Pour un évolutionniste, il est acceptable de tromper les étudiants afin de les amener à croire en l’évolution
Par Jonathan Sarfati (court), (long en anglais)
Source (anglais) provenant de Creation.com
Traduit par Daniel Arsenault
Il y a eu de nombreux exemples de mensonges utilisés pour appuyer l’évolution afin d’endoctriner les élèves à croire en l’évolution. La liste comprend :
La fraude d’Ernst Haeckel sur des croquis du développement embryonnaire, qui sont encore utilisés dans de nombreux manuels (anglais).
La mise en scène des photos de phalènes qui de toute façon ne prouve même pas l’évolution de la bactérie à l’homme, mais simplement la théorie de la sélection naturelle, théorie développée par un créationniste.
Les analogies trompeuses comme quoi les avions et les voitures ont évolué malgré le fait que nous sachions pertinemment qu’ils ont été conçus par une intelligence (Phillip E. Johnson, un leader du groupe que l’on nomme dessein intelligent (anglais) appelle cela “ la bavure de Berra ”, et Ian Plimer a aussi commis cette erreur (anglais)).
L’affirmation comme quoi les créationnistes croient que Dieu a forcément créé les poissons des cavernes dans leurs formes aveugles (anglais).
Les insinuations comme quoi les créationnistes nient la sélection naturelle et la variation version évolution (anglais).
L’homme de Piltdown (anglais), une contrefaçon manifeste, qui n’a été exposée que 40 ans plus tard, et la dent de pécari nommée “l’Homme du Nebraska ”.1
Archaeoraptor, l’oiseau de Piltdown (anglais).
Bora Zivkovic
Il est considéré acceptable d’enseigner des mensonges aux enfants !
Il y a au moins un évolutionniste heureux d’utiliser le mensonge, tant que le résultat final est d’amener plus d’étudiants à croire en l’évolution.2 Un véritable croyant en l’Évolution et enseignant de l’Évolution, Bora Zivkovic, a été le responsable de la communauté en ligne PloS-ONE3, a déclaré fièrement:
« Il est acceptable d’utiliser certaines inexactitudes temporairement si elles vous aident à atteindre les étudiants. »4
Et par “inexactitudes”, il ne veut pas dire que des approximations ou simplifications (par exemple, Pi = 3 ou 22 / 7 (anglais) pour les calculs rapides, ou la règle de l’octet (anglais) apprise par les étudiants en chimie), mais de véritables mensonges – en utilisant des analogies qu’il sait être inexactes, et des idées qu’il déclare être fausses.
Par exemple, il discute sur une tactique commune de propagande de l’évolution, le NOMA (non-chevauchement des magistères), inventé par feu le marxiste (anglais) Stephen Jay Gould (anglais). On prétend par ce principe que la science et la religion sont deux catégories de pensée non sécantes entre elles, et chacune ne peut donc pas prouver ou réfuter l’autre. Nous avons montré qu’il s’agit en fait d’une forme de la fallacieuse distinction entre les faits et les valeurs, et c’est philosophiquement sans avenir (voir Stephen Jay Gould et le principe de NOMA (anglais)). Zivkovic convient que c’est faux, mais voici comment il se justifie pour l’utiliser tout de même :
«
Vous ne pouvez pas assommer les enfants avec la vérité (ou insulter leur religion, c’est à dire leurs parents et amis) et nous espérons qu’ils soient souriants et qu’ils nous croient. Oui, le NOMA est faux, mais c’est un bon outil pour gagner leur confiance. Vous devez les mettre de votre côté, gagner leur confiance, et puis leur tenir la main et les aider, étape par étape. Et sur ce lent parcours, qui va être souffrant pour beaucoup d’entre eux, il est acceptable d’utiliser certaines inexactitudes temporairement si elles vous aident à atteindre les étudiants. (Souligné par nos soins) »
Ce qui revient à dire de ne pas se préoccuper d’une notion archaïque comme la vérité :
la seule chose importante est qu’ils acceptent l’évolution !
Zivkovic poursuit en faisant l’éloge de ce qu’un professeur en Floride, militant fanatique de l’évolution, David Campbell5, a écrit dans le New York Times6.
Cet enseignant a utilisé un argument sur le visage changeant de Mickey Mouse au cours du temps comme un exemple de “ l’évolution ”. Bien sûr, ce n’est qu’une autre forme de l’erreur de Berra, et Zivkovic sait que cet argument est fallacieux. Pourtant, il justifie l’utilisation de cet argument dans l’enseignement de la façon suivante :
« Si un élève, comme Natalie Wright que j’ai cité plus haut, continue d’étudier la biologie, il ou elle va graduellement désapprendre ces inexactitudes. Il est vrai que la plupart des étudiants n’auront pas l’occasion de corriger l’enseignement qu’ils ont reçu, mais si ces exemples mignons peuvent les aider à accepter l’évolution, alors c’est correct qu’ils gardent certaines de ces inexactitudes tout le reste de leur vie. Il est parfaitement bien qu’ils continuent de penser que Mickey Mouse a évolué si cela leur permet de penser que l’évolution est une bonne explication en général.
Sans Mickey, ils peuvent devenir des créationnistes engagés. Sans croyance dans le NOMA, ils ne l’auraient jamais accepté, et bien, vaut mieux qu’ils y croient. Mieux vaut des croyants en NOMA que les créationnistes, ne pensez-vous pas ? »
Encore une fois, il vaut mieux leur faire croire des mensonges manifestes que de nier la religion évolutionniste (anglais).
Alors, quelle est la motivation de Zivkovic ? Par ses propres mots :
« L’éducation est une activité subversive qui est implicitement mise en place afin de contrer la culture dominante. Et la culture qui prévaut dans le cas de l’école de Campbell, et beaucoup d’autres écoles dans le pays, est une culture profondément conservatrice du point de vue religieux. »
Traduction : Les “ éducrates ” comme lui sont plutôt fiers de tenter de saper le christianisme, et tant mieux si cela signifie de s’opposer à la vision du monde des parents de ses élèves. Cela devrait être une leçon pour les parents chrétiens, comme auteur chrétien et chroniqueur Cal Thomas souligne ceci :
« La tragédie est que trop de … parents chrétiens conservateurs … veulent que leurs enfants aient une vision du monde différente – la leur -, et participent de leur propre gré à la destruction de l’esprit de leurs enfants en les exposant à une façon de penser qui est contraire à leurs convictions. Les parents qui vont aux cultes le dimanche dans des églises conservatrices envoient leurs enfants à l’école cinq jours par semaine, où ce qu’on leur enseigne sape ce qu’ils ont appris à l’église et à la maison. Ils n’auraient jamais voulus envoyer leurs enfants dans une église qui enseigne des doctrines opposées à leurs convictions, mais ils ne se remettent pas en question lorsqu’ils font la même chose en les envoyant dans les écoles publiques. Cela n’a aucun sens. »
Pire, les parents chrétiens payent pour le mysothéiste qui programme leurs enfants dans un système de valeurs diamétralement opposé aux leurs! C’est comme si Moïse remettait des shekels aux Cananéens pour qu’ils enseignent aux enfants israéliens le paganisme.
Zivkovic n’est pas le seul
D’autres propagandistes évolutionnistes manifestent également un très grand étalage pour appuyer l’endoctrinement évolutif au détriment de la pensée critique et de l’apprentissage des faits. Par exemple l’athée, anti-créationniste Eugénie Scott (anglais), chef de file d’un organisme fondé et exploité par des athées, prétentieusement appelé Centre National pour l’Éducation de la Science (National Center for Science Education (anglais)), a tacitement admis que si les étudiants entendent des critiques à propos de l’évolution, ils pourraient finir par ne plus y croire !
« À mon avis, en utilisant la création et l’évolution comme des sujets d’exercices de réflexion critique dans les écoles primaires et secondaires, il est pratiquement garanti que le résultat serait de confondre les élèves à propos de l’évolution ce qui peut ainsi conduire à rejeter l’un des thèmes majeurs de la science. »7
Elle sait aussi que le NOMA est très utile pour endoctriner :
« … Je me décrirais comme une humaniste ou une non-théiste. … J’ai remarqué que les alliés les plus efficaces pour l’évolution sont des gens de la communauté de foi. Un ecclésiastique avec un col romain vaut deux biologistes dans une réunion d’un conseil scolaire ! »8
William B. Provine
Il convient de souligner que tous les évolutionnistes athées ne sont pas en accord avec l’enseignement du NOMA. Par exemple William Provine, professeur de biologie à l’Université Cornell dit :
« Laissez-moi résumer mon opinion sur la biologie évolutionniste moderne, elle nous dit haut et fort … Il n’y a pas de dieux, pas de raison d’être, pas de force du destin d’aucune sorte. Il n’y a pas de vie après la mort. Quand je mourrai, je suis absolument certain que je vais être mort. C’est la fin pour moi. Il n’y a pas de fondement ultime de l’éthique, aucun sens ultime à la vie, et aucun libre arbitre pour les humains. »9
« … La croyance en l’évolution moderne fait des personnes, des athées. On peut avoir une vision religieuse qui est compatible avec l’évolution que si le point de vue religieux est indissociable de l’athéisme. »10Richard Dawkins (anglais) et P.Z. Myers sont d’autres mysothéistes (anglais) qui eux méprisent le NOMA. On peut le constater, ainsi que leur haine du christianisme, très clairement exprimés dans leurs entretiens montrés dans le film Expelled (Expelled (anglais)). Certains évolutionnistes ont critiqué ce film pour l’avoir exposé : mais le problème pour ces évolutionnistes n’est pas l’avis exprimé par ces deux-là, mais qu’il dévoile une réalité. Ces évolutionnistes préféreraient clairement l’approche NOMA de Zivkovic, mais préfèreraient probablement qu’il ne soit pas si ouvertement fier de sa tromperie délibérée.
Article :
http://www.creationnisme.com/2012/01/il ... tionniste/