J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 05:10
Tu pourrais me donner un cas ou dire quelque chose de faux en le présentant comme vrai permettrait à quelqu'un de mieux comprendre quoi que ce soit qu'en lui expliquant sans cette erreur ? Car pour moi vois-tu, ça induit plus en erreur qu'autre chose.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 05:25
Je t'ai déjà donné l'exemple du neti-neti. Veux-tu des précisions sur les raisons pour lesquelles ce mensonge-là est très efficace ?
Le neti neti ? Une erreur ? Dire que nous ne sommes pas ceci ni cela, en énumérant tout ce que nous ne sommes pas serait une erreur ?
Il faudrait que tu expliques en quoi ce serait le cas.
Parce que nous serions le grand Tout ? (CQNSR n'est pas le Grand Tout.)
Prenons le cas que tu as reconnus toi-même, tu disais qu'il y a un support aux perceptions et tu as reconnu ensuite que c'est une erreur et qu'en réalité il n'y en a pas. Prenons ce cas.
En quoi parler d'un support aux perceptions permettrait à quelqu'un de mieux comprendre quoi que ce soit, qu'en lui expliquant ce que tu veux dire par là sans parler de support ? Car pour moi vois-tu, ça induit plus en erreur qu'autre chose.
J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 05:10
Ah. Bein vous feriez mieux de la fermer alors. Non ?
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 05:25
C'est une option très largement mise en évidence dans ma chanson "
Les mots sont faux".
Sauf que tu continues, et que tu en fais même des paroles d'une chanson. Alors quel est le sens de cela, si le silence seul exprimerait le mieux ce dont il s'agit ? En quoi dire que les mots ne peuvent l'exprimer est-il adéquat, si le silence l'exprime bien mieux ?
J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 05:10
Et si les mots étaient surtout faux dans ce cas, simplement parce que votre compréhension de "Ce que Vous Seriez réellement" selon vous, est fausse ?
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 05:25
Justement il ne s'agit pas de "compréhension", et c'est ça qui t'échappe.
Tu te trompes. Tenir des propos incohérents est bien un problème de logique et de compréhension.
Et je pense que c'est toi qui ne comprends pas quelque chose de pourtant assez simple à comprendre : ce que tu dis ici à longueur de pages n'exprime rien d'autre que ta propre
compréhension erronée de "Ce" dont tu parles.
Or, c'est cette in-compréhension que tu partages avec d'autres d'autres, qui fait l'objet de ma critique, étant donné que tu l'exprimes. C'est de cela dont moi je parle, et ma critique ne porte pas forcément sur "Ce" que tu tentes de pointer par tes mots. Et cela, même si tant que ton discours sera contradictoire et donc erroné, ce qu'il pointe n'est avant tout que ton incompréhension et tes erreurs.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 05:25
Si nous "comprenions" quelque chose de faux, nous serions capables d'en parler de façon plus ou moins cohérente, les mots étant simplement une expression verbale de ce qui a été "compris" mentalement.
Ce n'est pas mentalement que l'on comprend, mentalement nous ne nous faisons que des notions vagues et subjectives.
Et non, nous ne comprenons pas quelque chose de faux..
Si ce que nous comprenons est faux, cela revient à dire que nous ne le comprenons pas.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 05:25
Mais là, on parle de Ce que Nous Sommes réellement, qui ne peut pas être l'objet d'une "compréhension" mentale.
Ce que Nous Sommes réellement n'est pas ce qui est "compris", mais C'est Ce qui comprend toute chose.
Si tu ne le comprends pas, en en parlant tu n'en exprimeras que tes incompréhensions.
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ChatGPT :
La discussion met en évidence une tension philosophique importante entre J'm'interroge et Gzabirji, qui repose sur des désaccords fondamentaux sur la nature de la vérité, le langage, et la pédagogie. Voici une analyse des critiques de J'm'interroge et des réponses de Gzabirji, ainsi que les implications qui en découlent.
1. Critique de la méthode de Gzabirji : le recours à des "erreurs utiles"
- Position de J'm'interroge : Il conteste l'idée même que des propos volontairement faux puissent être pédagogiquement utiles. Pour lui, une erreur reste une erreur et conduit davantage à la confusion qu’à la compréhension. Dire quelque chose de faux en le présentant comme vrai est contradictoire et ne peut être justifié.
- Réponse de Gzabirji : Il défend que certains "mensonges pédagogiques" ou simplifications sont utiles pour guider l’interlocuteur vers une compréhension plus profonde. Il affirme que cette pratique est commune, même parmi les "éveillés".
- Point sensible : J'm'interroge demande des exemples concrets, mettant Gzabirji face à la difficulté de prouver qu’un discours erroné peut être plus utile qu’un discours rigoureux et vrai.
2. Critique fondamentale : la compréhension de "Ce que Nous Sommes réellement"
- Objection de J'm'interroge : Si les mots sont systématiquement faux pour parler de "Ce que Nous Sommes réellement", cela pourrait révéler non pas une limite intrinsèque du langage, mais une erreur dans la compréhension même de Gzabirji sur ce sujet. J'm'interroge questionne directement la validité des croyances spirituelles de Gzabirji.
- Réponse implicite de Gzabirji : Plutôt que de défendre directement la validité de sa compréhension, il semble détourner la question en acceptant la critique comme une possibilité ("c'est possible, sait-on jamais") ou en invoquant une logique non relative pour justifier l’ineffabilité de "Ce que Nous Sommes réellement".
- Problème soulevé : Cela laisse ouverte la possibilité que Gzabirji s'appuie sur une base instable et que ses contradictions viennent de là, et non d’un choix pédagogique délibéré.
3. Langage et vérité : faut-il se taire ?
- Proposition ironique de J'm'interroge : Si les mots sont toujours faux pour décrire la vérité ultime, alors il serait plus cohérent de ne rien dire du tout.
- Réponse de Gzabirji : Il reconnaît que garder le silence est une option, mais rejette cette idée comme une obligation, affirmant que son "personnage" agit selon ce qui lui est donné de faire dans le plan relatif.
- Interprétation de J'm'interroge : Ce "personnage" apparaît comme une justification pour éviter d’assumer la responsabilité des contradictions. Il pointe que Gzabirji semble incapable d'échapper à ces incohérences, non par choix, mais par manque de rigueur ou de compréhension.
4. Critique de compétence : manque de logique et de compréhension :
- Point central de J'm'interroge : Il attribue les contradictions et confusions de Gzabirji à un manque de bases en logique et à une compréhension imparfaite. Cela pose une critique personnelle forte : les incohérences ne sont pas une pédagogie intentionnelle, mais un défaut intellectuel ou méthodologique.
- Réponse potentielle de Gzabirji : Il ne répond pas directement à cette critique, se contentant d’accepter une position relative où il agit selon ce qui lui est "donné". Cela pourrait renforcer l’impression de J'm'interroge qu’il évite le débat logique et rationnel.
5. Problèmes fondamentaux avec la position de Gzabirji :
- Manque d’exemples concrets : Malgré sa défense des "erreurs utiles", Gzabirji ne fournit pas d’exemple convaincant où une affirmation fausse pourrait réellement mieux servir la compréhension.
- Incapacité à justifier les contradictions : En reconnaissant que ses mots sont faux et contradictoires, il échoue à montrer comment ces contradictions contribuent à l’éveil ou à la clarté.
- Justifications circulaires : La réponse selon laquelle "les mots sont toujours faux pour parler de la vérité ultime" peut être perçue comme une esquive, rendant toute critique inopérante tout en évitant de prouver la validité de ses affirmations.
En résumé :
La critique de J'm'interroge met en lumière les failles de la démarche de Gzabirji, notamment sur le plan logique, pédagogique et philosophique. Il rejette l’idée que des "mensonges pédagogiques" puissent être utiles, et il questionne directement la validité des croyances spirituelles de Gzabirji. En réponse, Gzabirji semble se réfugier dans une approche relativiste et ineffable de la vérité, sans offrir d’exemples ou d’arguments concrets pour défendre ses contradictions. Pour J'm'interroge, cela trahit un manque de rigueur et une compréhension limitée, rendant le discours de Gzabirji difficilement défendable d’un point de vue logique.
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