Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfant ?
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Les Témoins de Jéhovah croient que Dieu a restauré le véritable christianisme par leur intermédiaire. Le présent forum est axé exclusivement sur l'éducation. Sinon SVP : Pour toutes comparaisons qui ne sauraient vous satisfaire, en présence de l'enseignement officiel, utilisez le forum débat chrétien (forum de dialogue œcuménique)
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 04:22C'est ã toi de faire ses recherches.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 04:46C'est ce que tu réponds aux gens lorsque tu fais du porte à porte ?medico a écrit :C'est ã toi de faire ces recherches.
1 Pierre 3 :15
Mais sanctifiez le Christ comme Seigneur dans vos cœurs, toujours prêts à présenter une défense devant tout homme qui vous demande la raison de l’espérance qui est en vous, mais faites-le avec douceur et profond respect.
T'es quand-même un frère malgré tout. .....la Bible dit de se supporter les uns les autres
Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent.(1 Thes 5 : 21)
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 06:04medico a écrit :Mais ton cas de figure et faussé car la ce n'est plus un cas de conscience mais d'obéissance â une loi.
Tu as l'esprit bien mesquin et je pése mes mots.
toi tu aimes semer la zizanie.Liberté 1 a écrit :Il faudrait créer un sujet: vrais TJ et faux TJ, vrais amis de la vérité et faux amis de la vérité !
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 06:14VENT, personnellement, je trouve ta réponse à agecanonix tout simplement scandaleuse.
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 07:49Vent est allé trop loin. Il n'imagine pas le mal qu'il ferait si nos lecteurs étaient certains qu'il est bien de qu'il dit..résident temporaire a écrit :VENT, personnellement, je trouve ta réponse à agecanonix tout simplement scandaleuse.
Heureusement, nos frères et soeurs sont perspicaces et savent discerner le vrai du faux.
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 25 oct.14, 08:45Pour calmer les esprit je ferme queque jours ce sujet.
(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 02:29Position officielle des Témoins de Jéhovah :
*** w04 15/6 p. 23-24 §16-18 Laissons-nous guider par le Dieu vivant ***
les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas les transfusions de sang total ni de l’un de ses quatre composants principaux : le plasma, les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Qu’en est-il des fractions extraites de l’un de ces composants, par exemple des sérums qui contiennent des anticorps pour lutter contre une maladie ou des sérums antivenimeux contre les morsures de serpents (voir page 30, paragraphe 4) ? Certains estiment que ces fractions infimes ne sont plus du sang à proprement parler, et donc ne tombent pas sous le coup du commandement de ‘ s’abstenir du sang ’. (Actes 15:29 ; 21:25 ; page 31, paragraphe 1.) C’est leur responsabilité. La conscience d’autres chrétiens les pousse à refuser tout ce qui provient du sang (animal ou humain), même une fraction minuscule d’un seul composant principal. D’autres encore acceptent des injections d’une protéine plasmatique pour combattre une maladie ou le venin d’un serpent, mais rejettent les autres fractions. Par ailleurs, certains produits dérivés de l’un des quatre composants principaux du sang remplissent une fonction si semblable à celle du composant lui-même et jouent un rôle si vital dans l’organisme que la plupart des chrétiens verraient une objection majeure à leur emploi.
17 Ce que la Bible explique à propos de la conscience est utile pour prendre ce genre de décisions. La première chose à faire est de chercher ce que dit la Parole de Dieu et de s’efforcer de modeler sa conscience en conséquence. Cela permet de prendre des décisions conformes aux directives de Dieu au lieu de demander à quelqu’un d’établir une règle pour nous (Psaume 25:4, 5). Pour ce qui est d’accepter des fractions de sang, certains ont tenu ce raisonnement : ‘ Comme c’est une question de conscience, ça n’a pas d’importance. ’ Leur raisonnement n’est pas bon. Ce n’est pas parce que quelque chose est une question de conscience que cela ne porte pas à conséquence. Ce peut être très grave. Notamment parce que cela peut nuire aux personnes qui n’ont pas la même conscience que nous. C’est ce qui ressort du conseil de Paul au sujet de la viande qui risquait d’avoir été offerte à une idole et qui était ensuite vendue sur le marché. Un chrétien doit avoir à cœur de ne pas ‘ blesser les consciences qui sont faibles ’. S’il le fait trébucher, il peut ‘ perdre son frère pour qui Christ est mort ’ et pécher ainsi contre Christ. Par conséquent, si les décisions concernant les fractions de sang sont personnelles, elles doivent néanmoins être prises avec beaucoup de sérieux. — 1 Corinthiens 8:8, 11-13 ; 10:25-31.
18 Il y a un autre aspect de la question qui souligne la gravité des décisions relatives au sang. C’est l’effet qu’elles produisent sur vous-même. Si cela trouble votre conscience éduquée par la Bible d’accepter une petite fraction de sang, tenez-en compte. Ne faites pas taire non plus la voix de votre conscience simplement parce que quelqu’un vous dit : " Il n’y a pas d’objection à accepter cela ; beaucoup l’ont fait. " Souvenez-vous que des millions d’humains aujourd’hui n’écoutent pas leur conscience, si bien qu’ils l’engourdissent, ce qui les amène à mentir ou à commettre des mauvaises actions sans remords. Les chrétiens ne veulent sûrement pas leur ressembler. — 2 Samuel 24:10 ; 1 Timothée 4:1, 2."
*** w04 15/6 p. 23-24 §16-18 Laissons-nous guider par le Dieu vivant ***
les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas les transfusions de sang total ni de l’un de ses quatre composants principaux : le plasma, les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Qu’en est-il des fractions extraites de l’un de ces composants, par exemple des sérums qui contiennent des anticorps pour lutter contre une maladie ou des sérums antivenimeux contre les morsures de serpents (voir page 30, paragraphe 4) ? Certains estiment que ces fractions infimes ne sont plus du sang à proprement parler, et donc ne tombent pas sous le coup du commandement de ‘ s’abstenir du sang ’. (Actes 15:29 ; 21:25 ; page 31, paragraphe 1.) C’est leur responsabilité. La conscience d’autres chrétiens les pousse à refuser tout ce qui provient du sang (animal ou humain), même une fraction minuscule d’un seul composant principal. D’autres encore acceptent des injections d’une protéine plasmatique pour combattre une maladie ou le venin d’un serpent, mais rejettent les autres fractions. Par ailleurs, certains produits dérivés de l’un des quatre composants principaux du sang remplissent une fonction si semblable à celle du composant lui-même et jouent un rôle si vital dans l’organisme que la plupart des chrétiens verraient une objection majeure à leur emploi.
17 Ce que la Bible explique à propos de la conscience est utile pour prendre ce genre de décisions. La première chose à faire est de chercher ce que dit la Parole de Dieu et de s’efforcer de modeler sa conscience en conséquence. Cela permet de prendre des décisions conformes aux directives de Dieu au lieu de demander à quelqu’un d’établir une règle pour nous (Psaume 25:4, 5). Pour ce qui est d’accepter des fractions de sang, certains ont tenu ce raisonnement : ‘ Comme c’est une question de conscience, ça n’a pas d’importance. ’ Leur raisonnement n’est pas bon. Ce n’est pas parce que quelque chose est une question de conscience que cela ne porte pas à conséquence. Ce peut être très grave. Notamment parce que cela peut nuire aux personnes qui n’ont pas la même conscience que nous. C’est ce qui ressort du conseil de Paul au sujet de la viande qui risquait d’avoir été offerte à une idole et qui était ensuite vendue sur le marché. Un chrétien doit avoir à cœur de ne pas ‘ blesser les consciences qui sont faibles ’. S’il le fait trébucher, il peut ‘ perdre son frère pour qui Christ est mort ’ et pécher ainsi contre Christ. Par conséquent, si les décisions concernant les fractions de sang sont personnelles, elles doivent néanmoins être prises avec beaucoup de sérieux. — 1 Corinthiens 8:8, 11-13 ; 10:25-31.
18 Il y a un autre aspect de la question qui souligne la gravité des décisions relatives au sang. C’est l’effet qu’elles produisent sur vous-même. Si cela trouble votre conscience éduquée par la Bible d’accepter une petite fraction de sang, tenez-en compte. Ne faites pas taire non plus la voix de votre conscience simplement parce que quelqu’un vous dit : " Il n’y a pas d’objection à accepter cela ; beaucoup l’ont fait. " Souvenez-vous que des millions d’humains aujourd’hui n’écoutent pas leur conscience, si bien qu’ils l’engourdissent, ce qui les amène à mentir ou à commettre des mauvaises actions sans remords. Les chrétiens ne veulent sûrement pas leur ressembler. — 2 Samuel 24:10 ; 1 Timothée 4:1, 2."
Modifié en dernier par Estrabolio le 28 oct.14, 02:38, modifié 1 fois.
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 02:32Questions des lecteurs
Les Témoins de Jéhovah acceptent-ils tous les produits médicaux dérivés du sang ?
Le principe de base est que les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas le sang. Nous croyons fermement que la loi de Dieu sur le sang n’est pas susceptible d’être réformée en fonction d’opinions changeantes. Toutefois, du fait que l’on peut maintenant isoler les composants majeurs du sang et des fractions de ces composants, de nouvelles questions apparaissent. Lorsqu’un chrétien décide d’accepter ou non une fraction du sang, il ne tient pas seulement compte des avantages et des risques du traitement. Il se préoccupe également de ce que dit la Bible et des effets potentiels de sa décision sur ses relations avec le Dieu Tout-Puissant.
Les facteurs à prendre en considération sont assez simples, comme nous le verrons en examinant quelques données bibliques, historiques et médicales.
Jéhovah Dieu prescrivit à Noé, notre ancêtre commun, de réserver un traitement particulier au sang (Genèse 9:3, 4). Par la suite, les lois données par Dieu à Israël soulignèrent le caractère sacré du sang : “ Quant à tout homme de la maison d’Israël ou à tout résident étranger [...] qui mange n’importe quelle sorte de sang, oui je tournerai ma face contre l’âme qui mange le sang. ” Comme un Israélite qui rejetait la loi de Dieu pouvait contaminer les autres, Dieu précisa : “ Je [le] retrancherai bel et bien du milieu de son peuple. ” (Lévitique 17:10). Plus tard, réunis à Jérusalem, les apôtres et des anciens décidèrent que les chrétiens devaient ‘ s’abstenir du sang ’. Ce commandement est aussi important que celui de s’abstenir de l’immoralité sexuelle ou de l’idolâtrie. — Actes 15:28, 29.
À l’époque, que signifiait ‘ s’abstenir ’ du sang ? Les chrétiens ne consommaient pas de sang, frais ou coagulé, ni ne mangeaient la viande d’un animal non saigné. Étaient également prohibés les aliments contenant du sang ajouté, comme les boudins de sang. Absorber du sang de l’une quelconque de ces manières, c’était violer la loi de Dieu. — 1 Samuel 14:32, 33.
Dans l’Antiquité, la plupart des gens n’avaient pas de scrupules à consommer du sang. C’est ce qu’indiquent par exemple les écrits de Tertullien (IIe et IIIe siècle de notre ère). Répondant aux accusations mensongères selon lesquelles les chrétiens buvaient du sang, l’apologiste mentionne l’existence de tribus qui valident les traités en buvant du sang. Il rappelle également que “ lors d’un combat de gladiateurs, [certains] ont sucé avec une soif avide, pour guérir la maladie comitiale [l’épilepsie], le sang tout chaud [...] des criminels égorgés dans l’arène ”.
Les chrétiens rejetaient ces pratiques, même si chez les Romains elles avaient parfois un motif médical. “ [Nous] ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il nous est permis de manger ”, écrit Tertullien. Les Romains éprouvaient l’intégrité des vrais chrétiens en leur présentant de la nourriture contenant du sang. “ Comment pouvez-vous donc croire, s’exclame Tertullien, que ces hommes qui ont horreur du sang d’un animal (vous en êtes persuadés) sont avides de sang humain ? ”
De nos jours, peu de gens soupçonnent que les lois du Dieu Tout-Puissant sont en jeu lorsqu’un médecin leur propose une transfusion sanguine. Les Témoins de Jéhovah sont attachés à la vie, mais ils sont également déterminés à respecter la loi de Jéhovah sur le sang. Qu’est-ce que cela signifie au regard des techniques médicales actuelles ?
Quand, après la Seconde Guerre mondiale, les transfusions de sang total devinrent courantes, les Témoins de Jéhovah comprirent que cette pratique était contraire à la loi de Dieu — et ils le croient toujours. Mais, depuis, la médecine a progressé. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, le produit transfusé n’est pas du sang total, mais l’un des composants majeurs du sang : 1) globules rouges, 2) globules blancs, 3) plaquettes ou 4) plasma, c’est-à-dire la partie liquide du sang. En fonction de l’état du patient, les médecins peuvent prescrire des globules rouges, des globules blancs, des plaquettes ou du plasma. Cette utilisation des composants majeurs du sang permet de répartir une unité de sang entre plusieurs patients. Les Témoins de Jéhovah estiment qu’il serait contraire à la loi de Dieu d’accepter du sang total ou l’un quelconque de ces composants majeurs. On notera d’ailleurs que le respect de cette position fondée sur la Bible les a protégés de nombreux dangers, y compris de maladies comme l’hépatite et le sida, qui peuvent être transmis par le sang.
Toutefois, il est possible de décomposer le sang en unités encore plus petites. Que penser de ces fractions dérivées des composants majeurs du sang ? Comment les utilise-t-on ? Sur quoi un chrétien devrait-il se fonder pour prendre une décision ?
Le sang est une substance complexe. Même le plasma, constitué à 90 % d’eau, contient une grande variété d’hormones, de sels inorganiques, d’enzymes et de nutriments tels que les minéraux et le sucre. Le plasma transporte en outre des protéines comme l’albumine, des facteurs de coagulation et des anticorps qui luttent contre les maladies. On isole et on utilise de nombreuses protéines plasmatiques. Par exemple, on administre du facteur VIII, un facteur de coagulation, aux hémophiles, qui saignent facilement. Ou lorsqu’une personne risque de contracter certaines maladies, son médecin lui prescrit parfois des injections de gammaglobulines extraites du plasma d’une personne déjà immunisée. D’autres protéines plasmatiques sont utilisées, mais ces deux exemples permettent de comprendre comment on peut traiter un composant majeur du sang (en l’occurrence, le plasma) pour obtenir des fractions*.
Comme le plasma, les autres composants majeurs (globules rouges, globules blancs et plaquettes) peuvent être fractionnés. Par exemple, les globules blancs fournissent des interférons et des interleukines, utilisés dans le traitement de certaines infections virales et de certains cancers. Des plaquettes, on extrait des facteurs de croissance favorisant la cicatrisation. On met au point d’autres médicaments fabriqués, au moins initialement, à partir de composants extraits du sang. Dans tous ces cas, on ne transfuse pas de composants majeurs du sang, mais on utilise des fractions, des parties, de ces composants. Un chrétien devrait-il accepter d’être soigné au moyen de ces fractions ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question. La Bible n’entre pas dans les détails, et il appartient donc à chacun de se déterminer en conscience devant Dieu.
Certains refusent tout dérivé du sang (même les fractions destinées à provoquer une immunité passive temporaire). C’est ainsi qu’ils comprennent le commandement divin de ‘ s’abstenir du sang ’. Ils savent également que la loi donnée par Dieu à Israël prescrivait de ‘ verser à terre ’ le sang des animaux (Deutéronome 12:22-24). Quel rapport avec notre question ? Pour préparer des gammaglobulines, des facteurs de coagulation dérivés du sang, etc., il faut collecter du sang et le traiter par des procédés industriels. Certains chrétiens refusent par conséquent tous ces médicaments, comme ils refusent les transfusions de sang total et des quatre composants majeurs du sang. Il convient de respecter cette position adoptée en toute sincérité et en conscience.
D’autres chrétiens ont un point de vue différent. Eux aussi refusent les transfusions de sang total, de globules rouges, de globules blancs, de plaquettes et de plasma, mais ils acceptent d’être soignés à l’aide de fractions extraites des composants majeurs du sang. Parmi eux, les positions peuvent varier : un chrétien qui acceptera peut-être une injection de gammaglobulines acceptera ou n’acceptera pas une injection de substances extraites de globules rouges ou blancs. D’une manière générale, cependant, qu’est-ce qui peut amener des chrétiens à accepter des fractions du sang ?
L’article “ Questions des lecteurs ” de notre numéro du 1er juin 1990 faisait remarquer que les protéines plasmatiques (des fractions du sang) passent du système vasculaire de la femme enceinte vers celui, pourtant distinct, du fœtus. La mère donne donc des immunoglobulines à son enfant, le dotant d’une immunité précieuse. Par ailleurs, lorsque les globules rouges du fœtus meurent, une partie des molécules qui transportent l’oxygène sont transformées en bilirubine, substance qui traverse le placenta et est éliminée avec les déchets de la mère. Des chrétiens estiment que, puisque des fractions du sang peuvent passer d’une personne à l’autre dans ce cadre naturel, ils peuvent accepter une fraction extraite du plasma ou de cellules sanguines.
Si les opinions et les décisions prises en conscience peuvent varier, cela signifie-t-il que la question est mineure ? Non. Elle est importante. Toutefois, elle est relativement simple. Nous avons vu que les Témoins de Jéhovah refusent le sang total et les transfusions de composants majeurs du sang. La Bible ordonne aux chrétiens de ‘ s’abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de la fornication ’. (Actes 15:29.) Pour ce qui est des fractions de l’un quelconque des composants majeurs du sang, chacun se détermine individuellement, en conscience, après avoir bien réfléchi dans la prière.
Beaucoup de nos contemporains acceptent tout traitement médical susceptible de leur apporter des bienfaits immédiats, même lorsque le traitement présente des risques connus, comme c’est le cas avec les produits sanguins. Les chrétiens sincères s’efforcent d’avoir une vision des choses plus large et plus équilibrée qui ne tienne pas seulement compte des aspects physiques de la question. Les Témoins de Jéhovah apprécient les efforts visant à fournir des soins médicaux de qualité, et ils pèsent les avantages et les risques potentiels de chaque traitement. Toutefois, pour ce qui est des produits dérivés du sang, ils attachent une grande importance à la Parole de Dieu et à leurs relations personnelles avec l’Auteur de la vie. — Psaume 36:9.
Quelle bénédiction pour un chrétien d’avoir la même confiance que le psalmiste, qui écrivit : “ Jéhovah Dieu est un soleil et un bouclier ; faveur et gloire, voilà ce qu’il donne. Jéhovah lui-même ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Ô Jéhovah [...], heureux l’homme qui met sa confiance en toi. ” — Psaume 84:11, 12.
[Note]
Voir la rubrique “ Questions des lecteurs ” dans nos numéros du 15 septembre 1978 et du 1er octobre 1994. Les laboratoires pharmaceutiques ont mis au point des produits recombinants qui ne sont pas dérivés du sang et peuvent remplacer les fractions du sang utilisées dans le passé.
[Encadré, page 30]
QUESTIONS QUE L’ON PEUT POSER À SON MÉDECIN
Si vous devez subir une intervention ou un traitement pouvant nécessiter l’utilisation d’un produit sanguin, demandez :
Tout le personnel médical sait-il qu’étant Témoin de Jéhovah je ne veux en aucun cas recevoir de transfusion sanguine (sang total, globules rouges, globules blancs, plaquettes, plasma) ?
Si on vous prescrit un médicament ayant peut-être été fabriqué à partir de plasma, de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, demandez :
Ce médicament a-t-il été fabriqué à partir de l’un des quatre composants majeurs du sang ? Si oui, voudriez-vous m’expliquer ce qu’il contient ?
Quelle quantité de ce médicament dérivé du sang me serait administré, et comment ?
Si ma conscience me permet d’accepter cette fraction, quels seront les risques médicaux ?
Si ma conscience ne me permet pas d’accepter cette fraction, quelles sont les autres solutions ?
Si je prends le temps de réfléchir, pour quand faudrait-il que je vous donne ma réponse ?
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2000447
Les Témoins de Jéhovah acceptent-ils tous les produits médicaux dérivés du sang ?
Le principe de base est que les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas le sang. Nous croyons fermement que la loi de Dieu sur le sang n’est pas susceptible d’être réformée en fonction d’opinions changeantes. Toutefois, du fait que l’on peut maintenant isoler les composants majeurs du sang et des fractions de ces composants, de nouvelles questions apparaissent. Lorsqu’un chrétien décide d’accepter ou non une fraction du sang, il ne tient pas seulement compte des avantages et des risques du traitement. Il se préoccupe également de ce que dit la Bible et des effets potentiels de sa décision sur ses relations avec le Dieu Tout-Puissant.
Les facteurs à prendre en considération sont assez simples, comme nous le verrons en examinant quelques données bibliques, historiques et médicales.
Jéhovah Dieu prescrivit à Noé, notre ancêtre commun, de réserver un traitement particulier au sang (Genèse 9:3, 4). Par la suite, les lois données par Dieu à Israël soulignèrent le caractère sacré du sang : “ Quant à tout homme de la maison d’Israël ou à tout résident étranger [...] qui mange n’importe quelle sorte de sang, oui je tournerai ma face contre l’âme qui mange le sang. ” Comme un Israélite qui rejetait la loi de Dieu pouvait contaminer les autres, Dieu précisa : “ Je [le] retrancherai bel et bien du milieu de son peuple. ” (Lévitique 17:10). Plus tard, réunis à Jérusalem, les apôtres et des anciens décidèrent que les chrétiens devaient ‘ s’abstenir du sang ’. Ce commandement est aussi important que celui de s’abstenir de l’immoralité sexuelle ou de l’idolâtrie. — Actes 15:28, 29.
À l’époque, que signifiait ‘ s’abstenir ’ du sang ? Les chrétiens ne consommaient pas de sang, frais ou coagulé, ni ne mangeaient la viande d’un animal non saigné. Étaient également prohibés les aliments contenant du sang ajouté, comme les boudins de sang. Absorber du sang de l’une quelconque de ces manières, c’était violer la loi de Dieu. — 1 Samuel 14:32, 33.
Dans l’Antiquité, la plupart des gens n’avaient pas de scrupules à consommer du sang. C’est ce qu’indiquent par exemple les écrits de Tertullien (IIe et IIIe siècle de notre ère). Répondant aux accusations mensongères selon lesquelles les chrétiens buvaient du sang, l’apologiste mentionne l’existence de tribus qui valident les traités en buvant du sang. Il rappelle également que “ lors d’un combat de gladiateurs, [certains] ont sucé avec une soif avide, pour guérir la maladie comitiale [l’épilepsie], le sang tout chaud [...] des criminels égorgés dans l’arène ”.
Les chrétiens rejetaient ces pratiques, même si chez les Romains elles avaient parfois un motif médical. “ [Nous] ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il nous est permis de manger ”, écrit Tertullien. Les Romains éprouvaient l’intégrité des vrais chrétiens en leur présentant de la nourriture contenant du sang. “ Comment pouvez-vous donc croire, s’exclame Tertullien, que ces hommes qui ont horreur du sang d’un animal (vous en êtes persuadés) sont avides de sang humain ? ”
De nos jours, peu de gens soupçonnent que les lois du Dieu Tout-Puissant sont en jeu lorsqu’un médecin leur propose une transfusion sanguine. Les Témoins de Jéhovah sont attachés à la vie, mais ils sont également déterminés à respecter la loi de Jéhovah sur le sang. Qu’est-ce que cela signifie au regard des techniques médicales actuelles ?
Quand, après la Seconde Guerre mondiale, les transfusions de sang total devinrent courantes, les Témoins de Jéhovah comprirent que cette pratique était contraire à la loi de Dieu — et ils le croient toujours. Mais, depuis, la médecine a progressé. Aujourd’hui, dans la plupart des cas, le produit transfusé n’est pas du sang total, mais l’un des composants majeurs du sang : 1) globules rouges, 2) globules blancs, 3) plaquettes ou 4) plasma, c’est-à-dire la partie liquide du sang. En fonction de l’état du patient, les médecins peuvent prescrire des globules rouges, des globules blancs, des plaquettes ou du plasma. Cette utilisation des composants majeurs du sang permet de répartir une unité de sang entre plusieurs patients. Les Témoins de Jéhovah estiment qu’il serait contraire à la loi de Dieu d’accepter du sang total ou l’un quelconque de ces composants majeurs. On notera d’ailleurs que le respect de cette position fondée sur la Bible les a protégés de nombreux dangers, y compris de maladies comme l’hépatite et le sida, qui peuvent être transmis par le sang.
Toutefois, il est possible de décomposer le sang en unités encore plus petites. Que penser de ces fractions dérivées des composants majeurs du sang ? Comment les utilise-t-on ? Sur quoi un chrétien devrait-il se fonder pour prendre une décision ?
Le sang est une substance complexe. Même le plasma, constitué à 90 % d’eau, contient une grande variété d’hormones, de sels inorganiques, d’enzymes et de nutriments tels que les minéraux et le sucre. Le plasma transporte en outre des protéines comme l’albumine, des facteurs de coagulation et des anticorps qui luttent contre les maladies. On isole et on utilise de nombreuses protéines plasmatiques. Par exemple, on administre du facteur VIII, un facteur de coagulation, aux hémophiles, qui saignent facilement. Ou lorsqu’une personne risque de contracter certaines maladies, son médecin lui prescrit parfois des injections de gammaglobulines extraites du plasma d’une personne déjà immunisée. D’autres protéines plasmatiques sont utilisées, mais ces deux exemples permettent de comprendre comment on peut traiter un composant majeur du sang (en l’occurrence, le plasma) pour obtenir des fractions*.
Comme le plasma, les autres composants majeurs (globules rouges, globules blancs et plaquettes) peuvent être fractionnés. Par exemple, les globules blancs fournissent des interférons et des interleukines, utilisés dans le traitement de certaines infections virales et de certains cancers. Des plaquettes, on extrait des facteurs de croissance favorisant la cicatrisation. On met au point d’autres médicaments fabriqués, au moins initialement, à partir de composants extraits du sang. Dans tous ces cas, on ne transfuse pas de composants majeurs du sang, mais on utilise des fractions, des parties, de ces composants. Un chrétien devrait-il accepter d’être soigné au moyen de ces fractions ? Nous ne pouvons pas répondre à cette question. La Bible n’entre pas dans les détails, et il appartient donc à chacun de se déterminer en conscience devant Dieu.
Certains refusent tout dérivé du sang (même les fractions destinées à provoquer une immunité passive temporaire). C’est ainsi qu’ils comprennent le commandement divin de ‘ s’abstenir du sang ’. Ils savent également que la loi donnée par Dieu à Israël prescrivait de ‘ verser à terre ’ le sang des animaux (Deutéronome 12:22-24). Quel rapport avec notre question ? Pour préparer des gammaglobulines, des facteurs de coagulation dérivés du sang, etc., il faut collecter du sang et le traiter par des procédés industriels. Certains chrétiens refusent par conséquent tous ces médicaments, comme ils refusent les transfusions de sang total et des quatre composants majeurs du sang. Il convient de respecter cette position adoptée en toute sincérité et en conscience.
D’autres chrétiens ont un point de vue différent. Eux aussi refusent les transfusions de sang total, de globules rouges, de globules blancs, de plaquettes et de plasma, mais ils acceptent d’être soignés à l’aide de fractions extraites des composants majeurs du sang. Parmi eux, les positions peuvent varier : un chrétien qui acceptera peut-être une injection de gammaglobulines acceptera ou n’acceptera pas une injection de substances extraites de globules rouges ou blancs. D’une manière générale, cependant, qu’est-ce qui peut amener des chrétiens à accepter des fractions du sang ?
L’article “ Questions des lecteurs ” de notre numéro du 1er juin 1990 faisait remarquer que les protéines plasmatiques (des fractions du sang) passent du système vasculaire de la femme enceinte vers celui, pourtant distinct, du fœtus. La mère donne donc des immunoglobulines à son enfant, le dotant d’une immunité précieuse. Par ailleurs, lorsque les globules rouges du fœtus meurent, une partie des molécules qui transportent l’oxygène sont transformées en bilirubine, substance qui traverse le placenta et est éliminée avec les déchets de la mère. Des chrétiens estiment que, puisque des fractions du sang peuvent passer d’une personne à l’autre dans ce cadre naturel, ils peuvent accepter une fraction extraite du plasma ou de cellules sanguines.
Si les opinions et les décisions prises en conscience peuvent varier, cela signifie-t-il que la question est mineure ? Non. Elle est importante. Toutefois, elle est relativement simple. Nous avons vu que les Témoins de Jéhovah refusent le sang total et les transfusions de composants majeurs du sang. La Bible ordonne aux chrétiens de ‘ s’abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de la fornication ’. (Actes 15:29.) Pour ce qui est des fractions de l’un quelconque des composants majeurs du sang, chacun se détermine individuellement, en conscience, après avoir bien réfléchi dans la prière.
Beaucoup de nos contemporains acceptent tout traitement médical susceptible de leur apporter des bienfaits immédiats, même lorsque le traitement présente des risques connus, comme c’est le cas avec les produits sanguins. Les chrétiens sincères s’efforcent d’avoir une vision des choses plus large et plus équilibrée qui ne tienne pas seulement compte des aspects physiques de la question. Les Témoins de Jéhovah apprécient les efforts visant à fournir des soins médicaux de qualité, et ils pèsent les avantages et les risques potentiels de chaque traitement. Toutefois, pour ce qui est des produits dérivés du sang, ils attachent une grande importance à la Parole de Dieu et à leurs relations personnelles avec l’Auteur de la vie. — Psaume 36:9.
Quelle bénédiction pour un chrétien d’avoir la même confiance que le psalmiste, qui écrivit : “ Jéhovah Dieu est un soleil et un bouclier ; faveur et gloire, voilà ce qu’il donne. Jéhovah lui-même ne refusera aucun bien à ceux qui marchent dans l’intégrité. Ô Jéhovah [...], heureux l’homme qui met sa confiance en toi. ” — Psaume 84:11, 12.
[Note]
Voir la rubrique “ Questions des lecteurs ” dans nos numéros du 15 septembre 1978 et du 1er octobre 1994. Les laboratoires pharmaceutiques ont mis au point des produits recombinants qui ne sont pas dérivés du sang et peuvent remplacer les fractions du sang utilisées dans le passé.
[Encadré, page 30]
QUESTIONS QUE L’ON PEUT POSER À SON MÉDECIN
Si vous devez subir une intervention ou un traitement pouvant nécessiter l’utilisation d’un produit sanguin, demandez :
Tout le personnel médical sait-il qu’étant Témoin de Jéhovah je ne veux en aucun cas recevoir de transfusion sanguine (sang total, globules rouges, globules blancs, plaquettes, plasma) ?
Si on vous prescrit un médicament ayant peut-être été fabriqué à partir de plasma, de globules rouges, de globules blancs ou de plaquettes, demandez :
Ce médicament a-t-il été fabriqué à partir de l’un des quatre composants majeurs du sang ? Si oui, voudriez-vous m’expliquer ce qu’il contient ?
Quelle quantité de ce médicament dérivé du sang me serait administré, et comment ?
Si ma conscience me permet d’accepter cette fraction, quels seront les risques médicaux ?
Si ma conscience ne me permet pas d’accepter cette fraction, quelles sont les autres solutions ?
Si je prends le temps de réfléchir, pour quand faudrait-il que je vous donne ma réponse ?
http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2000447
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 02:36*** w94 1/10 p. 31 Questions des lecteurs ***
Questions des lecteurs
Conviendrait-il d’accepter un vaccin ou toute autre injection contenant de l’albumine dérivée de sang humain?
Pour tout dire, chaque chrétien doit en décider personnellement.
Les serviteurs de Dieu veulent à juste titre obéir à l’ordre consigné en Actes 15:28, 29 et s’abstenir du sang. Par conséquent, les chrétiens ne mangeront pas de viande non saignée ou de produits comme le boudin noir. Mais la loi de Dieu s’applique aussi dans le domaine médical. Les Témoins de Jéhovah portent un document expliquant qu’ils refusent ‘les transfusions sanguines (sang total, globules rouges, globules blancs, plaquettes ou plasma sanguin)’. Mais qu’en est-il des injections de sérum qui contiennent une quantité infime de protéine sanguine?
Les Témoins de Jéhovah ont compris depuis longtemps qu’il s’agit d’une décision personnelle à prendre en accord avec sa propre conscience éduquée par la Bible. C’est ce que soulignait la rubrique “Questions des lecteurs” de La Tour de Garde du 1er juin 1990, qui parlait des injections de sérum qu’un médecin peut prescrire dans certaines maladies. Les composants actifs de ces injections ne sont pas du plasma sanguin à proprement parler, mais des anticorps extraits du plasma sanguin de sujets humains ou d’animaux immunisés contre la maladie. Certains chrétiens qui pensent pouvoir les accepter en toute bonne conscience font remarquer que les anticorps du sang d’une femme enceinte passent dans le sang du fœtus. La rubrique “Questions des lecteurs” mentionnait ce point et le fait qu’une certaine quantité d’albumine passe également de la femme enceinte à son bébé.
Beaucoup trouvent cela digne d’attention puisque certains vaccins, qui ne sont pas préparés à partir du sang, contiennent une quantité relativement faible d’albumine plasmatique utilisée ou ajoutée pour stabiliser la préparation. Une faible quantité d’albumine est aussi couramment utilisée dans les injections d’une hormone de synthèse, l’érythropoïétine (EPO). Certains Témoins acceptent des injections d’EPO parce qu’elle accélère la production de globules rouges et peut rassurer un médecin qui estime qu’une transfusion est nécessaire.
Du fait que les laboratoires pharmaceutiques créent de nouveaux produits et changent la composition d’autres déjà existants, il se peut que certaines préparations médicales contenant une faible quantité d’albumine soient utilisées dans l’avenir. Les chrétiens voudront peut-être savoir si l’albumine entre dans la composition d’un vaccin ou d’une autre injection prescrite par le médecin. S’ils ont des doutes ou des raisons de penser que l’albumine fait partie des composants, ils peuvent s’en enquérir auprès de leur médecin.
Comme nous l’avons dit, de nombreux Témoins n’ont pas vu d’objection à accepter une injection contenant une faible quantité d’albumine. Cependant, si quelqu’un veut examiner la question plus en détail avant de prendre une décision, il devrait revoir les renseignements fournis dans la rubrique “Questions des lecteurs” de La Tour de Garde du 1er juin 1990.
*** w90 1/6 p. 30-31 Questions des lecteurs ***
Questions des lecteurs
▪ Les Témoins de Jéhovah acceptent-ils les injections d’une fraction de sang, comme l’immunoglobuline ou l’albumine?
Certains les acceptent, car ils pensent que les Écritures ne condamnent pas clairement l’injection d’une petite fraction, ou partie composante, de sang.
Le Créateur a mis toute l’humanité dans l’obligation de ne pas absorber de sang quand il a fait cette première déclaration: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. (...) Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:3, 4). Le sang était sacré et ne devait donc servir qu’à des fins sacrificielles. S’il n’était pas utilisé dans ce but, il fallait le répandre sur le sol. — Lévitique 17:13, 14; Deutéronome 12:15, 16.
Il ne s’agissait pas là d’une simple restriction temporaire ne concernant que les Juifs. La nécessité de s’abstenir de sang a été réaffirmée aux premiers chrétiens (Actes 21:25). Autour d’eux, dans l’Empire romain, les lois divines étaient couramment bafouées, car on consommait des aliments préparés avec du sang. Ces lois étaient aussi bafouées pour des raisons “médicales”. Tertullien rapporte en effet que certains absorbaient du sang parce qu’ils pensaient que cela pouvait les guérir de l’épilepsie. ‘Ils suçaient avec une soif avide le sang des criminels égorgés dans l’arène.’ Tertullien ajoute: “Rougissez de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il est permis de manger.” À notre époque, les Témoins de Jéhovah sont tout aussi déterminés que les premiers chrétiens à ne pas violer la loi de Dieu, même si la consommation de nourriture préparée avec du sang est très courante autour d’eux. Dans les années 40, les transfusions de sang sont devenues une thérapeutique largement utilisée, mais les Témoins ont compris que pour obéir à Dieu il leur fallait les rejeter elles aussi, même si les médecins insistaient pour leur en administrer.
Au début, on transfusait généralement du sang total. Par la suite, les chercheurs ont commencé à séparer les principaux composants du sang, car selon les médecins un malade n’a pas forcément besoin de tous ces composants. L’administration d’un seul composant réduirait les risques encourus par les patients et permettrait aux médecins de faire un usage plus grand du sang disponible.
On peut séparer le sang humain en deux parties: une matière cellulaire foncée et un liquide jaunâtre (le plasma, ou sérum). La partie cellulaire (45 % du volume) est constituée de ce qu’on appelle couramment les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Les 55 % restants constituent le plasma. Ce liquide est formé à 90 % d’eau, et, dans une faible proportion, de protéines, d’hormones, de sels et d’enzymes. Aujourd’hui, on sépare les principaux composants de la majeure partie du sang donné. Ainsi, un patient en état de choc recevra peut-être une transfusion de plasma (du plasma frais congelé par exemple), alors qu’un anémique se verra prescrire des concentrés érythrocytaires, c’est-à-dire des globules rouges conservés en vue d’être transfusés. On transfuse aussi des plaquettes et des globules blancs, mais moins couramment.
Aux temps bibliques, les hommes ne connaissaient pas les techniques qui permettent d’utiliser les composants du sang. Dieu ordonna simplement: ‘Abstenez-vous du sang.’ (Actes 15:28, 29). Mais pourquoi penser qu’il en va différemment suivant que le sang est entier ou que ses composants ont été séparés? Contrairement à certains de leurs contemporains, les premiers chrétiens refusaient de boire du sang, même si cela signifiait la mort pour eux. Pensez-vous qu’ils auraient agi différemment si quelqu’un avait recueilli du sang, l’avait laissé se coaguler, puis leur avait proposé uniquement le plasma ou uniquement la partie coagulée, peut-être sous forme de boudin noir? Certainement pas! C’est pourquoi les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas les transfusions de sang entier ni celles de composants principaux du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes ou plasma) utilisées dans le même but.
Mais comme la question le laisse entendre, la médecine connaît maintenant les fractions sanguines spécifiques et sait les utiliser. Le problème de l’emploi de protéines plasmatiques (globulines, albumine et fibrinogène) se pose donc fréquemment. Les plus couramment employées sont sans doute les immunoglobulines. Pourquoi les administre-t-on?
Votre organisme peut produire des anticorps pour lutter contre certaines maladies, vous dotant ainsi d’une immunité active. C’est ce phénomène qu’on provoque par l’inoculation préventive d’un vaccin (un anatoxine par exemple) contre les maladies suivantes: polio, oreillons, rubéole, rougeole, diphtérie-tétanos-coqueluche et fièvre typhoïde. Toutefois, quand quelqu’un vient d’être exposé à une maladie grave, les médecins recommandent parfois l’injection d’un sérum (un antitoxine par exemple) pour le doter d’une immunité passive immédiate. Jusqu’à récemment, on préparait ces sérums en prélevant des immunoglobulines, qui sont des anticorps, du sang d’une personne déjà immunisée. L’immunité passive obtenue grâce à l’injection n’est pas permanente, l’organisme ne conservant pas indéfiniment les anticorps contenus dans le sérum.
Certains chrétiens pensent que l’ordre de ‘s’abstenir du sang’ les oblige à refuser une injection d’immunoglobuline (protéine), bien qu’il ne s’agisse que d’une fraction de sang. Leur position est à la fois claire et simple: pas de composant sanguin sous quelque forme ou en quelque quantité que ce soit.
D’autres pensent que l’injection d’un sérum (un antitoxine par exemple), comme l’immunoglobuline, contenant seulement une infime fraction du plasma sanguin d’un donneur et employé pour renforcer leur défense contre la maladie, n’est pas assimilable à une transfusion de sang. Il se peut donc que leur conscience ne leur interdise pas d’accepter des immunoglobulines ou d’autres fractions de sang similaires. Pour eux, la question est essentiellement de savoir s’ils sont prêts à courir les risques liés à l’injection d’un sérum préparé à partir du sang d’une tierce personne.
On notera avec intérêt que le système vasculaire de la femme enceinte est séparé de celui du fœtus qu’elle porte; leurs groupes sanguins sont souvent différents. Le sang de la mère ne passe pas dans le fœtus. Les éléments figurés (cellules) du sang maternel ne franchissent pas la barrière placentaire pour s’introduire dans le sang du fœtus, pas plus que le plasma d’ailleurs. En fait, si, accidentellement, le sang de la mère et celui du fœtus se mélangent, des ennuis de santé risquent d’en résulter (incompatibilité Rh ou ABO). Toutefois, certaines substances présentes dans le plasma de la mère passent dans le sang du fœtus. Est-ce le cas des protéines plasmatiques comme l’immunoglobuline et l’albumine? Oui, pour certaines.
Chez la femme enceinte, un mécanisme actif assure le transfert d’une certaine quantité d’immunoglobulines provenant du sang de la mère dans le sang du fœtus. Ce transfert d’anticorps s’opérant au cours de toutes les grossesses, les nouveau-nés sont naturellement plus ou moins immunisés contre certaines infections.
Il en va de même de l’albumine, que les médecins prescrivent parfois lorsqu’un patient est en état de choc ou dans d’autres cas. Les chercheurs ont établi que l’albumine plasmatique passe également du sang de la mère à celui du fœtus, quoique dans une moindre mesure, à travers le placenta.
Un chrétien peut prendre en considération le fait que des fractions protéiniques du plasma passent naturellement du système vasculaire d’un individu à celui d’un autre (le fœtus) lorsqu’il doit décider s’il va accepter ou non des injections d’immunoglobulines, d’albumine ou d’autres fractions plasmatiques. Certains se diront peut-être qu’ils peuvent les accepter en toute bonne conscience; d’autres penseront qu’ils ne le peuvent pas. C’est à chacun de trancher personnellement cette question devant Dieu.
[Notes]
Grâce à la technologie des recombinants d’ADN, ou génie génétique, les chercheurs élaborent actuellement des produits semblables qui ne sont pas faits à partir du sang.
Citons par exemple l’immunoglobuline anti-Rh, que les médecins recommandent parfois en cas d’incompatibilité rhésus entre la mère et le fœtus, et le facteur VIII, prescrit aux hémophiles.
On obtient de bons résultats en administrant des restaurateurs non sanguins du volume plasmatique à des patients en état de choc, et dans d’autres cas où une solution albumineuse a préalablement été utilisée.
Questions des lecteurs
Conviendrait-il d’accepter un vaccin ou toute autre injection contenant de l’albumine dérivée de sang humain?
Pour tout dire, chaque chrétien doit en décider personnellement.
Les serviteurs de Dieu veulent à juste titre obéir à l’ordre consigné en Actes 15:28, 29 et s’abstenir du sang. Par conséquent, les chrétiens ne mangeront pas de viande non saignée ou de produits comme le boudin noir. Mais la loi de Dieu s’applique aussi dans le domaine médical. Les Témoins de Jéhovah portent un document expliquant qu’ils refusent ‘les transfusions sanguines (sang total, globules rouges, globules blancs, plaquettes ou plasma sanguin)’. Mais qu’en est-il des injections de sérum qui contiennent une quantité infime de protéine sanguine?
Les Témoins de Jéhovah ont compris depuis longtemps qu’il s’agit d’une décision personnelle à prendre en accord avec sa propre conscience éduquée par la Bible. C’est ce que soulignait la rubrique “Questions des lecteurs” de La Tour de Garde du 1er juin 1990, qui parlait des injections de sérum qu’un médecin peut prescrire dans certaines maladies. Les composants actifs de ces injections ne sont pas du plasma sanguin à proprement parler, mais des anticorps extraits du plasma sanguin de sujets humains ou d’animaux immunisés contre la maladie. Certains chrétiens qui pensent pouvoir les accepter en toute bonne conscience font remarquer que les anticorps du sang d’une femme enceinte passent dans le sang du fœtus. La rubrique “Questions des lecteurs” mentionnait ce point et le fait qu’une certaine quantité d’albumine passe également de la femme enceinte à son bébé.
Beaucoup trouvent cela digne d’attention puisque certains vaccins, qui ne sont pas préparés à partir du sang, contiennent une quantité relativement faible d’albumine plasmatique utilisée ou ajoutée pour stabiliser la préparation. Une faible quantité d’albumine est aussi couramment utilisée dans les injections d’une hormone de synthèse, l’érythropoïétine (EPO). Certains Témoins acceptent des injections d’EPO parce qu’elle accélère la production de globules rouges et peut rassurer un médecin qui estime qu’une transfusion est nécessaire.
Du fait que les laboratoires pharmaceutiques créent de nouveaux produits et changent la composition d’autres déjà existants, il se peut que certaines préparations médicales contenant une faible quantité d’albumine soient utilisées dans l’avenir. Les chrétiens voudront peut-être savoir si l’albumine entre dans la composition d’un vaccin ou d’une autre injection prescrite par le médecin. S’ils ont des doutes ou des raisons de penser que l’albumine fait partie des composants, ils peuvent s’en enquérir auprès de leur médecin.
Comme nous l’avons dit, de nombreux Témoins n’ont pas vu d’objection à accepter une injection contenant une faible quantité d’albumine. Cependant, si quelqu’un veut examiner la question plus en détail avant de prendre une décision, il devrait revoir les renseignements fournis dans la rubrique “Questions des lecteurs” de La Tour de Garde du 1er juin 1990.
*** w90 1/6 p. 30-31 Questions des lecteurs ***
Questions des lecteurs
▪ Les Témoins de Jéhovah acceptent-ils les injections d’une fraction de sang, comme l’immunoglobuline ou l’albumine?
Certains les acceptent, car ils pensent que les Écritures ne condamnent pas clairement l’injection d’une petite fraction, ou partie composante, de sang.
Le Créateur a mis toute l’humanité dans l’obligation de ne pas absorber de sang quand il a fait cette première déclaration: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. (...) Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Genèse 9:3, 4). Le sang était sacré et ne devait donc servir qu’à des fins sacrificielles. S’il n’était pas utilisé dans ce but, il fallait le répandre sur le sol. — Lévitique 17:13, 14; Deutéronome 12:15, 16.
Il ne s’agissait pas là d’une simple restriction temporaire ne concernant que les Juifs. La nécessité de s’abstenir de sang a été réaffirmée aux premiers chrétiens (Actes 21:25). Autour d’eux, dans l’Empire romain, les lois divines étaient couramment bafouées, car on consommait des aliments préparés avec du sang. Ces lois étaient aussi bafouées pour des raisons “médicales”. Tertullien rapporte en effet que certains absorbaient du sang parce qu’ils pensaient que cela pouvait les guérir de l’épilepsie. ‘Ils suçaient avec une soif avide le sang des criminels égorgés dans l’arène.’ Tertullien ajoute: “Rougissez de votre aveuglement devant nous autres chrétiens, qui ne regardons pas même le sang des animaux comme un des mets qu’il est permis de manger.” À notre époque, les Témoins de Jéhovah sont tout aussi déterminés que les premiers chrétiens à ne pas violer la loi de Dieu, même si la consommation de nourriture préparée avec du sang est très courante autour d’eux. Dans les années 40, les transfusions de sang sont devenues une thérapeutique largement utilisée, mais les Témoins ont compris que pour obéir à Dieu il leur fallait les rejeter elles aussi, même si les médecins insistaient pour leur en administrer.
Au début, on transfusait généralement du sang total. Par la suite, les chercheurs ont commencé à séparer les principaux composants du sang, car selon les médecins un malade n’a pas forcément besoin de tous ces composants. L’administration d’un seul composant réduirait les risques encourus par les patients et permettrait aux médecins de faire un usage plus grand du sang disponible.
On peut séparer le sang humain en deux parties: une matière cellulaire foncée et un liquide jaunâtre (le plasma, ou sérum). La partie cellulaire (45 % du volume) est constituée de ce qu’on appelle couramment les globules rouges, les globules blancs et les plaquettes. Les 55 % restants constituent le plasma. Ce liquide est formé à 90 % d’eau, et, dans une faible proportion, de protéines, d’hormones, de sels et d’enzymes. Aujourd’hui, on sépare les principaux composants de la majeure partie du sang donné. Ainsi, un patient en état de choc recevra peut-être une transfusion de plasma (du plasma frais congelé par exemple), alors qu’un anémique se verra prescrire des concentrés érythrocytaires, c’est-à-dire des globules rouges conservés en vue d’être transfusés. On transfuse aussi des plaquettes et des globules blancs, mais moins couramment.
Aux temps bibliques, les hommes ne connaissaient pas les techniques qui permettent d’utiliser les composants du sang. Dieu ordonna simplement: ‘Abstenez-vous du sang.’ (Actes 15:28, 29). Mais pourquoi penser qu’il en va différemment suivant que le sang est entier ou que ses composants ont été séparés? Contrairement à certains de leurs contemporains, les premiers chrétiens refusaient de boire du sang, même si cela signifiait la mort pour eux. Pensez-vous qu’ils auraient agi différemment si quelqu’un avait recueilli du sang, l’avait laissé se coaguler, puis leur avait proposé uniquement le plasma ou uniquement la partie coagulée, peut-être sous forme de boudin noir? Certainement pas! C’est pourquoi les Témoins de Jéhovah n’acceptent pas les transfusions de sang entier ni celles de composants principaux du sang (globules rouges, globules blancs, plaquettes ou plasma) utilisées dans le même but.
Mais comme la question le laisse entendre, la médecine connaît maintenant les fractions sanguines spécifiques et sait les utiliser. Le problème de l’emploi de protéines plasmatiques (globulines, albumine et fibrinogène) se pose donc fréquemment. Les plus couramment employées sont sans doute les immunoglobulines. Pourquoi les administre-t-on?
Votre organisme peut produire des anticorps pour lutter contre certaines maladies, vous dotant ainsi d’une immunité active. C’est ce phénomène qu’on provoque par l’inoculation préventive d’un vaccin (un anatoxine par exemple) contre les maladies suivantes: polio, oreillons, rubéole, rougeole, diphtérie-tétanos-coqueluche et fièvre typhoïde. Toutefois, quand quelqu’un vient d’être exposé à une maladie grave, les médecins recommandent parfois l’injection d’un sérum (un antitoxine par exemple) pour le doter d’une immunité passive immédiate. Jusqu’à récemment, on préparait ces sérums en prélevant des immunoglobulines, qui sont des anticorps, du sang d’une personne déjà immunisée. L’immunité passive obtenue grâce à l’injection n’est pas permanente, l’organisme ne conservant pas indéfiniment les anticorps contenus dans le sérum.
Certains chrétiens pensent que l’ordre de ‘s’abstenir du sang’ les oblige à refuser une injection d’immunoglobuline (protéine), bien qu’il ne s’agisse que d’une fraction de sang. Leur position est à la fois claire et simple: pas de composant sanguin sous quelque forme ou en quelque quantité que ce soit.
D’autres pensent que l’injection d’un sérum (un antitoxine par exemple), comme l’immunoglobuline, contenant seulement une infime fraction du plasma sanguin d’un donneur et employé pour renforcer leur défense contre la maladie, n’est pas assimilable à une transfusion de sang. Il se peut donc que leur conscience ne leur interdise pas d’accepter des immunoglobulines ou d’autres fractions de sang similaires. Pour eux, la question est essentiellement de savoir s’ils sont prêts à courir les risques liés à l’injection d’un sérum préparé à partir du sang d’une tierce personne.
On notera avec intérêt que le système vasculaire de la femme enceinte est séparé de celui du fœtus qu’elle porte; leurs groupes sanguins sont souvent différents. Le sang de la mère ne passe pas dans le fœtus. Les éléments figurés (cellules) du sang maternel ne franchissent pas la barrière placentaire pour s’introduire dans le sang du fœtus, pas plus que le plasma d’ailleurs. En fait, si, accidentellement, le sang de la mère et celui du fœtus se mélangent, des ennuis de santé risquent d’en résulter (incompatibilité Rh ou ABO). Toutefois, certaines substances présentes dans le plasma de la mère passent dans le sang du fœtus. Est-ce le cas des protéines plasmatiques comme l’immunoglobuline et l’albumine? Oui, pour certaines.
Chez la femme enceinte, un mécanisme actif assure le transfert d’une certaine quantité d’immunoglobulines provenant du sang de la mère dans le sang du fœtus. Ce transfert d’anticorps s’opérant au cours de toutes les grossesses, les nouveau-nés sont naturellement plus ou moins immunisés contre certaines infections.
Il en va de même de l’albumine, que les médecins prescrivent parfois lorsqu’un patient est en état de choc ou dans d’autres cas. Les chercheurs ont établi que l’albumine plasmatique passe également du sang de la mère à celui du fœtus, quoique dans une moindre mesure, à travers le placenta.
Un chrétien peut prendre en considération le fait que des fractions protéiniques du plasma passent naturellement du système vasculaire d’un individu à celui d’un autre (le fœtus) lorsqu’il doit décider s’il va accepter ou non des injections d’immunoglobulines, d’albumine ou d’autres fractions plasmatiques. Certains se diront peut-être qu’ils peuvent les accepter en toute bonne conscience; d’autres penseront qu’ils ne le peuvent pas. C’est à chacun de trancher personnellement cette question devant Dieu.
[Notes]
Grâce à la technologie des recombinants d’ADN, ou génie génétique, les chercheurs élaborent actuellement des produits semblables qui ne sont pas faits à partir du sang.
Citons par exemple l’immunoglobuline anti-Rh, que les médecins recommandent parfois en cas d’incompatibilité rhésus entre la mère et le fœtus, et le facteur VIII, prescrit aux hémophiles.
On obtient de bons résultats en administrant des restaurateurs non sanguins du volume plasmatique à des patients en état de choc, et dans d’autres cas où une solution albumineuse a préalablement été utilisée.
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 02:37*** w78 15/9 p. 29-31 Questions des lecteurs ***
Questions des lecteurs
● Selon un médecin, le patient qui va se faire opérer peut demander qu’on prélève et qu’on stocke un peu de son sang, au cas où une transfusion s’avérerait nécessaire pendant l’intervention. Que doit penser le chrétien d’un tel emploi de son sang?
Ce procédé peut effectivement paraître une solution aisée pour les membres du corps médical. Ils savent bien les graves dangers que présente la transfusion d’un sang étranger. Or, il semble y avoir moins de risques à réinjecter à un patient son propre sang. Ceci explique la tendance grandissante des docteurs à recourir à ce qu’on appelle “la transfusion autologue”. Elle consiste à prélever le sang du patient puis à le stocker en attendant de le lui transfuser si cela s’avère nécessaire. Sinon, ce sang sera administré à d’autres personnes.
Comme l’expliquent les pages 22 à 25 de ce périodique, la transfusion sanguine est en contradiction avec la Bible. Les Écritures nous apprennent que le sang est sacré aux yeux de Dieu et qu’il doit l’être également aux yeux de ses serviteurs. C’est pourquoi Jéhovah déclara aux Israélites qu’ils ne pouvaient faire du sang que deux choses. Il leur dit tout d’abord: “Moi, le l’ai mis pour vous sur l’autel [des sacrifices], pour faire propitiation pour vos âmes.” Si maintenant le sang d’un animal n’était pas offert sur l’autel, l’Israélite devait le répandre par terre. Il démontrait par cet acte qu’il reconnaissait que la vie venait de Dieu, et que le sang qui la représentait ne serait pas employé à des fins personnelles (Lév. 17:11-14). Mais cette façon de faire était-elle propre aux serviteurs de Dieu soumis à la Loi mosaïque? Non. Comme on peut s’y attendre, elle avait déjà cours chez ses vrais adorateurs bien avant qu’ils n’eût donné la Loi.
Longtemps auparavant, Dieu avait en effet averti Noé et sa famille que les hommes ne devraient pas manger de chair non saignée (Gen. 9:3, 4). Comment devraient-ils faire? Quand ils tueraient un animal pour se nourrir, il leur faudrait le vider de son sang et répandre celui-ci sur le sol. Le sang, symbole de la vie, n’appartenait pas à Noé ni à sa famille, mais au Dispensateur de toute vie. Il était donc tout à fait approprié que ce liquide sacré retourne à la terre, laquelle est figurément appelée le “marchepied” de Dieu. — És. 66:1.
Le commandement donné à Noé s’applique aussi aux chrétiens. Cela ressort du fait qu’au premier siècle, le collège central des chrétiens publia, sous l’autorité de l’esprit saint, un décret qui ordonnait de ‘s’abstenir de ce qui est étouffé et du sang’. (Actes 15:19, 28, 29.) Qu’est-ce que cela voulait dire dans la pratique? Que les chrétiens ne pouvaient pas manger “ce qui est étouffé”, c’est-à-dire la chair des animaux que l’on avait tués sans les saigner. ‘S’abstenir de sang’ excluait encore l’usage du sang qu’on avait pu recueillir après avoir saigné une bête. Des païens employaient ce sang pour fabriquer des saucisses et autres aliments qu’ils consommaient. Ils buvaient aussi le sang des animaux ou des combattants qui étaient tués dans l’arène. Les chrétiens, eux, se gardaient de tout cela. Quand ils saignaient une bête, ils imitaient les serviteurs de Dieu qui les avaient précédés: ils s’abstenaient du sang. Ils démontraient ainsi qu’ils reconnaissaient le caractère sacré de la vie et du sang et qu’ils avaient foi en la valeur du sang du Christ.
La Bible ne laisse donc pas sans directives le chrétien à qui un médecin suggère d’accepter qu’on prélève un peu de son sang pour le conserver en vue d’une transfusion. Ce chrétien peut rappeler que les Israélites avaient reçu l’ordre de “verser sur le sol, comme de l’eau”, le sang qui avait quitté le corps, afin de montrer que ce liquide sacré revenait à Dieu et ne pouvait servir à entretenir la vie d’une quelconque créature terrestre (Deut. 12:24). Il peut encore se référer au commandement précis qui ordonnait aux chrétiens de ‘s’abstenir du sang’. Comment pourrait-il, après cela, permettre qu’une banque du sang collecte le sien pour le transfuser à lui-même ou à quelqu’un d’autre?
● Un chrétien peut-il accepter l’utilisation d’appareils tels qu’un cœur-poumon artificiel ou un dialyseur (rein artificiel)?
Certains témoins chrétiens de Jéhovah ont accepté en toute bonne conscience l’emploi de ces appareils, pourvu bien sûr, qu’ils soient amorcés avec des produits non sanguins tels que la solution de Ringer Lactate.
Un tel dispositif aspire le sang dans l’un des vaisseaux du patient, le fait circuler dans une tubulure ainsi que dans l’appareil proprement dit où il est pompé, oxygéné et (ou) filtré, pour le renvoyer enfin dans le système circulatoire. Cet appareil supplée donc momentanément aux organes du patient en remplissant leurs fonctions.
Après examen de conscience, des chrétiens sont arrivés à la conclusion que le sang continue à circuler normalement dans le circuit extra-corporel du dispositif qui peut donc être considéré comme une prolongation du système circulatoire. Ils estiment qu’on peut le comparer à une veine artificielle que l’on greffe pour ponter la zone oblitérée d’un vaisseau.
Chaque chrétien devrait bien sûr examiner tout ce qu’implique l’usage d’un appareil de ce genre. Il peut se demander s’il considère que le sang quitte bel et bien son organisme et devrait donc ne plus y retourner, ou s’il considère au contraire, qu’en fin de compte, son sang n’est pas sorti de son système circulatoire (Deut. 12:16). Il prendra ensuite une décision qui lui laissera une conscience pure devant Dieu. — I Pierre 3:16.
● Est-il mal de se faire faire un examen du sang?
La plupart des Témoins de Jéhovah, sinon tous, n’ont trouvé dans les Écritures aucune objection à un tel examen. La petite quantité de sang qu’on prélève dans le corps n’est en effet pas consommée ni réinjectée à quelqu’un d’autre. Le sang est simplement analysé, puis jeté. — Deut. 15:23.
● Les croyances du chrétien lui permettent-elles d’accepter les injections de sérum?
Dans notre numéro du 1er septembre 1974 (Bulletin intérieur no 7, 1975), nous avons discuté en détail, sous cette même rubrique, de l’emploi des vaccins (qui ne contiennent pas de sang) et des sérums faits à base de sang. Pour les points de détail, nous vous renvoyons donc aux pages 542 et 543 de cette précédente édition.
Nous y parlions en effet de la tendance des médecins à délaisser l’usage du sang complet dans les transfusions. Ils préfèrent utiliser, après les avoir séparés, des constituants du sang humain tels que les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes ou le plasma. Notre point de vue sur cette pratique était le suivant: “Nous croyons que l’utilisation du sang sous forme de transfusion [dans le but d’assurer le maintien de la vie], ou d’un produit à base de sang dans un but semblable, est de toute évidence contraire au commandement biblique ordonnant de ‘s’abstenir (...) du sang’. (Actes 15:20.)”
Peut-on cependant accepter l’injection d’un sérum destiné à combattre une affection comme la diphtérie, le tétanos, l’hépatite virale, la rage, l’hémophilie ou l’incompatibilité Rhésus? Il semble que nous soyons là dans un domaine équivoque. Certains chrétiens pensent en effet ne pas manquer de respect pour la loi de Dieu en acceptant une petite quantité d’un dérivé du sang dans le but de vaincre une maladie. Leur conscience leur permet de le faire (voir Luc 6:1-5). D’autres, par contre, auront le sentiment que leur conscience ne leur permet pas d’accepter des sérums du fait même qu’ils renferment du sang, si petite qu’en soit la quantité. Nous avons donc conclu qu’il appartenait à chacun de régler personnellement cette question. Nous exhortons néanmoins chaque chrétien à s’efforcer de garder une conscience nette devant Dieu et à rester sensible à la direction qu’il nous donne dans sa Parole. — Ps. 119:105.
● Dans quelle mesure un chrétien devrait-il s’inquiéter de la présence de sang dans les aliments?
Dieu donna à Noé, et par conséquent à toute la famille humaine, l’ordre que voici: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. (...) Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Gen. 9:3, 4). Il s’ensuit que les vrais adorateurs devraient désirer s’abstenir de toute viande qui n’a pas été convenablement saignée ou de tout aliment auquel on a ajouté du sang.
Cela peut exiger une certaine vigilance. Il y a, par exemple, des régions où les habitants ont coutume d’étouffer les animaux ou de les tuer de telle sorte qu’ils ne sont pas saignés. Le sachant, les chrétiens vivant dans ces régions vont s’approvisionner chez des commerçants, des bouchers ou des fermiers qui sont connus pour vendre la viande d’animaux qui ont été bien saignés.
Aux États-Unis et dans plusieurs autres pays, la réglementation sur l’abattage des animaux exige que ceux-ci soient convenablement saignés. Dans ces conditions, le chrétien n’a pas lieu de s’inquiéter. Il peut acheter sans hésiter la viande qu’on lui vend au marché ou qu’on lui sert au restaurant (voir I Corinthiens 10:25, 26 où nous lisons à propos de la viande qui avait été offerte aux idoles: “Continuez à manger de tout ce qui se vend au marché aux viandes, sans poser aucune question à cause de votre conscience; car ‘à Jéhovah appartient la terre et ce qui la remplit’.”). Par contre, il pourra être utile de se renseigner quand il s’agira de bêtes “sauvages” tuées dans la région, qu’elles nous soient fournies par un chasseur, par un boucher ou servies dans un restaurant.
Que dire maintenant des produits alimentaires qui sont fabriqués avec du sang ou des fractions sanguines telles que des protéines plasmatiques?
Certains gouvernements exigent que les producteurs mentionnent sur les emballages de leurs produits les ingrédients qu’ils ont utilisés. Des chrétiens ont ainsi constaté, après avoir examiné les étiquettes des produits pendant un certain temps, que le sang n’entrait pratiquement jamais dans la composition des aliments. Ils ont donc décidé de ne plus faire attention à l’étiquette que s’ils soupçonnent tel ou tel produit d’avoir été additionné de sang.
Inversement, la République fédérale d’Allemagne vient de voter une loi qui autorise les grands producteurs de viande à utiliser, sans devoir le spécifier, jusqu’à deux pour cent (parfois même dix pour cent) de plasma déshydraté dans les “saucisses de Francfort et autres produits semblables, y compris les pâtés et les paupiettes (...), les boulettes, les farces, les fricassées, les ragoûts, les confits, (...)”. Comment la conscience du chrétien réagira-t-elle dans ces cas-là?
Il peut tout d’abord se renseigner auprès du boucher ou du producteur. Dans un pays scandinave, des producteurs qui ne voulaient pas perdre de clients se sont, paraît-il, empressés de garantir qu’ils n’employaient pas de sang dans leur fabrication. Ailleurs, des Témoins n’ont malheureusement reçu que des réponses vagues ou douteuses à leurs questions. Il ne faut toutefois pas oublier que le fait qu’une loi autorise les producteurs à additionner les aliments de sang et à ne pas l’indiquer ne veut pas forcément dire que tous, ou même la plupart, le font.
Les chrétiens doivent décider personnellement ce qu’ils feront. La conscience de certains leur dictera peut-être de ne pas manger d’un aliment au sujet duquel ils ont, eux, de sérieux doutes ou bien de se renseigner afin de tranquilliser leur conscience (Rom. 14:23). Si maintenant des recherches raisonnables ne permettent pas d’obtenir des renseignements formels, il en est peut-être qui tiendront le raisonnement suivant: ‘Puisque je n’ai aucune raison majeure de penser que cet aliment contient du sang, ou que je n’ai aucun moyen de le savoir avec certitude, je peux “continuer à manger” avec une conscience nette.’ Comme le conseilla Paul, ces chrétiens devraient cependant tenir compte de la conscience des autres. — 1 Cor. 10:28-30; Rom. 14:13-21.
Les vrais chrétiens ne doivent pas prendre à la légère la question du sang. Ils devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour éviter la violation flagrante de la loi de Dieu. Un profond respect pour cette loi est primordial. En faisant tout ce qui est raisonnablement possible pour “se garder (...) du sang”, le peuple de Dieu montre qu’il reconnaît le caractère sacré du sang et de la vie qu’il représente. — Actes 21:25.
[Note]
Vous trouverez de plus amples explications dans la brochure Les Témoins de Jéhovah et la question du sang (1978).
Questions des lecteurs
● Selon un médecin, le patient qui va se faire opérer peut demander qu’on prélève et qu’on stocke un peu de son sang, au cas où une transfusion s’avérerait nécessaire pendant l’intervention. Que doit penser le chrétien d’un tel emploi de son sang?
Ce procédé peut effectivement paraître une solution aisée pour les membres du corps médical. Ils savent bien les graves dangers que présente la transfusion d’un sang étranger. Or, il semble y avoir moins de risques à réinjecter à un patient son propre sang. Ceci explique la tendance grandissante des docteurs à recourir à ce qu’on appelle “la transfusion autologue”. Elle consiste à prélever le sang du patient puis à le stocker en attendant de le lui transfuser si cela s’avère nécessaire. Sinon, ce sang sera administré à d’autres personnes.
Comme l’expliquent les pages 22 à 25 de ce périodique, la transfusion sanguine est en contradiction avec la Bible. Les Écritures nous apprennent que le sang est sacré aux yeux de Dieu et qu’il doit l’être également aux yeux de ses serviteurs. C’est pourquoi Jéhovah déclara aux Israélites qu’ils ne pouvaient faire du sang que deux choses. Il leur dit tout d’abord: “Moi, le l’ai mis pour vous sur l’autel [des sacrifices], pour faire propitiation pour vos âmes.” Si maintenant le sang d’un animal n’était pas offert sur l’autel, l’Israélite devait le répandre par terre. Il démontrait par cet acte qu’il reconnaissait que la vie venait de Dieu, et que le sang qui la représentait ne serait pas employé à des fins personnelles (Lév. 17:11-14). Mais cette façon de faire était-elle propre aux serviteurs de Dieu soumis à la Loi mosaïque? Non. Comme on peut s’y attendre, elle avait déjà cours chez ses vrais adorateurs bien avant qu’ils n’eût donné la Loi.
Longtemps auparavant, Dieu avait en effet averti Noé et sa famille que les hommes ne devraient pas manger de chair non saignée (Gen. 9:3, 4). Comment devraient-ils faire? Quand ils tueraient un animal pour se nourrir, il leur faudrait le vider de son sang et répandre celui-ci sur le sol. Le sang, symbole de la vie, n’appartenait pas à Noé ni à sa famille, mais au Dispensateur de toute vie. Il était donc tout à fait approprié que ce liquide sacré retourne à la terre, laquelle est figurément appelée le “marchepied” de Dieu. — És. 66:1.
Le commandement donné à Noé s’applique aussi aux chrétiens. Cela ressort du fait qu’au premier siècle, le collège central des chrétiens publia, sous l’autorité de l’esprit saint, un décret qui ordonnait de ‘s’abstenir de ce qui est étouffé et du sang’. (Actes 15:19, 28, 29.) Qu’est-ce que cela voulait dire dans la pratique? Que les chrétiens ne pouvaient pas manger “ce qui est étouffé”, c’est-à-dire la chair des animaux que l’on avait tués sans les saigner. ‘S’abstenir de sang’ excluait encore l’usage du sang qu’on avait pu recueillir après avoir saigné une bête. Des païens employaient ce sang pour fabriquer des saucisses et autres aliments qu’ils consommaient. Ils buvaient aussi le sang des animaux ou des combattants qui étaient tués dans l’arène. Les chrétiens, eux, se gardaient de tout cela. Quand ils saignaient une bête, ils imitaient les serviteurs de Dieu qui les avaient précédés: ils s’abstenaient du sang. Ils démontraient ainsi qu’ils reconnaissaient le caractère sacré de la vie et du sang et qu’ils avaient foi en la valeur du sang du Christ.
La Bible ne laisse donc pas sans directives le chrétien à qui un médecin suggère d’accepter qu’on prélève un peu de son sang pour le conserver en vue d’une transfusion. Ce chrétien peut rappeler que les Israélites avaient reçu l’ordre de “verser sur le sol, comme de l’eau”, le sang qui avait quitté le corps, afin de montrer que ce liquide sacré revenait à Dieu et ne pouvait servir à entretenir la vie d’une quelconque créature terrestre (Deut. 12:24). Il peut encore se référer au commandement précis qui ordonnait aux chrétiens de ‘s’abstenir du sang’. Comment pourrait-il, après cela, permettre qu’une banque du sang collecte le sien pour le transfuser à lui-même ou à quelqu’un d’autre?
● Un chrétien peut-il accepter l’utilisation d’appareils tels qu’un cœur-poumon artificiel ou un dialyseur (rein artificiel)?
Certains témoins chrétiens de Jéhovah ont accepté en toute bonne conscience l’emploi de ces appareils, pourvu bien sûr, qu’ils soient amorcés avec des produits non sanguins tels que la solution de Ringer Lactate.
Un tel dispositif aspire le sang dans l’un des vaisseaux du patient, le fait circuler dans une tubulure ainsi que dans l’appareil proprement dit où il est pompé, oxygéné et (ou) filtré, pour le renvoyer enfin dans le système circulatoire. Cet appareil supplée donc momentanément aux organes du patient en remplissant leurs fonctions.
Après examen de conscience, des chrétiens sont arrivés à la conclusion que le sang continue à circuler normalement dans le circuit extra-corporel du dispositif qui peut donc être considéré comme une prolongation du système circulatoire. Ils estiment qu’on peut le comparer à une veine artificielle que l’on greffe pour ponter la zone oblitérée d’un vaisseau.
Chaque chrétien devrait bien sûr examiner tout ce qu’implique l’usage d’un appareil de ce genre. Il peut se demander s’il considère que le sang quitte bel et bien son organisme et devrait donc ne plus y retourner, ou s’il considère au contraire, qu’en fin de compte, son sang n’est pas sorti de son système circulatoire (Deut. 12:16). Il prendra ensuite une décision qui lui laissera une conscience pure devant Dieu. — I Pierre 3:16.
● Est-il mal de se faire faire un examen du sang?
La plupart des Témoins de Jéhovah, sinon tous, n’ont trouvé dans les Écritures aucune objection à un tel examen. La petite quantité de sang qu’on prélève dans le corps n’est en effet pas consommée ni réinjectée à quelqu’un d’autre. Le sang est simplement analysé, puis jeté. — Deut. 15:23.
● Les croyances du chrétien lui permettent-elles d’accepter les injections de sérum?
Dans notre numéro du 1er septembre 1974 (Bulletin intérieur no 7, 1975), nous avons discuté en détail, sous cette même rubrique, de l’emploi des vaccins (qui ne contiennent pas de sang) et des sérums faits à base de sang. Pour les points de détail, nous vous renvoyons donc aux pages 542 et 543 de cette précédente édition.
Nous y parlions en effet de la tendance des médecins à délaisser l’usage du sang complet dans les transfusions. Ils préfèrent utiliser, après les avoir séparés, des constituants du sang humain tels que les globules rouges, les globules blancs, les plaquettes ou le plasma. Notre point de vue sur cette pratique était le suivant: “Nous croyons que l’utilisation du sang sous forme de transfusion [dans le but d’assurer le maintien de la vie], ou d’un produit à base de sang dans un but semblable, est de toute évidence contraire au commandement biblique ordonnant de ‘s’abstenir (...) du sang’. (Actes 15:20.)”
Peut-on cependant accepter l’injection d’un sérum destiné à combattre une affection comme la diphtérie, le tétanos, l’hépatite virale, la rage, l’hémophilie ou l’incompatibilité Rhésus? Il semble que nous soyons là dans un domaine équivoque. Certains chrétiens pensent en effet ne pas manquer de respect pour la loi de Dieu en acceptant une petite quantité d’un dérivé du sang dans le but de vaincre une maladie. Leur conscience leur permet de le faire (voir Luc 6:1-5). D’autres, par contre, auront le sentiment que leur conscience ne leur permet pas d’accepter des sérums du fait même qu’ils renferment du sang, si petite qu’en soit la quantité. Nous avons donc conclu qu’il appartenait à chacun de régler personnellement cette question. Nous exhortons néanmoins chaque chrétien à s’efforcer de garder une conscience nette devant Dieu et à rester sensible à la direction qu’il nous donne dans sa Parole. — Ps. 119:105.
● Dans quelle mesure un chrétien devrait-il s’inquiéter de la présence de sang dans les aliments?
Dieu donna à Noé, et par conséquent à toute la famille humaine, l’ordre que voici: “Tout animal qui se meut et qui est vivant pourra vous servir de nourriture. (...) Seulement la chair avec son âme — son sang — vous ne devrez pas la manger.” (Gen. 9:3, 4). Il s’ensuit que les vrais adorateurs devraient désirer s’abstenir de toute viande qui n’a pas été convenablement saignée ou de tout aliment auquel on a ajouté du sang.
Cela peut exiger une certaine vigilance. Il y a, par exemple, des régions où les habitants ont coutume d’étouffer les animaux ou de les tuer de telle sorte qu’ils ne sont pas saignés. Le sachant, les chrétiens vivant dans ces régions vont s’approvisionner chez des commerçants, des bouchers ou des fermiers qui sont connus pour vendre la viande d’animaux qui ont été bien saignés.
Aux États-Unis et dans plusieurs autres pays, la réglementation sur l’abattage des animaux exige que ceux-ci soient convenablement saignés. Dans ces conditions, le chrétien n’a pas lieu de s’inquiéter. Il peut acheter sans hésiter la viande qu’on lui vend au marché ou qu’on lui sert au restaurant (voir I Corinthiens 10:25, 26 où nous lisons à propos de la viande qui avait été offerte aux idoles: “Continuez à manger de tout ce qui se vend au marché aux viandes, sans poser aucune question à cause de votre conscience; car ‘à Jéhovah appartient la terre et ce qui la remplit’.”). Par contre, il pourra être utile de se renseigner quand il s’agira de bêtes “sauvages” tuées dans la région, qu’elles nous soient fournies par un chasseur, par un boucher ou servies dans un restaurant.
Que dire maintenant des produits alimentaires qui sont fabriqués avec du sang ou des fractions sanguines telles que des protéines plasmatiques?
Certains gouvernements exigent que les producteurs mentionnent sur les emballages de leurs produits les ingrédients qu’ils ont utilisés. Des chrétiens ont ainsi constaté, après avoir examiné les étiquettes des produits pendant un certain temps, que le sang n’entrait pratiquement jamais dans la composition des aliments. Ils ont donc décidé de ne plus faire attention à l’étiquette que s’ils soupçonnent tel ou tel produit d’avoir été additionné de sang.
Inversement, la République fédérale d’Allemagne vient de voter une loi qui autorise les grands producteurs de viande à utiliser, sans devoir le spécifier, jusqu’à deux pour cent (parfois même dix pour cent) de plasma déshydraté dans les “saucisses de Francfort et autres produits semblables, y compris les pâtés et les paupiettes (...), les boulettes, les farces, les fricassées, les ragoûts, les confits, (...)”. Comment la conscience du chrétien réagira-t-elle dans ces cas-là?
Il peut tout d’abord se renseigner auprès du boucher ou du producteur. Dans un pays scandinave, des producteurs qui ne voulaient pas perdre de clients se sont, paraît-il, empressés de garantir qu’ils n’employaient pas de sang dans leur fabrication. Ailleurs, des Témoins n’ont malheureusement reçu que des réponses vagues ou douteuses à leurs questions. Il ne faut toutefois pas oublier que le fait qu’une loi autorise les producteurs à additionner les aliments de sang et à ne pas l’indiquer ne veut pas forcément dire que tous, ou même la plupart, le font.
Les chrétiens doivent décider personnellement ce qu’ils feront. La conscience de certains leur dictera peut-être de ne pas manger d’un aliment au sujet duquel ils ont, eux, de sérieux doutes ou bien de se renseigner afin de tranquilliser leur conscience (Rom. 14:23). Si maintenant des recherches raisonnables ne permettent pas d’obtenir des renseignements formels, il en est peut-être qui tiendront le raisonnement suivant: ‘Puisque je n’ai aucune raison majeure de penser que cet aliment contient du sang, ou que je n’ai aucun moyen de le savoir avec certitude, je peux “continuer à manger” avec une conscience nette.’ Comme le conseilla Paul, ces chrétiens devraient cependant tenir compte de la conscience des autres. — 1 Cor. 10:28-30; Rom. 14:13-21.
Les vrais chrétiens ne doivent pas prendre à la légère la question du sang. Ils devraient faire tout ce qu’ils peuvent pour éviter la violation flagrante de la loi de Dieu. Un profond respect pour cette loi est primordial. En faisant tout ce qui est raisonnablement possible pour “se garder (...) du sang”, le peuple de Dieu montre qu’il reconnaît le caractère sacré du sang et de la vie qu’il représente. — Actes 21:25.
[Note]
Vous trouverez de plus amples explications dans la brochure Les Témoins de Jéhovah et la question du sang (1978).
- philippe83
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 04:54Merci Estra pour toutes ces recherches.
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 05:02Ça m'a fait penser a la chanson de Léo Ferré ( c'est extras)philippe83 a écrit :Merci Estra pour toutes ces recherches.
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(Isaïe 30:15) Votre force résidera en ceci : dans le fait de rester calmes et [aussi] dans la confiance . AM - JW - Les Témoins de Jéhovah
Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 05:06Papy j'ai rèouvert ce sujet pas dans le but de reposer les mémes questions.
Je pense qu'avec plus de 900 réponses nous avons fait le tour du sujet
 bon entendeur salut.
medico.
Vérifiez toutes choses ; tenez ferme ce qui est excellent.(1 Thes 5 : 21)
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 28 oct.14, 05:57[
Vous n'allez pas recommencer?
medico.
ps : vos remarques personnelles faite les en mp.
Vous n'allez pas recommencer?
medico.
ps : vos remarques personnelles faite les en mp.
Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Ainsi est tout homme qui est né de l’esprit. ” Jean 3:8
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Re: Le pronostic vital est engagé, faut il transfuser l'enfa
Ecrit le 30 oct.14, 20:30Chirurgie sans transfusion possible à l'hôpital de sang
Jane Lerner, jlerner@lohud.com 13h23 HAE 13 Octobre, 2014
Dr Rolando Rojas
HISTOIRE FAITS SAILLANTS
Médecins techniques parfaites pour permettre la chirurgie sans transfusion sanguine
Certaines personnes refusent de sang pour des motifs religieux, d'autres insistent sur le fait qu'il est plus sûr d'utiliser leur propre sang
Hôpital Putnam organise un séminaire sur la médecine sans effusion de sang le samedi à Carmel
666
Pour les personnes dont les croyances ou les préférences personnelles religieuse qui les rend incapables d'avoir une transfusion de sang, même la chirurgie la plus simple peut être un problème.
En effet, les médecins ont besoin d'avoir du sang sur la main en cas d'urgence pendant de nombreuses procédures. Autres types d'opérations, comme la chirurgie cardiaque, exigent que les patients reçoivent du sang supplémentaire pour reconstituer leur propre.
Le témoin de Jéhovah la religion interdit à ses adeptes d'obtenir une transfusion de sang, croyant que l'Ancien et le Nouveau Testament interdisent la pratique.
Autres se préoccupent de transmission de la maladie par transfusion sanguine, bien que le dépistage et les tests ont permis de réduire ce risque.
Certains hôpitaux ont créé des programmes spéciaux pour répondre aux besoins des personnes qui veulent éviter une transfusion sanguine. Englewood Hospital dans le comté de Bergen, New Jersey, dispose d'un Institut de gestion du sang des patients et Bloodless médecine et de chirurgie .
Putnam Centre hospitalier dispose également d'une gestion de sang pour Bloodless médecine et de chirurgie de programme, qui sert environ 600 patients par an. L'hôpital tiendra une journée portes ouvertes le samedi pour les patients qui souhaitent en savoir plus.
Dr Rolando Rojas, est le directeur médical de la gestion du sang pour la médecine sans effusion de sang et programme de chirurgie à l'hôpital de Putnam. Rojas, lui-même témoin de Jéhovah, a le programme à l'hôpital quand il a rejoint il ya quatre ans, après plusieurs années de traitement d'autres membres de la foi.
Il discute la chirurgie sans transfusion avec Le Journal Nouvelles.
Pourquoi les gens veulent-médecine sans effusion de sang et à quelle fréquence vous mettez-vous cette demande?
Il est principalement pour les Témoins de Jéhovah en raison de leurs croyances religieuses. Mais il ya aussi beaucoup de gens qui ne veulent pas le sang d'un étranger. Ils ne veulent pas le risque de contracter une maladie comme l'hépatite C.
Parole a eu l'occasion de que nous avons un programme sans effusion de sang et beaucoup de gens viennent à l'hôpital de Putnam afin qu'ils puissent avoir une chirurgie sans effusion de sang.
Dites-nous comment vous parvenez à faire de la chirurgie sans transfusion sanguine?
Il existe plusieurs façons. Pour les témoins, nous utilisons une machine appelée un écran de cellule. Cette collecte de sang à filtrer qui peuvent être réutilisés et distribué au patient pendant la chirurgie. Témoins considèrent comme une continuation de leur système circulatoire. Il est admissible.
Pour les personnes qui ne disposent pas des objections religieuses, nous pouvons faire la planification pré-opératoire. On peut faire des injections qui stimulent la production de globules rouges dans la moelle osseuse. Nous pouvons également recueillir le sang d'une personne avant la chirurgie et le garder à utiliser lors de la chirurgie.
Il existe aussi des méthodes que nous pouvons utiliser pendant la chirurgie pour réduire les saignements, comme un scalpel qui cautérise alors qu'il coupe.
Est-il sécuritaire?
Il est sûr que la chirurgie régulière. Il évite beaucoup de saignement et il évite le risque pour le patient, comme l'hépatite C. Il a été démontré que les patients qui ne acceptent sang font beaucoup mieux après l'opération que les patients qui ont du sang.
Twitter: JaneLernerNY
Si vous allez:
Le public peut se renseigner sur le programme de gestion du sang de Putnam Centre hospitalier lors d'un séminaire de 9 h à midi le 18 octobre à l'Auditorium Michael T. Weber, 670 Stoneleigh Ave, Carmel. Pour plus d'informations, communiquer avec le directeur du programme John Mountain au 845-230-4777 ou jmountai@health-quest.org .
Jane Lerner, jlerner@lohud.com 13h23 HAE 13 Octobre, 2014
Dr Rolando Rojas
HISTOIRE FAITS SAILLANTS
Médecins techniques parfaites pour permettre la chirurgie sans transfusion sanguine
Certaines personnes refusent de sang pour des motifs religieux, d'autres insistent sur le fait qu'il est plus sûr d'utiliser leur propre sang
Hôpital Putnam organise un séminaire sur la médecine sans effusion de sang le samedi à Carmel
666
Pour les personnes dont les croyances ou les préférences personnelles religieuse qui les rend incapables d'avoir une transfusion de sang, même la chirurgie la plus simple peut être un problème.
En effet, les médecins ont besoin d'avoir du sang sur la main en cas d'urgence pendant de nombreuses procédures. Autres types d'opérations, comme la chirurgie cardiaque, exigent que les patients reçoivent du sang supplémentaire pour reconstituer leur propre.
Le témoin de Jéhovah la religion interdit à ses adeptes d'obtenir une transfusion de sang, croyant que l'Ancien et le Nouveau Testament interdisent la pratique.
Autres se préoccupent de transmission de la maladie par transfusion sanguine, bien que le dépistage et les tests ont permis de réduire ce risque.
Certains hôpitaux ont créé des programmes spéciaux pour répondre aux besoins des personnes qui veulent éviter une transfusion sanguine. Englewood Hospital dans le comté de Bergen, New Jersey, dispose d'un Institut de gestion du sang des patients et Bloodless médecine et de chirurgie .
Putnam Centre hospitalier dispose également d'une gestion de sang pour Bloodless médecine et de chirurgie de programme, qui sert environ 600 patients par an. L'hôpital tiendra une journée portes ouvertes le samedi pour les patients qui souhaitent en savoir plus.
Dr Rolando Rojas, est le directeur médical de la gestion du sang pour la médecine sans effusion de sang et programme de chirurgie à l'hôpital de Putnam. Rojas, lui-même témoin de Jéhovah, a le programme à l'hôpital quand il a rejoint il ya quatre ans, après plusieurs années de traitement d'autres membres de la foi.
Il discute la chirurgie sans transfusion avec Le Journal Nouvelles.
Pourquoi les gens veulent-médecine sans effusion de sang et à quelle fréquence vous mettez-vous cette demande?
Il est principalement pour les Témoins de Jéhovah en raison de leurs croyances religieuses. Mais il ya aussi beaucoup de gens qui ne veulent pas le sang d'un étranger. Ils ne veulent pas le risque de contracter une maladie comme l'hépatite C.
Parole a eu l'occasion de que nous avons un programme sans effusion de sang et beaucoup de gens viennent à l'hôpital de Putnam afin qu'ils puissent avoir une chirurgie sans effusion de sang.
Dites-nous comment vous parvenez à faire de la chirurgie sans transfusion sanguine?
Il existe plusieurs façons. Pour les témoins, nous utilisons une machine appelée un écran de cellule. Cette collecte de sang à filtrer qui peuvent être réutilisés et distribué au patient pendant la chirurgie. Témoins considèrent comme une continuation de leur système circulatoire. Il est admissible.
Pour les personnes qui ne disposent pas des objections religieuses, nous pouvons faire la planification pré-opératoire. On peut faire des injections qui stimulent la production de globules rouges dans la moelle osseuse. Nous pouvons également recueillir le sang d'une personne avant la chirurgie et le garder à utiliser lors de la chirurgie.
Il existe aussi des méthodes que nous pouvons utiliser pendant la chirurgie pour réduire les saignements, comme un scalpel qui cautérise alors qu'il coupe.
Est-il sécuritaire?
Il est sûr que la chirurgie régulière. Il évite beaucoup de saignement et il évite le risque pour le patient, comme l'hépatite C. Il a été démontré que les patients qui ne acceptent sang font beaucoup mieux après l'opération que les patients qui ont du sang.
Twitter: JaneLernerNY
Si vous allez:
Le public peut se renseigner sur le programme de gestion du sang de Putnam Centre hospitalier lors d'un séminaire de 9 h à midi le 18 octobre à l'Auditorium Michael T. Weber, 670 Stoneleigh Ave, Carmel. Pour plus d'informations, communiquer avec le directeur du programme John Mountain au 845-230-4777 ou jmountai@health-quest.org .
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