle de nécessité d'un créateur de l'univers alors qu'on n'arrive déjà même pas à définir de quoi on parle , que ce soit pour définir l'univers et définir ce dieu .
Ca ressemble d'avantage à l'esprit sans référence plutôt qu'a une thèse sur l'existence de dieu ou de la création .
Et ça tombe bien c'est exactement ce que je voulais démontrer , que ces croyances religieuses sur la nécessité de l'a création de l'univers ne reposent sur rien . D'autant que le croyant ne sait même pas définir l'univers et de quoi il parle .
Oui , et être septique ne conduit pas à la croyance mais à l'agnostisme .l_leo a écrit : ↑06 août24, 23:25 Douter, douter encore, c'est être sceptique .....
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ce qui cause " le mouvement de la chose ou son changement"pauline.px a écrit : ↑03 août24, 03:06
Ben ce n’est pas du tout ce que j’imagine… je ne pousse pas mon "réalisme" à ce point.
Je songeais simplement à la définition pour la collégienne que je fus : "ce qui cause un mouvement ou un changement".
Elle paraît sincère.vic a écrit : ↑06 août24, 23:29 Oui , et être septique ne conduit pas à la croyance mais à l'agnostisme .
Donc je n'ai jamais compris Pauline dans ses démonstrations , alors qu'elle se dit croyante .
Ca donne l'impression qu'elle danse pour enfumer ses interlocuteurs en leur faisant croire qu'elle a une bonne raison de croire .
TAF.vic a écrit : ↑06 août24, 23:13 Douter de tout comme le fait Pauline , des sens , et de notre interprétation ne conduit pas d'avantage à l'idée d'un dieu créateur de l'univers .
A la rigueur ça conduit à ne plus savoir de quoi on parle quand on parle d'univers , donc à savoir encore moins de quoi on parle quand on parle de nécessité d'un créateur de l'univers alors qu'on n'arrive déjà même pas à définir de quoi on parle , que ce soit pour définir l'univers et définir ce dieu .
Ca ressemble d'avantage à l'esprit sans référence plutôt qu'a une thèse sur l'existence de dieu ou de la création .
Et ça tombe bien c'est exactement ce que je voulais démontrer , que ces croyances religieuses sur la nécessité de l'a création de l'univers ne reposent sur rien . D'autant que le croyant ne sait même pas définir l'univers et de quoi il parle .
Oui.
J'ai aussi eu plusieurs fois cette étrange impression.