Re: À quoi ça sert d'être athée ?
Posté : 13 avr.18, 05:04
Théorie de la génération spontanée : recette pour fabriquer des souris avec des vieilles chemises.
Plusieurs siècles avant Jésus-Christ, des philosophes pensaient que les êtres vivants comme les vers, les crocodiles ou les souris naissaient de la boue chauffée par les rayons du Soleil.
En Chine ancienne, on croyait que les bambous donnaient naissance spontanément aux pucerons
Aristote avec sa théorie de la "génération spontanée", selon laquelle les êtres vivants naissent spontanément de la matière inerte, expose une idée qui va s’imposer pendant des siècles.
Par exemple dans un livre de botanique daté 1609 on peut lire : "Il existe un arbre peu commun en France, il est vrai, mais fréquemment observé en Écosse. Des feuilles tombent de cet arbre ; d’un côté elles touchent l’eau et se transforment en poissons, de l’autre côté elles touchent la terre et se transforment en oiseaux."
En 1648, Jean-Baptiste Van Helmont, chimiste et médecin à Bruxelles, propose une recette pour créer en vingt et un jours des souris :
Voici sa recette :
Ingrédients et matériel :
- Un récipient en bois
- Quelques kg de blé
- une chemise sale imprégnée de sueur
- de l’humidité
- de la chaleur
Mode d’emploi.
1) Mettre le blé dans un boisseau, c’est-à-dire un récipient cylindrique en bois contenant environ 12 litres.
2) Bien tasser et recouvrir le blé de la chemise sale, en appuyant bien sur les bords pour couvrir totalement.
3) Laisser dans un endroit humide et chaud
4) Etre patient : attendre 21 jours.
C’est une présentation actualisée, en fait Van Helmont écrivait
" ...De là les poux, puces, punaises etc., ne prennent pas seulement naissance de nous et nos excréments : mais aussi si on comprime une chemise sale sur la bouche d’un vaisseau pù il y ait du froment, dans une vingtaine de jours ou environ, le ferment sorti de la chemise est altéré par l’odeur des graines, transmue le blé revêtu de son écorce en souris...
Et ce qui est le plus admirable, c’est qu’ils ne sortent pas du froment comme de petits avortons et à demi formés. Mais ils sont en leur dernière perfection, sans qu’ils aient besoin, comme les autres du tétin de leur mère. " J-B Van Helmont Oeuvres 1670
Plusieurs siècles avant Jésus-Christ, des philosophes pensaient que les êtres vivants comme les vers, les crocodiles ou les souris naissaient de la boue chauffée par les rayons du Soleil.
En Chine ancienne, on croyait que les bambous donnaient naissance spontanément aux pucerons
Aristote avec sa théorie de la "génération spontanée", selon laquelle les êtres vivants naissent spontanément de la matière inerte, expose une idée qui va s’imposer pendant des siècles.
Par exemple dans un livre de botanique daté 1609 on peut lire : "Il existe un arbre peu commun en France, il est vrai, mais fréquemment observé en Écosse. Des feuilles tombent de cet arbre ; d’un côté elles touchent l’eau et se transforment en poissons, de l’autre côté elles touchent la terre et se transforment en oiseaux."
En 1648, Jean-Baptiste Van Helmont, chimiste et médecin à Bruxelles, propose une recette pour créer en vingt et un jours des souris :
Voici sa recette :
Ingrédients et matériel :
- Un récipient en bois
- Quelques kg de blé
- une chemise sale imprégnée de sueur
- de l’humidité
- de la chaleur
Mode d’emploi.
1) Mettre le blé dans un boisseau, c’est-à-dire un récipient cylindrique en bois contenant environ 12 litres.
2) Bien tasser et recouvrir le blé de la chemise sale, en appuyant bien sur les bords pour couvrir totalement.
3) Laisser dans un endroit humide et chaud
4) Etre patient : attendre 21 jours.
C’est une présentation actualisée, en fait Van Helmont écrivait
" ...De là les poux, puces, punaises etc., ne prennent pas seulement naissance de nous et nos excréments : mais aussi si on comprime une chemise sale sur la bouche d’un vaisseau pù il y ait du froment, dans une vingtaine de jours ou environ, le ferment sorti de la chemise est altéré par l’odeur des graines, transmue le blé revêtu de son écorce en souris...
Et ce qui est le plus admirable, c’est qu’ils ne sortent pas du froment comme de petits avortons et à demi formés. Mais ils sont en leur dernière perfection, sans qu’ils aient besoin, comme les autres du tétin de leur mère. " J-B Van Helmont Oeuvres 1670