gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Le dire n'est pas une erreur. C'est le contenu de ce qui est dit qui est erroné.
Si tu l'affirmes, tu dis bien une erreur et c'est une erreur.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Oh, tu peux enlever le "Grand".
J'ai ajouté "grand" parce que tu mets une majuscule.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Dès lors que Nous Sommes TOUT, alors il n'y a plus aucune notion de grand ni de petit.
Oui, mais c'est une erreur, nous ne sommes ni Tout, ni le grand tout, ni tout.
Et cela, quel que soit le "niveau de langage".
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Le terme "support" n'est rien d'autre qu'une analogie, une simple image, tout comme la métaphore de la page blanche ou de l'écran de cinéma.
Une fausse analogie donc, qui n'a pour résultat que d'induire en erreur.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
L'idée ici est de faire prendre conscience à l'auditeur que Ce qu'Il Est réellement est le seul et unique Sujet de l'expérience, et que le reste n'est fait que de pensées, perceptions, sensations, émotions, et que tout cela "s'inscrit" dans la Conscience ou n'est qu'une "modulation" de la Conscience.
La Conscience en Elle-même n'est aucunement touchée de quelque manière que ce soit par les événements qui se déroulent dans ce monde manifesté.
Ah, là je note que tu fais un effort de formulation. Je t'en félicite.
Voici comment je le reformulerais :
L'idée serait plutôt de faire prendre conscience à l'auditeur que ce qu'il est réellement et le sujet de son expérience, et que tout ce qui lui apparaît : perceptions, sensations, ressentis émotionnels et représentations imaginales, tout cela est conscience phénoménale, autrement dit : des apparences phénoménales. L'esprit en lui-même est conscient de tous ses aspects, fait avec, sans s'y réduire. Il n'est pas un élément de ce dont il a conscience. Il n'est pas pour autant un substrat neutre.
Ici je te remets ce que j'ai écris dans un post précédent, en parlant de la
Vision sans tête de Douglas Harding :
Il ne s'agit pas de quelque chose à voir en plus de ce qui est vu d'ordinaire, mais [...] de s'apercevoir que ce que l'on croit voir n'est pas ce que l'on voit. Autrement dit : il s'agit de renaître à l'évidence de ce qui est vu, réellement vu, ce qui amène à ne plus croire voir ce que l'on voit pas.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Je n'ai pas dit que le silence l'exprimait mieux, l'ami.
Si tu désires poursuivre sereinement cette discussion, alors je t'invite à bien me relire avant de me prêter des propos qui ne sont pas les miens.
Je n'ai pas dit que tu l'aurais explicitement dit. C'est moi qui le dis, c'est une conséquence de ce que tu dis.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Le silence est le niveau de langage le plus élevé, même si selon toi il ne s'agit pas d'un langage. Mais "plus élevé" ne signifie pas "meilleur" ni "mieux".
Ce n'est pas un "niveau de langage". Pour moi le silence n'exprime rien. Je raisonnais sur tes propres contradictions.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Le "meilleur" niveau de langage est forcément celui qui est le plus adapté à l'interlocuteur.
Ok, je suis d'accord avec ça. C'est pourquoi quand tu parles de "niveau de langage" plus élevé, je trouve que le terme est inapproprié, je parlerais plutôt de profondeur logique et de compréhension.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Ils ne sont incohérents et contradictoires que d'un niveau de langage à un autre.
Là je ne peux pas du tout acquiescer. Si dans un contexte tu dis une chose et dans un autre le contraire, il y a un problème de cohérence. D'ailleurs tu l'avais reconnu.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Comme je te l'ai déjà indiqué clairement, il ne s'agit justement pas ici de "compréhension".
Le mental humain ne peut "comprendre" que ce qui est objectivable et conceptuel.
Or, Ce que Nous Sommes réellement n'est ni l'un, ni l'autre.
Et toi tu n'as rien compris à ce que je t'ai répondu à ce sujet :
JMI a écrit :
...] Et je pense que c'est toi qui ne comprends pas quelque chose de pourtant assez simple à comprendre : ce que tu dis ici à longueur de pages n'exprime rien d'autre que ta propre compréhension erronée de "Ce" dont tu parles.
Or, c'est cette in-compréhension que tu partages avec d'autres d'autres, qui fait l'objet de ma critique, étant donné que tu l'exprimes. C'est de cela dont moi je parle, et ma critique ne porte pas forcément sur "Ce" que tu tentes de pointer par tes mots. Et cela, même si tant que ton discours sera contradictoire et donc erroné, ce qu'il pointe n'est avant tout que ton incompréhension et tes erreurs.
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J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 06:23
Et non, nous ne comprenons pas quelque chose de faux..
Si ce que nous comprenons est faux, cela revient à dire que nous ne le comprenons pas.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Pourtant, les humains se comprennent très bien lorsqu'ils disent "
le soleil se couche" tout en sachant très bien que c'est la Terre qui pivote sur son axe.
Mais ce n'est en rien une erreur de dire qu'il se couche. Il n'y a aucune contradiction, pas même d'un point de vue scientifique à dire qu'il se couche. C'est tout à fait vrai dans un référentiel terrestre où cela s'observe.
Ce n'est pas comme déclarer que la Terre est plate et non ronde.
Tu confonds
relativité et
contradiction ou erreur objective.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Et pendant des milliers d'années les humains se comprenaient très bien en disant la même chose, tout en croyant au géocentrisme.
Mais non, justement : ils ne comprenaient rien en y croyant. Ils croyaient en la réalité des épicycles et à d'autres aberrations de ce système.
La phrase qui suivait un peu plus loin prend tout son sens :
Si ce que nous comprenons est faux, cela revient à dire que nous ne le comprenons pas.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
Leur compréhension était fausse, mais ils ne faisaient finalement que décrire ce qu'ils percevaient de leurs propres yeux.
- Dans le cas du coucher de Soleil il ne s'agit pas d'une fausse compréhension, il s'agit d'observations.
- Dans le cas du système géocentrique, qui lui exprime une fausse compréhension (= une incompréhension), il ne s'agit pas directement d'observations non, mais de mauvaises interprétations d'observations. Des observations plus minutieuses révèlent qu'il est faux.
J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 06:23
Si ce que nous comprenons est faux, cela revient à dire que nous ne le comprenons pas.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:08
C'est exactement ce que je m'efforce de faire.
Pas vraiment, puisque tu as tendance à affirmer des trucs, et que c'est souvent contradictoire. Si tu comprenais vraiment ton incompréhension, tu n'affirmerais pas ces choses fausses.
J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 06:23
L'invitation ici, c'est de faire soi-même l'expérience de ce dont je parle, tout comme mordre dans une pomme est le seul moyen d'en connaître le goût.
Mais justement, si tu ne sais pas ce dont tu parles, étant donné que tu ne le comprends pas et en dis des choses erronées, comment crois-tu pouvoir inciter d'autres à vivre la même expérience ? En effet, tu ne peux qu'inciter d'autres à faire les mêmes contre-sens que toi.
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J'm'interroge a écrit : ↑30 nov.24, 07:10
Tu attribues à la conscience des propriétés qu'elle n'a pas.
La conscience ne prend pas conscience, c'est l'esprit qui prend conscience.
gzabirji a écrit : ↑30 nov.24, 07:18
Comme je te l'ai déjà signalé, nous n'avons pas le même lexique.
Nous n'avons également pas les mêmes définitions.
Pour ce qui me concerne, j'emploie toujours les mots dans une signification unique et dialectique.
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La réalité est toujours beaucoup plus riche et complexe que ce que l'on peut percevoir, se représenter, concevoir, croire ou comprendre.
Nous ne savons pas ce que nous ne savons pas.
Humilité !
Toute expérience vécue résulte de choix. Et tout choix produit sont lot d'expériences vécues.
Sagesse !