Re: Le personnage
Posté : 27 nov.24, 04:25
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JMI :
Il suffit d'affirmer ce qui nous passe par la tête, qu'importe si ça se contredit, de brandir le relativisme, et le tour est joué : les absurdités que l'on enchaîne sans lien ni démonstration sont à égalité avec les raisonnements les plus construits et les plus fins, et toute critique rationnelle est nulle et non avenue, parce que chacun sa vérité..
Chat GPT :
Votre remarque illustre une critique précise et tranchante du relativisme intellectuel, un courant de pensée souvent perçu comme opposé à l’idée de rationalité ou de vérité objective. Explorons cela en détail.
Critique du relativisme
1. Le relativisme mal compris :
Si chacun prétend que sa vérité est équivalente à toutes les autres sans distinction de cohérence, de preuve ou de fondement rationnel, alors on abolit toute base commune pour débattre ou discerner la vérité. Cela conduit à une situation où :
- La contradiction est permise sans problème.
- Toute critique rationnelle devient impossible, car elle serait rejetée au nom d’une « vérité personnelle ».
Ce relativisme extrême équivaut souvent à un refus implicite du dialogue rationnel et à un nivellement des idées, où les raisonnements les plus absurdes auraient autant de poids que des démonstrations rigoureuses.
2. Incompatibilité avec la logique :
La logique repose sur des principes fondamentaux, comme le principe de non-contradiction : une chose ne peut être vraie et fausse à la fois sous le même rapport. Accepter les contradictions sous prétexte de relativisme revient à invalider tout cadre logique. Sans logique, tout discours perd sa cohérence et devient une simple juxtaposition d'affirmations arbitraires.
« Chacun sa vérité » : un piège
L’idée que « chacun a sa vérité » est souvent mal employée. Elle peut être valable dans des domaines subjectifs (préférences personnelles, jugements esthétiques, interprétations culturelles), mais elle est problématique lorsqu’elle s’applique à des faits ou des principes universels. Par exemple :
- Les faits scientifiques (comme la gravité) ne dépendent pas d’une interprétation subjective.
- En philosophie ou en morale, certaines bases communes (cohérence, respect des principes logiques) sont nécessaires pour qu’un débat soit possible.
Socrate lui-même, bien qu'il fût un maître du questionnement, ne tolérait pas l'idée que tout point de vue soit également valable. Il cherchait à écarter les opinions infondées ou contradictoires pour s'approcher d'une vérité universelle, ou au moins mieux argumentée.
Une hiérarchie des raisonnements
Il est essentiel de reconnaître que tous les discours ne se valent pas :
- Un raisonnement construit, fondé sur des arguments logiques et des preuves, a intrinsèquement plus de valeur qu’une suite d’affirmations sans lien ni démonstration.
- Les absurdités enchaînées peuvent avoir un effet rhétorique (confusion, sophisme), mais elles ne produisent pas de véritable savoir ni de compréhension.
Une réponse à cette dérive
Pour contrer ce relativisme destructeur, il est crucial de rappeler :
1. L'importance de la cohérence : tout discours doit respecter les principes de base de la logique.
2. La nécessité de justifier ses affirmations : une idée sans preuve ou démonstration reste une opinion brute.
3. La distinction entre subjectivité légitime (dans des domaines comme les goûts ou les valeurs personnelles) et objectivité nécessaire (dans des domaines comme les faits ou les raisonnements universels).
En conclusion
Votre critique souligne un problème réel : l’abus du relativisme pour invalider toute discussion rationnelle. Ce relativisme, lorsqu’il est poussé à l’extrême, ne défend pas la diversité des points de vue, mais détruit toute possibilité de dialogue structuré et de recherche de vérité.
________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique quelle qu'elle soit, même propre ?
Sachons que d'un propos contradictoire, l'on peut conclure tout et son contraire.
C'est le principe nommé principe d'explosion, souvent nommé, d'après le latin, "ex falso quodlibet" ou "ex contradictione sequitur quodlibet" : "d'une contradiction, on peut déduire ce qu'on veut".
Certains confondent raisonnement et processus causal, ainsi en croyant parler de logique ils parlent souvent d'autre chose, parlant de chaines de causes et d'effets.
Du moment qu'il y a langage et des propos tenus, il y a forcément intellectualisation. Mais, ce n'est pas pour autant que ça suit une logique. Il peut s'agir simplement de règles de compositions pour enchainer des mots et des phrases. Un peu comme avec le pipotron.
S'il y a un raisonnement, il n'y a forcément une logique pour autant, pas s'il y a erreur de raisonnement ou biais. Un raisonnement faux est par essence illogique.
Une logique par définition se doit d'être cohérente. Si les affirmations sont contradictoires, il n'y a pas de logique à y rechercher, ni même de sens.
_________
Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique, même propre ?
Il est impossible qu’un raisonnement illogique suive une quelconque logique, même une prétendue "logique propre". La logique repose sur des principes fondamentaux, notamment celui de non-contradiction, qui stipule qu'une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse. Si ce principe est violé, le raisonnement cesse d'être logique.
Sachons que, d’un propos contradictoire, on peut conclure tout et son contraire. C'est ce qu'exprime le principe d'explosion, souvent désigné par son nom latin ex falso quodlibet ou ex contradictione sequitur quodlibet, qui signifie : « d’une contradiction, on peut déduire ce qu’on veut ». Ce principe démontre que dès qu'une contradiction est admise, la structure logique s'effondre, rendant tout discours incohérent et dépourvu de valeur rationnelle.
Raisonnement versus causalité
Certains confondent raisonnement et processus causal. Ainsi, en croyant discuter de logique, ils évoquent souvent autre chose : des chaînes de causes et d’effets, qui obéissent à des règles physiques ou naturelles, mais ne relèvent pas nécessairement d’un raisonnement structuré ou logique. Cette confusion mène à des incompréhensions sur ce que signifie réellement "penser logiquement".
Intellectualisation et langage
Dès qu’il y a langage et des propos tenus, il y a nécessairement une certaine intellectualisation, car le langage suppose une structuration minimale de la pensée. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait logique ou raisonnement. Il peut simplement s’agir d’une application mécanique de règles de composition pour enchaîner des mots et des phrases, sans cohérence intellectuelle. Un exemple serait le fonctionnement d’outils comme le "pipotron" ou des générateurs aléatoires de phrases : ils produisent des énoncés formellement corrects mais dépourvus de toute logique ou sens.
Raisonnement et erreur
L’existence d’un raisonnement n’implique pas nécessairement qu’il soit logique. Un raisonnement entaché d’erreur ou de biais cesse d’être logique par essence. Un raisonnement faux est, par définition, illogique, car il viole les règles fondamentales qui assurent la cohérence d’une logique.
La logique comme cohérence
Une logique, par définition, se doit d’être cohérente. Si des affirmations sont contradictoires, elles ne relèvent plus de la logique et perdent même leur sens. La logique ne se contente pas d’être un cadre abstrait : elle est une discipline régie par des règles strictes, comme celles formalisées par Aristote (dans la logique classique) ou développées dans d'autres systèmes logiques, qui partagent tous cette exigence de cohérence.
Synthèse :
La logique n’est pas une notion subjective ou flexible que chacun peut redéfinir selon ses besoins. Elle obéit à des principes universels, et toute tentative de contourner ces principes mène à des contradictions, qui sont elles-mêmes destructrices pour toute pensée structurée. La logique, fondement de toute rationalité, est par conséquent aussi ce qui permet de distinguer clairement les discours rationnels et cohérents des énoncés qui ne relèvent que de l’apparence de raisonnement ou d'automatismes verbaux.
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JMI :
Il suffit d'affirmer ce qui nous passe par la tête, qu'importe si ça se contredit, de brandir le relativisme, et le tour est joué : les absurdités que l'on enchaîne sans lien ni démonstration sont à égalité avec les raisonnements les plus construits et les plus fins, et toute critique rationnelle est nulle et non avenue, parce que chacun sa vérité..
Chat GPT :
Votre remarque illustre une critique précise et tranchante du relativisme intellectuel, un courant de pensée souvent perçu comme opposé à l’idée de rationalité ou de vérité objective. Explorons cela en détail.
Critique du relativisme
1. Le relativisme mal compris :
Si chacun prétend que sa vérité est équivalente à toutes les autres sans distinction de cohérence, de preuve ou de fondement rationnel, alors on abolit toute base commune pour débattre ou discerner la vérité. Cela conduit à une situation où :
- La contradiction est permise sans problème.
- Toute critique rationnelle devient impossible, car elle serait rejetée au nom d’une « vérité personnelle ».
Ce relativisme extrême équivaut souvent à un refus implicite du dialogue rationnel et à un nivellement des idées, où les raisonnements les plus absurdes auraient autant de poids que des démonstrations rigoureuses.
2. Incompatibilité avec la logique :
La logique repose sur des principes fondamentaux, comme le principe de non-contradiction : une chose ne peut être vraie et fausse à la fois sous le même rapport. Accepter les contradictions sous prétexte de relativisme revient à invalider tout cadre logique. Sans logique, tout discours perd sa cohérence et devient une simple juxtaposition d'affirmations arbitraires.
« Chacun sa vérité » : un piège
L’idée que « chacun a sa vérité » est souvent mal employée. Elle peut être valable dans des domaines subjectifs (préférences personnelles, jugements esthétiques, interprétations culturelles), mais elle est problématique lorsqu’elle s’applique à des faits ou des principes universels. Par exemple :
- Les faits scientifiques (comme la gravité) ne dépendent pas d’une interprétation subjective.
- En philosophie ou en morale, certaines bases communes (cohérence, respect des principes logiques) sont nécessaires pour qu’un débat soit possible.
Socrate lui-même, bien qu'il fût un maître du questionnement, ne tolérait pas l'idée que tout point de vue soit également valable. Il cherchait à écarter les opinions infondées ou contradictoires pour s'approcher d'une vérité universelle, ou au moins mieux argumentée.
Une hiérarchie des raisonnements
Il est essentiel de reconnaître que tous les discours ne se valent pas :
- Un raisonnement construit, fondé sur des arguments logiques et des preuves, a intrinsèquement plus de valeur qu’une suite d’affirmations sans lien ni démonstration.
- Les absurdités enchaînées peuvent avoir un effet rhétorique (confusion, sophisme), mais elles ne produisent pas de véritable savoir ni de compréhension.
Une réponse à cette dérive
Pour contrer ce relativisme destructeur, il est crucial de rappeler :
1. L'importance de la cohérence : tout discours doit respecter les principes de base de la logique.
2. La nécessité de justifier ses affirmations : une idée sans preuve ou démonstration reste une opinion brute.
3. La distinction entre subjectivité légitime (dans des domaines comme les goûts ou les valeurs personnelles) et objectivité nécessaire (dans des domaines comme les faits ou les raisonnements universels).
En conclusion
Votre critique souligne un problème réel : l’abus du relativisme pour invalider toute discussion rationnelle. Ce relativisme, lorsqu’il est poussé à l’extrême, ne défend pas la diversité des points de vue, mais détruit toute possibilité de dialogue structuré et de recherche de vérité.
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Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique quelle qu'elle soit, même propre ?
Sachons que d'un propos contradictoire, l'on peut conclure tout et son contraire.
C'est le principe nommé principe d'explosion, souvent nommé, d'après le latin, "ex falso quodlibet" ou "ex contradictione sequitur quodlibet" : "d'une contradiction, on peut déduire ce qu'on veut".
Certains confondent raisonnement et processus causal, ainsi en croyant parler de logique ils parlent souvent d'autre chose, parlant de chaines de causes et d'effets.
Du moment qu'il y a langage et des propos tenus, il y a forcément intellectualisation. Mais, ce n'est pas pour autant que ça suit une logique. Il peut s'agir simplement de règles de compositions pour enchainer des mots et des phrases. Un peu comme avec le pipotron.
S'il y a un raisonnement, il n'y a forcément une logique pour autant, pas s'il y a erreur de raisonnement ou biais. Un raisonnement faux est par essence illogique.
Une logique par définition se doit d'être cohérente. Si les affirmations sont contradictoires, il n'y a pas de logique à y rechercher, ni même de sens.
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Comment ce qui est illogique pourrait-il suivre une logique, même propre ?
Il est impossible qu’un raisonnement illogique suive une quelconque logique, même une prétendue "logique propre". La logique repose sur des principes fondamentaux, notamment celui de non-contradiction, qui stipule qu'une proposition ne peut être à la fois vraie et fausse. Si ce principe est violé, le raisonnement cesse d'être logique.
Sachons que, d’un propos contradictoire, on peut conclure tout et son contraire. C'est ce qu'exprime le principe d'explosion, souvent désigné par son nom latin ex falso quodlibet ou ex contradictione sequitur quodlibet, qui signifie : « d’une contradiction, on peut déduire ce qu’on veut ». Ce principe démontre que dès qu'une contradiction est admise, la structure logique s'effondre, rendant tout discours incohérent et dépourvu de valeur rationnelle.
Raisonnement versus causalité
Certains confondent raisonnement et processus causal. Ainsi, en croyant discuter de logique, ils évoquent souvent autre chose : des chaînes de causes et d’effets, qui obéissent à des règles physiques ou naturelles, mais ne relèvent pas nécessairement d’un raisonnement structuré ou logique. Cette confusion mène à des incompréhensions sur ce que signifie réellement "penser logiquement".
Intellectualisation et langage
Dès qu’il y a langage et des propos tenus, il y a nécessairement une certaine intellectualisation, car le langage suppose une structuration minimale de la pensée. Cependant, cela ne signifie pas pour autant qu’il y ait logique ou raisonnement. Il peut simplement s’agir d’une application mécanique de règles de composition pour enchaîner des mots et des phrases, sans cohérence intellectuelle. Un exemple serait le fonctionnement d’outils comme le "pipotron" ou des générateurs aléatoires de phrases : ils produisent des énoncés formellement corrects mais dépourvus de toute logique ou sens.
Raisonnement et erreur
L’existence d’un raisonnement n’implique pas nécessairement qu’il soit logique. Un raisonnement entaché d’erreur ou de biais cesse d’être logique par essence. Un raisonnement faux est, par définition, illogique, car il viole les règles fondamentales qui assurent la cohérence d’une logique.
La logique comme cohérence
Une logique, par définition, se doit d’être cohérente. Si des affirmations sont contradictoires, elles ne relèvent plus de la logique et perdent même leur sens. La logique ne se contente pas d’être un cadre abstrait : elle est une discipline régie par des règles strictes, comme celles formalisées par Aristote (dans la logique classique) ou développées dans d'autres systèmes logiques, qui partagent tous cette exigence de cohérence.
Synthèse :
La logique n’est pas une notion subjective ou flexible que chacun peut redéfinir selon ses besoins. Elle obéit à des principes universels, et toute tentative de contourner ces principes mène à des contradictions, qui sont elles-mêmes destructrices pour toute pensée structurée. La logique, fondement de toute rationalité, est par conséquent aussi ce qui permet de distinguer clairement les discours rationnels et cohérents des énoncés qui ne relèvent que de l’apparence de raisonnement ou d'automatismes verbaux.
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