[Catholique] L'Église et les communautés en occident
Posté : 25 févr.04, 09:15
(Condition spéciale de ces communautés)
Les Églises et Communautés ecclésiales qui, à l'époque de la grande crise commencée en Occident, à la fin du moyen âge ou dans la suite, furent séparées du Siège apostolique romain, demeurent unies à l'Église catholique par une affinité particulière et par des relations dues à la longue durée de vie du peuple chrétien dans la communion ecclésiastique au cours des siècles passés.
Étant donné que ces Églises et Communautés ecclésiales, à cause de leu diversité d'origine, de doctrine et de vie spirituelle, se distinguent natablement, non seulement de nous-mêmes, mais aussi entre elles, il est très difficile de bien les définir et nous n'en avons pas ici l'intension.
Bien que le mouvement oecuménique et le désir de paix avec l'Église catholique n'aient pas prévalu partout, nous avons l'espoir néanmoins que tout finiront par avoir ce sens de l'oecuménisme et que l'estime mutuelle ne fera que grandir.
Cependant, il faut reconnaître qu'entre ces Églises et communautés et l'Église catholique il y a des différences considérables, non seulement de caractère historique, sociologique, psychologique et culturel, mais surtout dans l'interprétation de la vérité révélée. Pour rendre plus facile, malgré ces différences, l'instauration du dialogue oecuménique, nous voulons souligner certains points qui peuvent et doivent servir de base et de point de départ à ce dialogue.
20. (La foi au Christ)
Nous avons en vue surtout ces Chrétiens qui reconnaissent ouvertement Jésus-Christ comme Dieu et Seigneur, unique Médiateur entre Dieu et les hommes pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Certes, nous savons qu'elles ne sont pas légères les différences qui existent par rapport à la doctrine de l'église catholique, même au sujet du Christ, Verbe Incarné et de l'oeuvre de la rédemption, et par conséquent au sujet du mystère et du ministère de l'Église ainsi que du rôle de Marie dans l'oeuvre du salut. Ce nous est une joie cependant de voir nos frères séparés considérer le Christ comme source et centre de la communion eccliésiale. Touchés du désir d'union avec le Christ, ils sont poussés de plus en plus à chercher l'unité, et à rendre partout témoignage de leur foi parmi les nations.
21. (Étude de l'Écriture)
L'amour et la vénération - presque le culte - de nos frères pour l'Écriture Sainte, les portent à l'étude constante et diligente du Texte sacré: l'Évangile "est en effet la force de Dieu opérant le salut pour tout croyant, pour le juif d'abord et puis pour le Grec" (Rom. 1, 16),
Invoquant l'Esprit-Saint, c'est dans les Écritures mêmes qu'ils cherchent Dieu comme celui qui leur parle par le Christ qu'avaient annoncé les prophètes et qui est le Verbe de Dieu incarné pour nous. Ils y contemplent la vie du Christ, ainsi que les enseignements et les faits accomplis par le Divin Maître pour le salut des hommes, surtout les mystères de sa mort et de sa résurrection.
Mais, si les Chrétiens séparés de nous affirment l'autorité divine des Saints Livres, ils ont une opinion différente de la nôtre (et différente aussi entre eux), au sujet de la relation entre Écritures et Église. Dans celle-ci, selon la foi catholique, le magistère authentique occupe une place particulière pour l'explication et la prédication de la Parole de Dieu écrite.
Cependant les Paroles divines sont, dans le dialogue lui-même, des instruments insignes entre les mains puissantes de Dieu pour obtenir cette unité que le Sauveur offre à tous les hommes.
Les Églises et Communautés ecclésiales qui, à l'époque de la grande crise commencée en Occident, à la fin du moyen âge ou dans la suite, furent séparées du Siège apostolique romain, demeurent unies à l'Église catholique par une affinité particulière et par des relations dues à la longue durée de vie du peuple chrétien dans la communion ecclésiastique au cours des siècles passés.
Étant donné que ces Églises et Communautés ecclésiales, à cause de leu diversité d'origine, de doctrine et de vie spirituelle, se distinguent natablement, non seulement de nous-mêmes, mais aussi entre elles, il est très difficile de bien les définir et nous n'en avons pas ici l'intension.
Bien que le mouvement oecuménique et le désir de paix avec l'Église catholique n'aient pas prévalu partout, nous avons l'espoir néanmoins que tout finiront par avoir ce sens de l'oecuménisme et que l'estime mutuelle ne fera que grandir.
Cependant, il faut reconnaître qu'entre ces Églises et communautés et l'Église catholique il y a des différences considérables, non seulement de caractère historique, sociologique, psychologique et culturel, mais surtout dans l'interprétation de la vérité révélée. Pour rendre plus facile, malgré ces différences, l'instauration du dialogue oecuménique, nous voulons souligner certains points qui peuvent et doivent servir de base et de point de départ à ce dialogue.
20. (La foi au Christ)
Nous avons en vue surtout ces Chrétiens qui reconnaissent ouvertement Jésus-Christ comme Dieu et Seigneur, unique Médiateur entre Dieu et les hommes pour la gloire du seul Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit. Certes, nous savons qu'elles ne sont pas légères les différences qui existent par rapport à la doctrine de l'église catholique, même au sujet du Christ, Verbe Incarné et de l'oeuvre de la rédemption, et par conséquent au sujet du mystère et du ministère de l'Église ainsi que du rôle de Marie dans l'oeuvre du salut. Ce nous est une joie cependant de voir nos frères séparés considérer le Christ comme source et centre de la communion eccliésiale. Touchés du désir d'union avec le Christ, ils sont poussés de plus en plus à chercher l'unité, et à rendre partout témoignage de leur foi parmi les nations.
21. (Étude de l'Écriture)
L'amour et la vénération - presque le culte - de nos frères pour l'Écriture Sainte, les portent à l'étude constante et diligente du Texte sacré: l'Évangile "est en effet la force de Dieu opérant le salut pour tout croyant, pour le juif d'abord et puis pour le Grec" (Rom. 1, 16),
Invoquant l'Esprit-Saint, c'est dans les Écritures mêmes qu'ils cherchent Dieu comme celui qui leur parle par le Christ qu'avaient annoncé les prophètes et qui est le Verbe de Dieu incarné pour nous. Ils y contemplent la vie du Christ, ainsi que les enseignements et les faits accomplis par le Divin Maître pour le salut des hommes, surtout les mystères de sa mort et de sa résurrection.
Mais, si les Chrétiens séparés de nous affirment l'autorité divine des Saints Livres, ils ont une opinion différente de la nôtre (et différente aussi entre eux), au sujet de la relation entre Écritures et Église. Dans celle-ci, selon la foi catholique, le magistère authentique occupe une place particulière pour l'explication et la prédication de la Parole de Dieu écrite.
Cependant les Paroles divines sont, dans le dialogue lui-même, des instruments insignes entre les mains puissantes de Dieu pour obtenir cette unité que le Sauveur offre à tous les hommes.