Re: Le personnage
Posté : 02 déc.24, 02:25
Si, c'est le cas de tout le monde, y compris ceux qui vont jusqu'à se pendre. (Blaise Pascal).
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Si, c'est le cas de tout le monde, y compris ceux qui vont jusqu'à se pendre. (Blaise Pascal).
Un mécanisme qui pousse à atteindre l'objectif fixé, ca n'est pas abstrait. Je l'appelle "volonté", tu préfères le mettre dans la case "désir". Je ne saisis pas bien mais je dis quand meme "pourquoi pas" car je ne suis pas en toi et que ne sais pas comment tu fonctionnes. Pour moi tout est dit.
C'est soit dans la partie "Désir", soit dans la partie "Action".
Roulement de tambour...
N'y a-t-il pas la possibilité que l'homme choisisse d'aller là où le mène sa vie sans qu'un coup soit nécessairement porté à sa vie de famille? Ou alors c'est quoi ce coup?C'est précisément à ce moment-là qu'il est confronté à ce que nous appelons un "choix".
Va-t-il céder à la tentation et porter un coup fatal à sa vie de famille ?
Le conflit se passe où?L'homme est alors confronté à deux désirs antagonistes.
Il désire bien entendu ne faire aucun mal à sa femme et à ses enfants.
J'aime bien ménager le suspense, enfin pas Moi, mais mon personnage.
Ce me semble contradictoire...J'm'interroge a écrit : ↑02 déc.24, 01:16 ... un déterminisme même total, n'exclut en rien un libre-arbitre, le libre choix impliquant une faculté délibérative et des déterminismes internes. L'erreur est dans le fait de ne considérer que des déterminismes externes, comme si tout n'était déterminé que de l'extérieur. C'est une erreur de débutant.
Même si l'on considère que tout est déterminé ou conditionné, cela ne permet pas de conclure qu'il n'y aurait aucune liberté dans nos prises de décisions. Ce serait complètement faux de le supposer.
Si tu m'avais lu, t'aurais vu que le roulement de tambour s'est vite estompé...
Je t'invite à me relire plus attentivement.
Oui, le libre-arbitre n'échappe pas au déterminisme causal, bien évidemment. C'est précisément ce que je dis moi-même. Mais comme je l'ai expliqué, cela ne le n'exclut en rien.ronronladouceur a écrit : ↑02 déc.24, 04:39 Le déterminisme et l’impossibilité du libre-arbitre
ChatGPT : En définitive, l’unité des déterminismes internes et externes montre que tout phénomène, y compris les actions humaines, est intégralement conditionné. La complexité des interactions entre ces déterminismes ne laisse aucune place à une "liberté" qui échapperait aux lois causales.
Je l'ai fait et je ne vous ai laissé que sa Conclusion...J'm'interroge a écrit : ↑02 déc.24, 05:33 Tu n'as pas bien lu Ronron. Entre mon texte dans ChatGPT, il te l'expliquera.
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Absolument. Le désir de bien faire son travail, par exemple, ou d'accomplir sa mission jusqu'au bout.
Absolument. Le désir de ne plus voir son proche souffrir, par exemple, ou le désir de ne plus souffrir soi-même de la situation. Ou les deux, bien entendu.Est-ce que c'est par désir ou pour être plus heureux que quelqu'un prend la décision de faire débrancher un proche ?
La pitié constitue également un puissant désir, notamment le désir de moins souffrir soi-même. Oui, "soi-même", et non pas l'autre, contrairement à ce qu'on croit habituellement. C'est assez facile à expliquer, d'ailleurs.A 19 ans, j'ai pris la décision d'aider mon père qui avait un gros problème de santé. Je ne l'ai fait ni par envie, je ne voulais pas travailler à la ferme, ni par amour, je n'avais que du mépris pour cet ivrogne violent, ni parce que je pensais que je serais plus heureux en faisant ça, ni même par obligation religieuse puisque mes "frères" m'encourageaient plutôt à le laisser se débrouiller (puisque mon père était aussi un opposant violent sur le plan religieux) je me suis fait violence par pitié.
T'aurais pas pu choisir autre chose, par exemple te choisir, toi?
J'ai eu à faire ce genre de choix... Il s'agissait simplement de s'en tenir à ce que demandait la situation... Avais-je vraiment le choix puisque le choix s'imposait de lui-même?Mais bon, encore une fois, tant mieux si vous n'avez jamais eu à faire ce type de choix, à vous faire violence, tant mieux pour vous.
Certes, mais la rationalité et l'émotion alimentent le désir, d'une part, et influencent la décision, c'est à dire l'action, d'autre part.
La rationalité et l'émotion sont déterminantes pour l'action... Mais comment se sont-elles construites?prisca a écrit : ↑02 déc.24, 06:46 L'instinct joue un rôle important dans le comportement humain. Mais ce qui rend les humains uniques c'est la capacité à raisonner à planifier et à prendre des décisions basées sur des valeurs, des croyances et des expériences personnelles.
Bien que les instincts tels que la peur la faim et la reproduction influencent nos action, la rationalité et l'émotion sont également des forces motrices puissantes dans la prise de décision humaine.