Boucherie à baghdad
Posté : 04 juil.06, 07:20
BAGDAD (Reuters) - Un ancien soldat américain, réformé de l'armée pour "troubles de la personnalité", a été arrêté et inculpé pour le meurtre de quatre civils irakiens dont une femme qui a été violée, annoncent lundi des responsables américains.
Trois autres soldats pourraient avoir participé à ce crime commis en mars dernier dans les environs de Mahmoudiya, localité proche de Bagdad. Ils se trouvent toujours en Irak.
Steven Green, 21 ans, se serait rendu avec trois autres personnes dans une habitation proche de Mahmoudiya pour y violer une femme avant de la tuer. Il aurait auparavant abattu un homme, une femme et une fillette de 5 ans, selon un communiqué publié par le procureur du Kentucky.
Cette affaire, dénoncée par l'Association des oulémas, organisation de religieux sunnites irakiens, comme révélant le "véritable visage, hideux de l'Amérique", risque de nuire encore à l'image des Etats-Unis dans le pays après plusieurs massacres de civils où est mise en cause la responsabilité de soldats américains.
Green risque la peine de mort. Il a été inculpé comme civil, mais pourrait être rappelé à ses devoirs militaires et accusé en tant que soldat, a précisé un responsable de la Défense.
EN TRAIN DE BRULER
Le militaire, qui appartenait en Irak au 502e régiment d'infanterie, a comparu devant le tribunal de Charlotte, en Caroline du Nord, et devrait maintenant être transféré dans le Kentucky.
L'enquête américaine a été ouverte la semaine dernière après des allégations formulées le mois dernier par deux soldats contre des membres de leur unité. L'armée américaine avait attribué ces meurtres dans un premier temps à des insurgés, selon des officiers.
Le maire de Mahmoudiya, Mouayyad Fadhil, a déclaré que l'Irakienne victime du viol, Abir Kassim Hamza, n'avait que 16 ans. Selon le procureur du Kentucky, elle était âgée de 25 ans.
"On les a retrouvés morts et en train de brûler, le matin du 12 mars", a dit Fadhil à Reuters au sujet des quatre victimes.
Le Washington Post rapporte lundi que la jeune femme s'était plainte à plusieurs reprises des avances qui lui avaient été faites par des soldats américains à un barrage.
Omar Djanabi, habitant de Mahmoudiya qui s'est présenté comme un voisin de la famille, a déclaré au quotidien américain qu'il était l'un des premiers à être arrivés sur place après les faits. Il affirme avoir découvert Abir morte, ses cheveux consumés par les flammes et sa robe relevée jusqu'au cou.
Trois autres soldats pourraient avoir participé à ce crime commis en mars dernier dans les environs de Mahmoudiya, localité proche de Bagdad. Ils se trouvent toujours en Irak.
Steven Green, 21 ans, se serait rendu avec trois autres personnes dans une habitation proche de Mahmoudiya pour y violer une femme avant de la tuer. Il aurait auparavant abattu un homme, une femme et une fillette de 5 ans, selon un communiqué publié par le procureur du Kentucky.
Cette affaire, dénoncée par l'Association des oulémas, organisation de religieux sunnites irakiens, comme révélant le "véritable visage, hideux de l'Amérique", risque de nuire encore à l'image des Etats-Unis dans le pays après plusieurs massacres de civils où est mise en cause la responsabilité de soldats américains.
Green risque la peine de mort. Il a été inculpé comme civil, mais pourrait être rappelé à ses devoirs militaires et accusé en tant que soldat, a précisé un responsable de la Défense.
EN TRAIN DE BRULER
Le militaire, qui appartenait en Irak au 502e régiment d'infanterie, a comparu devant le tribunal de Charlotte, en Caroline du Nord, et devrait maintenant être transféré dans le Kentucky.
L'enquête américaine a été ouverte la semaine dernière après des allégations formulées le mois dernier par deux soldats contre des membres de leur unité. L'armée américaine avait attribué ces meurtres dans un premier temps à des insurgés, selon des officiers.
Le maire de Mahmoudiya, Mouayyad Fadhil, a déclaré que l'Irakienne victime du viol, Abir Kassim Hamza, n'avait que 16 ans. Selon le procureur du Kentucky, elle était âgée de 25 ans.
"On les a retrouvés morts et en train de brûler, le matin du 12 mars", a dit Fadhil à Reuters au sujet des quatre victimes.
Le Washington Post rapporte lundi que la jeune femme s'était plainte à plusieurs reprises des avances qui lui avaient été faites par des soldats américains à un barrage.
Omar Djanabi, habitant de Mahmoudiya qui s'est présenté comme un voisin de la famille, a déclaré au quotidien américain qu'il était l'un des premiers à être arrivés sur place après les faits. Il affirme avoir découvert Abir morte, ses cheveux consumés par les flammes et sa robe relevée jusqu'au cou.