Déjà, il faudrait savoir si chaque chose a raison d'etre.
Hors, pour moi, rien n'a de raison d'etre.
La consience permet de faire un choix de raison d'etre !
Certes, il y a interdépendance mais celà ne signifie pas pour autant raison d'etre !
"Tout ce qu'on dit, il n'est pas nécessaire qu'on le pense", répondrait Aristote. Le principe de raison suffisante fait partie des quatres principes fondamentaux du réel et de la pensée humaine: et il est impossible de les nier sans se contredire. Allons donc! Ce principe en particulier n'a été nié par personne dans l'histoire, même pas par Kant. Allez vous renseigner un peu plus.
La liberté humaine est la raison d'être des choix qu'elle fait, elle n'est pas déterminée, oui.
Et qui dit qu'il y aurait un etre nécessaire à l'Etre contingent ?
Pourquoi pas un cycle de contingence ?
A moins de preuve de cet etre nécessaire, rien ne prouve donc qu'une créature est sa propre existence !
Le jour où vous réussirez à vous servir de support à vous-même pour grimper vers le ciel, ou à vous propulser dans le vide sans rien éjecter, vous aurez réalisé ce fameux "cycle de contigence". Mais représentez-le vous un instant et vous verrez que la chose est absurde.
Comment peux-tu dire que ce dieu fait pale figure face à tout ce qui nous entoure ?
As-tu des preuves ou des epériences avérées permettant une réelle présomption sur sa qualité ?
Le soleil n'est pas qualitativement plus vrai que ses rayons, il ne l'est que quantitativement.
Le dieu que tu décris là ressemble fortement au Big Bang qui n'est rien d'autre qu'une densité infini sans aucune possibilité d'existence et donc de conscience !
La comparaison dans le monde physique a ses limites mais il ne justement pas chercher à la décortiquer. Ce qu'elle décrit, c'est que lorsqu'on remonte à la source, on découvre le phénomène non pas éthéré, mais au contraire dans sa plus grande vigueur. De la même manière, Dieu qui est source de l'être concret de chaque chose est Lui-même le suprême étant, le parfaitement concret, l'être le plus dense, le plus un, le plus parfait qui soit.
En ce qui concerne les qualités des parties reflétées sur l'ensemble : si c'est un système évolutif et donc en mouvement, l'ensemble est en constante évolution et esclave de ses parties.
Et lorsque la consience est une partie plus qu'infime de l'univers, on peut donc en déduire que l'ensemble n'a qu'une toute petite conscience en regard de l'ensemble.
Mais encore là, celà reste à prouver car lorsqu'on met un peu d'huile dans de l'eau, l'ensemble n'acquiert pas les qualités des deux : l'huile reste en surface et la seule chose réellement fonctionnelle, c'est la grande masse d'eau.
Je ne comprends pas vraiment votre objection et en quoi elle montre que Dieu ne contient pas les perfections dont il est l'origine.
Crovax a écrit :Je définis l'univers comme l'ensemble de tout ce qui existe, et c'est avec cette signification que j'employerai le mot dans tout ce message, mais quelle serait donc la définition que tu avancerais, puisque tu dis que Dieu existe et qu'il n'est pas dans l'univers?
J'employais plutôt ce mot dans le sens scientifique du terme, donc l'ensemble du monde directement et indirectement observable; le monde matériel, sensible, quoi. Quand je dis "rien dans l'univers", c'est rien de ce que nous observons: nous-mêmes, les êtres vivants, les êtres inertes, l'énergie, etc.
Crovax a écrit :Ce n'est pas parceque rien dans l'univers n'existe par soi-même que rien dans l'univers ne peut donner naissance à un autre ; Qu'es ce qui m'empêche de supposer que tout ce qui est dans notre univers n'existe que par un autre qui a été ou qui est dans l'univers dont Dieu est absent, et donc de penser que Dieu n'existe pas?
Si cet univers existe lui-même nécessairement, alors il correspond à ce que nous avons nommé Dieu; le nom d'univers ne lui convient certainement pas puisqu'il est simplement l'être même, nécessairement indivisible et unique. Si cet univers n'existe pas non-plus par lui-même, alors il n'est qu'un intermédiaire entre l'être nécessaire et nous. En tant qu'être contingent, il n'est pas une explication à notre univers, il doit être lui-même expliqué.