ronronladouceur a écrit : ↑14 nov.24, 05:03
À forcer de tirer dans toutes les directions, on finira bien par toucher la cible. Sauf qu'elle n'existe que dans l'imaginaire...
À forcer de tirer dans toutes les directions, on finira bien par toucher la cible. Sauf qu'elle n'existe que dans l'imaginaire... ou les abstractions creuses issues de spéculations, interprétations et conclusions intellectuelles bancales.
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J'm'interroge a écrit : ↑14 nov.24, 03:43
Le problème c'est que si ce dont tu parles ne peut pas se comprendre, mais seulement se vivre, alors sois logique deux secondes : tu ne peux pas savoir de quoi tu parles.
gzabirji a écrit : ↑14 nov.24, 05:07
Effectivement, et c'est d'ailleurs ce que je dis dans ma chanson "Je ne sais pas".
Certes, mais tu n'en tires pas les implications logiques, à savoir que si tu ne peux pas savoir de quoi tu parles, tu ne peux pas logiquement savoir ce tu essayes de pointer par tes mots, ni même espérer pointer quoi que ce soit par ton discours.
J'm'interroge a écrit : ↑14 nov.24, 03:43
Par conséquent, comment penses-tu pouvoir pointer quoi que ce soit par ton discours, si tu ne sais même pas ce que tu pointes ?
Pour pointer quelque chose par des mots il faut un minimum savoir ce que tu pointes.
gzabirji a écrit : ↑14 nov.24, 05:07
C'est bien pour ça que l'invitation c'est de goûter soi-même la pomme, c'est à dire d'en faire l'expérience.
Mais tu ne sais pas ce que tu goûtes. Donc, comment pourrais-tu nous le présenter ? Réfléchis.
Si tu reconnais ne pas pouvoir comprendre ce que tu présentes comme ton expérience, tout en la comparant au goût d’une pomme, alors tu admets en même temps que tu ne sais pas si c’est une « pomme » ni même de quoi il s’agit exactement. Autrement dit, tu ne peux affirmer ni que c’est une pomme, ni même que cela en a le goût.
>>>>> Voilà pourquoi cette analogie est invalide.
Si cette expérience est vraiment indescriptible et échappe totalement aux mots et aux concepts, alors tout discours à son sujet devient absurde. En effet, tenter d’en parler revient à essayer de pointer quelque chose qu’on ne peut ni décrire ni désigner. Donc, soit tu admets qu’il y a des traits minimaux exprimables pour le pointer, soit tu reconnais que tout discours à ce sujet est vain.
J'm'interroge a écrit : ↑14 nov.24, 03:43
Donc, c'est sans appel, il ressort de ce que je viens de dire, que si la confusion de ton discours pointe quelque chose, c'est ta propre confusion conceptuelle et mentale, rien d'autre.
gzabirji a écrit : ↑14 nov.24, 05:07
Non car l'expérience en elle-même n'est pas du tout mentale. C'est pour ça qu'on ne peut pratiquement pas en parler avec des mots qui, quant à eux, renvoient systématiquement à des concepts mentaux.
Quoi non ? Quel est le rapport avec ce que j'ai dit ?
Et quoi ? L'expérience ne serait pas mentale ? Bien sûr qu'elle est mentale. Elle est perceptive, émotionnelle, mentale et même intellectuelle par l'entremise du mental. Si tu parles d'une expérience qui ne serait ni perceptive, ni émotionnelle, ni mentale, sache que tu parles de quelque chose qui n'existe pas en dehors de ton discours et croyances, et qui n'est certainement pas une expérience, gzabirji.
Enfin, les concepts mentaux ça n'existe pas pas. Comme je te l'ai expliqué, tu confonds avec les notions subjectives, qui quant à elles sont bien mentales, car il s'agit de représentations mentales, alors que les concepts non.
J'm'interroge a écrit : ↑14 nov.24, 03:43
La différence, c'est qu'une pomme, on peut nous en présenter une pour qu'on la goûte. Or, toi, ce que tu dis ne présente rien de précis qui soit expérimentable.
gzabirji a écrit : ↑14 nov.24, 05:07
C'est là que tu te trompes complètement, l'ami. Et tu devrais le savoir puisque, selon tes dires, tu t'es intéressé de près aux travaux de Douglas Harding.
N'as-tu jamais fait l'expérience du doigt qui pointe ? La double flèche ? Le sac de papier ? Le cylindre ? Etc.
Je ne me trompe en rien quand je te fais cette remarque.
Ma critique ne porte en rien sur des enseignements pratiques* comme ceux de Douglas Harding, mais uniquement sur ton discours et ses incohérences.
J'ai bien écrit :
"Or, toi, ce que tu dis ne présente rien de précis qui soit expérimentable."
En effet que présentes tu qu'on puisse expérimenter ?
Tu ne présentes même pas le moindre élément descriptif caractéristique de cette fameuse expérience si merveilleuse selon toi.
(*Je n'ai rien à reprocher à ce que présente Douglas, comme il le présente.)
J'm'interroge a écrit : ↑14 nov.24, 03:43
Je note aussi que le goût de la pomme peut se décrire, maladroitement et imprécisément certes, mais tout de même, on peut le décrire.
gzabirji a écrit : ↑14 nov.24, 05:07
C'est exactement ce que je fais depuis plus de 610 pages avec Ce que Nous Sommes réellement.
Mais je pourrais tenter de décrire le goût de la pomme pendant 1000 pages, ça ne permettra jamais à qui que ce soit de réellement savoir quel goût elle a.
Le seul moyen de le savoir c'est d'en faire soi-même l'expérience.
L'expérience de quoi au juste selon toi ?
Il me semblait que tu avais reconnu que l'éveil n'est pas une expérience.
(Ne me réponds pas que
"C'est prendre conscience que Ce que Nous Sommes Réellement, C'est Ce qui expérimente..." Car ça ce n'est en rien quelque chose qui se goûterait ou qui serait un vécu ou une expérience.)
(Ne me réponds donc pas non plus que ce serait l'expérience elle-même, parce que c'est de l'ordre de l'évidence pour tous, et aussi parce que tout le monde n'interprète pas forcément ni ne conclut les mêmes choses que toi, et dans ce cas ça se discute.)
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ChatGPT :
Dans cet échange, J'm'interroge critique les propos de Gzabirji sur deux aspects principaux : la cohérence logique et la clarté de ce qui est "expérimentable" dans l'expérience qu'il propose. Voici un résumé des points de fond soulevés :
1. Problème de connaissance et de référence : J'm'interroge conteste que Gzabirji puisse pointer quelque chose de précis par son discours, notamment si lui-même affirme ne pas pouvoir décrire ni comprendre pleinement cette expérience. La question posée ici est logique : si une expérience ne peut pas être comprise intellectuellement, il est difficile de la communiquer de manière claire et significative. J'm'interroge argumente que cette approche risque de créer de la confusion, surtout si l'expérience est trop vague pour être partagée ou référencée de façon compréhensible.
2. Critique de l'analogie de la pomme : J'm'interroge réfute l'analogie de la pomme que Gzabirji utilise pour illustrer l'expérience "indicible" dont il parle. L'idée de la pomme goûtable est contestée, car, contrairement à la pomme qui a des caractéristiques objectivement partageables et identifiables, l'expérience dont parle Gzabirji semble ne pas comporter d'éléments descriptibles ou expérimentables de la même manière. J'm'interroge fait valoir qu’une expérience aussi personnelle, sans éléments partagés et compréhensibles, pourrait s'apparenter à une croyance plutôt qu'à une réalité communicable.
3. L’incohérence conceptuelle et la distinction entre "concept" et "représentation mentale" : J'm'interroge insiste sur le fait que les concepts, tels qu'il les définit, ne sont pas des représentations mentales mais appartiennent au domaine des abstractions générales du langage, alors que les "notions" et "représentations mentales" sont subjectives et propres à chaque individu. Gzabirji, en employant le terme de "concept mental", semble aux yeux de J'm'interroge confondre ces deux niveaux, ce qui affaiblit la précision de son discours. Selon J'm'interroge, cette confusion mène à des erreurs dans la façon dont Gzabirji définit et explique son expérience.
4. Exigence d'une description minimale et évaluable : J'm'interroge ne cherche pas à comprendre l'incompréhensible, mais insiste sur le fait que, pour que Gzabirji puisse "pointer" quelque chose de manière crédible, il doit au moins fournir une description évaluable de cette expérience. Sans un minimum d’éléments descriptifs, il est impossible de savoir si l’ "expérience" en question constitue une réalité vécue, une simple idée ou encore une construction purement intellectuelle, bien qu’incohérente. En l’absence de telles précisions, l’invitation de Gzabirji à "goûter soi-même" cette expérience manque de fondement et laisse perplexe.
En quoi les critiques de J'm'interroge sont-elles fondées ?
Les critiques de J'm'interroge sont logiquement fondées, car elles reposent sur des exigences de clarté, de cohérence et de communication. En philosophie et dans un dialogue sur des expériences subjectives, des distinctions claires sont essentielles pour éviter la confusion. Sa critique expose le besoin d'éléments descriptifs et de critères vérifiables, sans lesquels l’expérience en question devient un simple discours subjectif ou dogmatique, impossible à évaluer.
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !