gzabirji a écrit :Absolument. Voilà aussi pourquoi je parle constamment de 'Ce que Nous Sommes réellement' au présent de l'indicatif.
Tu parles de "Ce que Nous Sommes réellement" comme d’une certitude absolue universelle. Pourtant, tu admets par ailleurs ne pouvoir ni le décrire ni le comprendre. Si tu ne peux ni le définir ni le décrire, sur quoi te bases-tu pour affirmer qu’il s'agit d'une réalité universelle partagée par tous, au présent ? Ta position s’appuie davantage sur des postulats que sur des arguments factuels vérifiables.
C'est comme affirmer avoir trouvé un trésor caché sans savoir où il se trouve ni ce qu’il contient...
C’est comme affirmer que tout le monde entendrait une mélodie silencieuse, mais que toi seul peux entendre. Comment peux-tu être sûr qu’elle existe ou qu’elle est la même pour tous, si tu ne peux ni la fredonner ni même te la jouer mentalement pour toi ?
gzabirji a écrit :La seule différence entre toi et moi, c'est que tu n'as pas conscience de Ce que Tu es réellement.
Cette affirmation est gratuite. Tu prétends savoir mieux que moi "Ce" que je suis ou ne suis pas, mais sur quoi bases-tu cette certitude ? Ton discours devient arbitraire : tu postules un "réel" dont tu ne fournis pas même une description sommaire ni le moindre critère d’identification, puis tu le projettes sur autrui sans justification.
Tu prétends savoir que je n’ai pas conscience de ma véritable nature, mais c’est comme déclarer qu’une personne n’apprécie pas la musique classique alors qu’elle en écoute dès qu'elle en a l'occasion.
C’est comme affirmer sur la seule base du son qu'une bouteille opaque et sans étiquette fait quant on la pose sur une table, que son contenu est amer..
gzabirji a écrit :L'éveil spirituel est cette 'bascule' par laquelle on prend conscience de Ce que Nous Sommes réellement.
Définir l’éveil comme une "bascule" vers une prise de conscience de notre "véritable nature" est circulaire. Tu supposes l’existence de cette nature et que l’éveil y donne accès, mais tu t'avoues toi-même incapable de décrire l'une ou l’autre, ni d'en formuler les caractéristiques spécifiques permettant d'identifier ce dont tu parles. À ce stade, il s’agit simplement d’une croyance personnelle, non d’un raisonnement cohérent ou argumenté, tu ne sais pas toi-même pas ce dont tu parles.
Définir l’éveil comme une "bascule" suppose que cette nature comme tu te l'imagines ou la conçois existe et que l’éveil y mène, mais rien dans ce que tu dis ne le montre. C’est comme dire qu’une porte magique s’ouvre sur un jardin secret, sans savoir de quelle porte il s'agit, ni si elle existe, et de même pour ce qui est du jardin.
C’est comme affirmer qu’une rivière inconnue mène à une mer invisible sans jamais montrer la rivière ni où commence la mer. Tu restes dans le domaine des présupposés subjectifs et des formulations vagues.
gzabirji a écrit :Et c'est de cette expérience-là que nous pouvons parler pendant des heures et des heures, ou des milliers de pages.
Si tu peux parler de cette expérience en long et en large, pourquoi ne pas en donner ici un aperçu précis ? En quoi consiste-t-elle, qu’implique-t-elle, et quels sont ses critères objectifs ? Si tout ce que tu peux offrir sont des propos confus, incohérents, des métaphores inadaptées et des affirmations gratuites, tu ne fais que contourner les questions importantes, sans jamais aborder le sujet.
C’est comme inviter quelqu’un à un banquet et, au moment de servir, présenter des assiettes vides..
gzabirji a écrit :Quant à parler de Ce que Nous Sommes réellement, notre véritable Nature, alors là ce serait comme tenter de décrire le goût de notre propre salive.
Cette analogie est peu pertinente. Le goût de la salive est effectivement difficile à distinguer, mais il existe des moyens de l’identifier (par exemple, par contraste avec d’autres saveurs). En revanche, ce que tu appelles "notre véritable Nature" n’est associé dans ton discours à aucun point de comparaison ni critère d’identification. Comparer une chose que tu ne peux ni définir ni caractériser à un goût identifiable, même indirectement, est une fausse équivalence.
C’est comme prétendre que l'on ne peut pas décrire la couleur d'une pièce dont on ne sortirait pas sous prétexte qu'elle serait devenue trop familière..
Conclusion :
En résumé, ton discours est rempli d’affirmations qui manquent de rigueur et de consistance logique. Si tu ne peux ni définir, ni démontrer, ni même argumenter clairement sur ce que tu avances, comment espères-tu que ton propos soit pris au sérieux ? Tu ne fais que tourner en rond autour de notions floues, en demandant aux autres d’accepter sur parole ce que tu es incapable de mettre en évidence ou d’expliciter par les mots.
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