mohamet a vu le rideau et op, les femmes voilées.
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Le dialogue interreligieux est une forme organisée de dialogue entre des religions ou spiritualités différentes. Ultérieurement, la religion a considéré l'autre comme n'étant pas la vérité révélée. C'est ainsi que les premiers contacts entre l'islam et le christianisme furent souvent difficiles, et donnèrent lieu à des guerres impitoyables comme les croisades.
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- Sarah
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mohamet a vu le rideau et op, les femmes voilées.
Ecrit le 06 juil.06, 22:27212-" Je connais le hijab mieux que tout autre. Ubai ibn Ka'b m'a interrogé à ce sujet. L'apôtre d'Allah était devenu le fiancé de Zainab bint Jahsh avec laquelle il s'est marié à Médine. Après que le soleil soit monté haut dans le ciel, le Prophète a invité les gens à un repas. L'apôtre d'Allah restait assis et quelques personnes restaient assises avec lui après que certains invités soient partis. Alors l'apôtre d'Allah s'est levé et est sorti, et je l'ai suivi jusqu'à la porte de la chambre d'Aisha. [...] Quand nous sommes arrivés à la porte de la chambre d'Aisha, il s'est retourné et je me suis retourné avec lui pour voir si les gens étaient partis. Ensuite, le Prophète a accroché un rideau entre lui et moi, et le verset concernant l'ordre de voiler les femmes lui a été révélé. " (récit d'Anas, Bukhari LXV 375)
Mohammet a regardé le rideau et a dit que les femmes devaient être voilée, il est bizarre le allah.
C'est facile, je regarde quelques choses et op c'est une révélation.
En tout les cas ce mohammet avaient beaucoup d'imaginations pour détruire.
Mohammet a regardé le rideau et a dit que les femmes devaient être voilée, il est bizarre le allah.
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- Badri
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Re: mohamet a vu le rideau et op, les femmes voilées.
Ecrit le 06 juil.06, 22:53Faux ce que tu dis ! le voile a été imposé par les deux versets suivants :Sarah a écrit : Mohammet a regardé le rideau et a dit que les femmes devaient être voilée, il est bizarre le allah.
C'est facile, je regarde quelques choses et op c'est une révélation.
En tout les cas ce mohammet avaient beaucoup d'imaginations pour détruire.
"o Prophète! Dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs voiles. Elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées" s33 v59
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraït et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines..." s24 v31
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Ecrit le 06 juil.06, 23:46
oui et quand ?? quand Omar s'est plaint a lui du regard des hommes sur sa jeune femme - alors il eu la révélation dite "du voile"
Lorsque Mohamet voulu Zainab, il ne le pouvait pas car elle était mariée a son fils adoptif Ali - il recu donc une révélation qu'un fils qui n'est pas né "de ses reins" n'est pas un vrai fils - il put obliger Ali a divorcer et se marier a Zaynab
Aïcha rapportera d'ailleurs suite à cette "révélation" dans un hadith qu'elle dit a Mohamed " ton dieu est bien prompt à justifier tes passions "
Lorsque Mohamet voulu Zainab, il ne le pouvait pas car elle était mariée a son fils adoptif Ali - il recu donc une révélation qu'un fils qui n'est pas né "de ses reins" n'est pas un vrai fils - il put obliger Ali a divorcer et se marier a Zaynab
Aïcha rapportera d'ailleurs suite à cette "révélation" dans un hadith qu'elle dit a Mohamed " ton dieu est bien prompt à justifier tes passions "
- Sarah
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mohamet a vu le rideau et op, les femmes voilées.
Ecrit le 07 juil.06, 00:12Comme je disais mohammet a tout fait pour tout détruire, rusé ce soulou.Lorsque Mohamet voulu Zainab, il ne le pouvait pas car elle était mariée a son fils adoptif Ali - il recu donc une révélation qu'un fils qui n'est pas né "de ses reins" n'est pas un vrai fils - il put obliger Ali a divorcer et se marier a Zaynab
Et op une révélation, imagination, oui.
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Ecrit le 07 juil.06, 00:15Bien sur, il fallait ce justifier mais c'est venu que mohammet a vu ce rideau et l'idée lui est venue d'inventer le voile pour les femmes.Faux ce que tu dis ! le voile a été imposé par les deux versets suivants :
"o Prophète! Dis à tes épouses et à tes filles et aux femmes des croyants de ramener sur elles leurs voiles. Elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées" s33 v59
"Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraït et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines..." s24 v31
sarah
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Ecrit le 07 juil.06, 02:11
Il n'y a pas une école pour former les prophètes. Ca a l'air trop cool comme boulot. J'aimerai bien m'y mettre moi aussi.
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Ainsi, recréer un corps de chair à la résurrection, ce n'est pas ressusciter le bon corps, c'est créer un clone. Ca ne sert à rien. - Agecanonix
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Ecrit le 07 juil.06, 02:36
Tu continues à mentir ? Rapporte nous ce hadith vas-y...Mickael_Keul a écrit : Aïcha rapportera d'ailleurs suite à cette "révélation" dans un hadith qu'elle dit a Mohamed " ton dieu est bien prompt à justifier tes passions "
PS: Souviens toi que tu parles du mariage de Zaynab avec le prophète Mohamed, OK !
- Sarah
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Ecrit le 07 juil.06, 02:36Moi pas c'est une trop grande responsabilité.
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Ecrit le 07 juil.06, 03:06
Un extrait du "harem prophétique"
L’amour, Zeineb et le hijab.
A cinquante-huit ans, le Prophète avait déjà dans son Harem cinq épouses: Saouda, Aïsha, Hafsa, Om Salama et Om Habiba. Des rivalités commencèrent à poindre, surtout entre Aïsha et Om Salama. La jalousie de Hafsa s’exerçait surtout à l’encontre d’Om Salama. Toutes, sauf la première et l’aînée d’entre elles, Saouda, prétendaient au privilège d’être la préférée de Mohamed. Le Prophète tentait d’être juste et équitable envers elles, mais son cœur balançait entre Aïsha et la belle Om Salama.
Sans avertissement, presque subrepticement le Prophète eut son premier et unique coup de foudre pour une femme : Zeineb... Désormais plus rien ne sera comme auparavant dans le train train quotidien du Harem prophétique..
Le coup de foudre
Les trois derniers mois de cet an cinq de l’Hégire ont été très riches en évènements tant sur les plans politiques et militaire que sentimental et personnel pour le Prophète. Il est très difficile d’établir exactement le fil chronologique d’évènements séparés par quelques semaines, voire quelques jours. Tabari et Ibn Saâd ne datent pas ces évènements au jour près.
Tabari nous dit que la bataille des coalisés eut lieu au dixième mois de l’an cinq (le mois Chaouel de l’année lunaire). Quant à la bataille contre la tribu juive des Banû Quraïdha, elle est bien soit à la fin du onzième mois de l’an cinq (Dhou al Qaâda) ou au début du douzième mois (Dhou al Hijja). Tabari, qui parle du mariage du Prophète avec Zeineb Bent Jahch au début de sa chronique de l’an cinq, n’en précise pas pour autant le mois.
Ibn Saâd, quant à lui, nous dit que ce mariage eut lieu le onzième mois de l’an cinq. Tabari écrit, au détour d’une phase, que le hijab ne fut fut pas encore imposé aux femmes du Prophète pendant la bataille des coalisés.
La sourate des Coalisés ne nous permet pas de trancher définitivement le problème de la chronologie. Dans les premiers versets il y fait mention de l’interdiction de l’adoption (ce qui se rapporte d’une certaine manière à l’histoire de Zeineb et Zayd), ensuite c’est de la défaite des coalisés dont il s’agit. l’histoire de Zayd et de sa femme n’est indiquée que dans le verset 37. On peut donc penser que le mariage du Prophète avec Zeineb a eu probablement lieu après la bataille des coalisés, sans en être, pour autant, tout à fait certain.
La fin de l’an cinq se présente sous d’heureux auspices. A cinquante-huit ans, le Prophète se découvre une nouvelle jeunesse de corps, de cœur et d’esprit. Pour le Prophète, piété, prière et amour des femmes n’étaient point contradictoires. Bien au contraire.
A son mariage avec Khadija, Mohamed prit en affection l’un des jeunes serviteur (Maoula) de son épouse, Zayd. Khadija le lui offrit. Zayd fut pour Mohamed le fils que la destinée lui refusait. Tous les enfants mâles de Mohamed décédèrent très jeunes. Le Prophète adopta Zayd qui devint pour tout le monde Zayd Ibn Mohamed.
Zayd était l’un des rares lettrés de l’époque. Tabari rapporte dans sa chronique que le Prophète lui ordonna en l’an quatre de l’Hégire d’apprendre le Livre des Juifs afin de mettre cette connaissance au service de la lutte idéologique entre la nouvelle prédication et les rabbins des tribus juives.
Mohamed avait tellement d’estime et d’affection pour son fils adoptif qu’il le maria à la très belle et très fière Zeineb Ben Jahch. Zeineb trouvait que Zayd n’était pas un bon parti pour elle. Il n’avait pas la noblesse de sa naissance. Mais le Prophète le lui imposa. Pour lui, Zayd, malgré ses origines serviles, valait n’importe quel seigneur arabe.
Ibn Saad et Tabari, à quelques détails près, racontent l’histoire suivante: un jour de cet an cinq, Mohamed frappa à la porte de son fils adoptif. Zayd n’était pas chez lui. Sa femme Zeineb, affairée, en tenue d’intérieur, entendit la voix du Prophète. Elle accourut pour lui ouvrir, sans songer à couvrir totalement son corps. Le Prophète la regarda et détourna rapidement la tête. Elle le pria d’entrer. Il refusa et s’en alla en murmurant ces quelques mots : “Grandeur de Dieu, Grandeur du maître des cœurs...”. De retour chez lui, Zayd fut informé par sa femme de tous les détails de la visite de son père adoptif. Il soupçonna quelque chose. Il se rendit chez le Prophète et lui demanda, candidement, si sa femme Zeineb lui avait plu, auquel cas il serait prêt à s’en séparer. Le Prophète lui répondit : “Retiens ton épouse”. Mais comme le dit la chanson tunisienne le “verre de l’amour s’est brisé” entre Zeineb et Zayd. Ils n’arrivaient plus à avoir de rapports sexuels. Il réitéra sa demande au Prophète, mais eut toujours la même réponse “retiens ton épouse”. Mais la vie du couple Zayd devenait impossible. Ils se séparèrent. La période d’attente ( ) passée et alors que le Prophète parlait avec Aïsha, il fut pris d’un léger somme. Il se réveilla en souriant et dit “Qui va chercher Zeineb et lui annoncer la bonne nouvelle? Dieu me l’a donnée pour femme du ciel”. Il récita le verset suivant: “Lors tu disais au gratifié de Dieu, à ton gratifié : Retiens ton épouse, même si cela te contrarie, et prémunis-toi envers Dieu: c’était refouler en ton âme ce que Dieu fait à présent éclater: craindre les hommes, alors que Dieu a tellement plus de droit à ta crainte... Aussi, quand Zayd eut cessé les rapports avec elle, Nous te la fîmes épouser, de sorte qu’il n’y a pas de gêne pour les croyants quant aux épouses de leur fils adoptif une fois que ces derniers ont cessé les rapports avec elles. Décret de Dieu : chose exécutoire” (Sourate “Les coalisés” - Verset 37).
Quand Zeineb apprit la nouvelle par l’une des servantes du Prophète, elle se prosterna pour remercier Dieu. Pour Aïsha, c’est un coup de tonnerre qui s’abattit sur son jeune cœur de quatorze ans. Elle avait déjà du mal avec la belle Om Salama, alors que dire avec la très... très belle Zeineb? Le Cœur du Prophète n’a, peut-être, jamais autant battu la chamade que pour cette fière et excessivement belle femme d’une trentaine d’année.
Aïsha sentit tout de suite que cette nouvelle épouse aurait un privilège auquel nulle autre ne pourrait prétendre: C’est Dieu, lui-même, qui l’a mari du haut de son septième ciel, alors que les autres n’avaient de tuteurs que de vulgaires humains. Zeineb se fit un devoir de rappeler ce privilège à ses co-concubines.
Le temps des contrariétés
Le Prophète connut le grand amour en cet an cinq de l’Hégire, mais de nombreux évènements, dont certains se préparaient depuis quelques années déjà, sont venus altérer ce bonheur, à tel point qu’une grave crise conjugale et sentimentale avait presque réussi à briser le Harem prophétique.
Les évènements publics et privés s’accélérèrent en cette année cinq de l’Hégire. Il est très difficile de déterminer exactement le fil chronologique des évènements. Les trois principales sources: Ibn Saad, Ibn Hisham et Tabari nous donnent des informations peu concordantes. Nous sommes cependant certains que tout ce qui va suivre s’est réellement passé en l’an cinq de l’Hégire, car la sourate “Les coalisés” y fait allusion à plusieurs reprises. L’axe central de cette sourate est, comme son nom l’indique, “La bataille des coalisés” ou “La bataille des tranchées” dont on donnera quelques détails plus tard...
Nous allons vous présenter un récit le plus proche de la narration coranique dans la sourate des “Coalisés”, tout en attirant l’attention du lecteur non initié que la narration coranique, même quand il s’agit d’évènements concrets, ne suit pas, toujours l’ordre chronologique.
Les attaques contre la nouvelle religion et le nouveau pouvoir à Médine ne pouvaient épargner le personnage du Prophète.
L’une des cibles favorites des détracteurs de Mohamed était ses mariages multiples. Ibn Saâd rapporte dans ses Tabaqat que les Juifs de Médine disaient: si Mohamed était un véritable Prophète, il n’aurait pas eu autant d’épouses. Houaï Ibn Akhtab était le plus virulent d’entre eux. Déjà le Verset 54 de la sourate “Les femmes” y fait allusion: “Ou est-ce qu’ils envient aux humains ce que Dieu leur accorda de sa grâce”.
Il faut savoir aussi que pendant les premières années de l’Hégire, Médine n’était pas totalement acquise au Prophète. Il y’avait les émigrants venus essentiellement de la Mecque (Muhajiruns) et les véritables partisans (Ansar), ceux qui se sont convertis avant l’émigration ou ceux qui adoptèrent la nouvelle religion avec ferveur. Mais il y avait également beaucoup de notables qui voyaient cette mainmise mecquoise sur leur ville d’un mauvais œil et qui se disaient Musulmans par pure hypocrisie. Il y avait aussi ceux qui acceptaient la nouvelle religion et son autorité, mais qui ne voyaient pas la nécessité de changer radicalement de mode de vie.Ces gens là, intentionnellement ou pas, blessaient le Prophète et ne lui montraient pas le dévouement et la déférence dus à son statut d’Envoyé de Dieu.
Tabari, dans son Exégèse (Jamii al bayane fi tafsir al kouraâne), cite des Médinois qui disaient, avant le hijab imposé aux femmes du Prophète le onzième mois de l’an cinq, qu’après la mort de Mohamed, ils aimeraient bien se marier avec l’une, ou l’autre des femmes du Prophète. C’était souvent Aïsha qui fut visée par ces convoitises. Les appartements des femmes du Prophète étaient situés tout autour de la Mosquée. Souvent des compagnons venaient partager le repas du Prophète et de l’une de ses épouses. Tabari rapporte que lors d’un de ces repas, la main d’un des compagnons toucha l’une des femmes du Prophète. Mohamed en fut terriblement contrit.
Les femmes du Prophète, comme toutes les femmes de Médine, sortaient après le coucher du soleil pour satisfaire des besoins naturels. Certains jeunes gens de Médine profitaient de cette aubaine pour importuner ces femmes. Les épouses du Prophète et plusieurs autres Musulmanes s’en sont plaintes. Ces jeunes gens s’excusaient et disaient qu’ils avaient pris ces femmes-là pour des esclaves (à ce moment-là les femmes libres et les esclaves avaient la même tenue vestimentaires).
Enfin la goutte qui fit déborder le vase fut le comportement de nombreux Médinois lors du festin organisé par le Prophète pour célébrer son mariage avec Zeineb. Le Prophète invita tous ses compagnons... absolument tous... On dit que le repas fut béni par le ciel à tel point que le peu de nourriture initialement préparé arrivait à satisfaire les dizaines, voire les centaines de convives... Nombre d’entre eux ont fait preuve d’un sans-gêne qui a beaucoup irrité Mohamed. Non contents de prendre part à la fête, ils s’éternisaient dans l’appartement de Zeineb à tel point que le Prophète ne put cette nuit-là consommer son mariage.
Le verset 53 de la sourate “Les coalisés” récapitule l’essentiel de ces comportements qui ont contrarié le Prophète et il imposa à ses femmes désormais le hijab. C’est-à-dire de ne plus cotoyer les hommes étrangers et d’observer une stricte séparation avec eux. “Vous qui croyez, n’entrez pas dans les demeures du Prophète sans être invités à un repas, ni sans en attendre le moment. En revanche, quand vous y êtes invités, eh bien! entrez. Après avoir mangé, dispersez-vous, sans devenir familier (jusqu’à prolonger) l’entretien) cela blesserait le Prophète, mais la honte qu’il en éprouverait pour vous l’emporterait. Dieu pour le Vrai n’éprouve aucune honte! Si vous avez un objet à demander à ses épouses, demandez-le derrière une portière [hijab] : à quoi s’attache davantage de pureté pour votre cœur et pour le leur. Il ne vous appartient pas de blesser l’Envoyé de Dieu, non plus que d’épouser une de ses femmes après lui. Cela jamais ! Ce serait en Dieu très grave”.
Ibn Saâd cite deux versions contradictoires sur les raisons de la révélation de ce verset. La première fait du second Calife bien guidé Omar Ibn al Khattab l’homme qui toucha de sa main, par inadvertance, l’une des femmes du Prophète. La seconde est que c’est Omar lui-même qui ne cessait de demander au Prophète de protéger ses épouses des regards indiscrets et d’interdire aux Musulmans d’accéder à leur demeure.
Toujours est-il qu’en ce onzième mois, Dhou al Qaâda, de l’an cinq, le Harem prophétique est cloitré et protégé des regards extérieurs. Le Prophète s’imposait une parfaite équité. Chaque épouse avait droit à une nuit par tour de rôle et chacune avait droit à la même pension alimentaire.
Mais manifestement trois femmes se partageaient son cœur: Aïsha, Om Salama et Zeineb.
A la fin du mois de Dhou al Qaâda, ou au début du dernier mois de l’an cinq Dhou al Hijja, le Prophète décida de punir la tribu juive des Banû Quoraïdha qui avait pactisé, en sous-main, avec les coalisés. Leur cité fut assiégée. Il abdiquèrent rapidement, sachant qu’ils n’avaient aucune chance de résister aux troupes de Médine en espérant, secrètement, d’avoir au pire le sort des Banû Nadhir. Le Prophète décida de tuer tous les hommes de Banû Quoraïdha (les sources classiques dénombrent près de 700 morts) et de réduire leurs femmes en esclavage. Les captives défilèrent devant le Prophète. Il remarqua la belle Rayhana. Elle fit partie de son butin. Le Prophète lui proposa de se convertir à l’Islam et devenir son épouse. Elle accepta. Le mariage fut célébré le premier mois (Muharram) de l’an six de l’Hégire.
Les rivalités et les tensions au sein du Harem prophétique ne firent qu’augmenter. Les petits complots et les petites combines devenaient légion. les récriminations étaient de tous genre: affectives et financières. La fronde fut menée surtout par Aïsha et Hafsa. Le Prophète était écœuré. Il a même décidé de répudier ses femmes. Les armées de l’Islam allaient de triomphe en triomphe. Le Harem prophétique sombrait quant à lui dans le chaos.
Eclaircissements
1 - Les historiographes musulmans ne sont pas d’accord sur la date du mariage du Prophète avec Om Habiba, fille du grand chef quraïshite Abou Sofiane. Certains disent, ou laissent entendre, que c’est en l’an quatre de l’Hégire. D’autres prétendent que c’est en l’an sept. Le tout est de savoir si Om Habiba faisait partie de la première vague du retour d’Abyssinie ou de la seconde. Ce qui est certain, c’est qu’Om Habiba n’eut pas une influence excessive dans le Harem prophétique.
2 - Zeineb Bent Khozeim, dite Om al Masakin, divorcée d’un premier mariage et veuve du martyr Obeïda Ibn al Harth lors de la Bataille de Badr, épousa le Prophète au milieu de l’an trois de l’Hégire. Elle décéda quelques mois plus tard.
3 - Beaucoup d’amis lecteurs se sont interrogés sur les sources historiques de ce feuilleton. Je tiens à préciser que tous les évènements ou anecdotes rapportés dans cette série sont puisés dans trois sources fondamentales : la Sira d’Ibn Hisham, les Tabakat d’Ibn Saâd et La Chronique de Tabari connue sous le nom de “L’histoire des peuples et des rois”. Nous nous sommes aussi inspiré du Coran, comme unique source écrite contemporaine aux évènements qui nous intéressent. Nous avons privilégié, dans la mesure du possible, une lecture des sourates médinoises selon l’ordre chronologique de leur révélation plutôt que l’ordre canonique du corpus coranique. Pour nous éclairer dans notre lecture du Coran, nous nous sommes appuyé sur l’exégèse de Tabari. Car Tabari, contrairement à nombreux exégètes, privilégie une lecture historique et narrative du texte coranique, et non littéraire ou théologique, ce qui permet d’avoir une meilleure compréhension du contexte historique surtout pour les années riches en évènements que furent les années cinq, six et sept de l’Hégire.
Nous avons cependant évité de citer tout le temps nos sources afin de ne pas alourdir ce texte et de ne pas rendre sa lecture fastidieuse. Disons aussi que notre ambition n’est pas de faire œuvre d’historien, mais uniquement de raconter des évènements historiques.
4 - Beaucoup de lecteurs ont relevé une coquille dans la première partie de notre feuilleton qui nous a fait dire que le Prophète est né en l’an moins quarante de l’Hégire. En effet toutes les sources de la tradition s’accordent à dire que le Prophète eut la Révélation par l‘Archange Gabriel quand il avait quarante ans et qu’il a émigré à Médine à l’âge de cinquante trois ans. C’est en cette année que commença le calendrier hégirien. Rappelons que cette décision a été prise par le second Calife bien guidé Omar.
5 - Un lecteur nous a fait remarquer que l’âge de Saouda à son mariage avec le Prophète était compris entre 75 et 85 ans et non entre 30 et 40 ans comme nous l’affirmions. En effet le cher lecteur n’avait raison qu’à moitié. Selon Ibn Saâd, Saouda décéda en l’an 54 de l’Hégire. ce qui veut dire qu’elle avait 31 ans lors de son mariage avec le Prophète.
L’amour, Zeineb et le hijab.
A cinquante-huit ans, le Prophète avait déjà dans son Harem cinq épouses: Saouda, Aïsha, Hafsa, Om Salama et Om Habiba. Des rivalités commencèrent à poindre, surtout entre Aïsha et Om Salama. La jalousie de Hafsa s’exerçait surtout à l’encontre d’Om Salama. Toutes, sauf la première et l’aînée d’entre elles, Saouda, prétendaient au privilège d’être la préférée de Mohamed. Le Prophète tentait d’être juste et équitable envers elles, mais son cœur balançait entre Aïsha et la belle Om Salama.
Sans avertissement, presque subrepticement le Prophète eut son premier et unique coup de foudre pour une femme : Zeineb... Désormais plus rien ne sera comme auparavant dans le train train quotidien du Harem prophétique..
Le coup de foudre
Les trois derniers mois de cet an cinq de l’Hégire ont été très riches en évènements tant sur les plans politiques et militaire que sentimental et personnel pour le Prophète. Il est très difficile d’établir exactement le fil chronologique d’évènements séparés par quelques semaines, voire quelques jours. Tabari et Ibn Saâd ne datent pas ces évènements au jour près.
Tabari nous dit que la bataille des coalisés eut lieu au dixième mois de l’an cinq (le mois Chaouel de l’année lunaire). Quant à la bataille contre la tribu juive des Banû Quraïdha, elle est bien soit à la fin du onzième mois de l’an cinq (Dhou al Qaâda) ou au début du douzième mois (Dhou al Hijja). Tabari, qui parle du mariage du Prophète avec Zeineb Bent Jahch au début de sa chronique de l’an cinq, n’en précise pas pour autant le mois.
Ibn Saâd, quant à lui, nous dit que ce mariage eut lieu le onzième mois de l’an cinq. Tabari écrit, au détour d’une phase, que le hijab ne fut fut pas encore imposé aux femmes du Prophète pendant la bataille des coalisés.
La sourate des Coalisés ne nous permet pas de trancher définitivement le problème de la chronologie. Dans les premiers versets il y fait mention de l’interdiction de l’adoption (ce qui se rapporte d’une certaine manière à l’histoire de Zeineb et Zayd), ensuite c’est de la défaite des coalisés dont il s’agit. l’histoire de Zayd et de sa femme n’est indiquée que dans le verset 37. On peut donc penser que le mariage du Prophète avec Zeineb a eu probablement lieu après la bataille des coalisés, sans en être, pour autant, tout à fait certain.
La fin de l’an cinq se présente sous d’heureux auspices. A cinquante-huit ans, le Prophète se découvre une nouvelle jeunesse de corps, de cœur et d’esprit. Pour le Prophète, piété, prière et amour des femmes n’étaient point contradictoires. Bien au contraire.
A son mariage avec Khadija, Mohamed prit en affection l’un des jeunes serviteur (Maoula) de son épouse, Zayd. Khadija le lui offrit. Zayd fut pour Mohamed le fils que la destinée lui refusait. Tous les enfants mâles de Mohamed décédèrent très jeunes. Le Prophète adopta Zayd qui devint pour tout le monde Zayd Ibn Mohamed.
Zayd était l’un des rares lettrés de l’époque. Tabari rapporte dans sa chronique que le Prophète lui ordonna en l’an quatre de l’Hégire d’apprendre le Livre des Juifs afin de mettre cette connaissance au service de la lutte idéologique entre la nouvelle prédication et les rabbins des tribus juives.
Mohamed avait tellement d’estime et d’affection pour son fils adoptif qu’il le maria à la très belle et très fière Zeineb Ben Jahch. Zeineb trouvait que Zayd n’était pas un bon parti pour elle. Il n’avait pas la noblesse de sa naissance. Mais le Prophète le lui imposa. Pour lui, Zayd, malgré ses origines serviles, valait n’importe quel seigneur arabe.
Ibn Saad et Tabari, à quelques détails près, racontent l’histoire suivante: un jour de cet an cinq, Mohamed frappa à la porte de son fils adoptif. Zayd n’était pas chez lui. Sa femme Zeineb, affairée, en tenue d’intérieur, entendit la voix du Prophète. Elle accourut pour lui ouvrir, sans songer à couvrir totalement son corps. Le Prophète la regarda et détourna rapidement la tête. Elle le pria d’entrer. Il refusa et s’en alla en murmurant ces quelques mots : “Grandeur de Dieu, Grandeur du maître des cœurs...”. De retour chez lui, Zayd fut informé par sa femme de tous les détails de la visite de son père adoptif. Il soupçonna quelque chose. Il se rendit chez le Prophète et lui demanda, candidement, si sa femme Zeineb lui avait plu, auquel cas il serait prêt à s’en séparer. Le Prophète lui répondit : “Retiens ton épouse”. Mais comme le dit la chanson tunisienne le “verre de l’amour s’est brisé” entre Zeineb et Zayd. Ils n’arrivaient plus à avoir de rapports sexuels. Il réitéra sa demande au Prophète, mais eut toujours la même réponse “retiens ton épouse”. Mais la vie du couple Zayd devenait impossible. Ils se séparèrent. La période d’attente ( ) passée et alors que le Prophète parlait avec Aïsha, il fut pris d’un léger somme. Il se réveilla en souriant et dit “Qui va chercher Zeineb et lui annoncer la bonne nouvelle? Dieu me l’a donnée pour femme du ciel”. Il récita le verset suivant: “Lors tu disais au gratifié de Dieu, à ton gratifié : Retiens ton épouse, même si cela te contrarie, et prémunis-toi envers Dieu: c’était refouler en ton âme ce que Dieu fait à présent éclater: craindre les hommes, alors que Dieu a tellement plus de droit à ta crainte... Aussi, quand Zayd eut cessé les rapports avec elle, Nous te la fîmes épouser, de sorte qu’il n’y a pas de gêne pour les croyants quant aux épouses de leur fils adoptif une fois que ces derniers ont cessé les rapports avec elles. Décret de Dieu : chose exécutoire” (Sourate “Les coalisés” - Verset 37).
Quand Zeineb apprit la nouvelle par l’une des servantes du Prophète, elle se prosterna pour remercier Dieu. Pour Aïsha, c’est un coup de tonnerre qui s’abattit sur son jeune cœur de quatorze ans. Elle avait déjà du mal avec la belle Om Salama, alors que dire avec la très... très belle Zeineb? Le Cœur du Prophète n’a, peut-être, jamais autant battu la chamade que pour cette fière et excessivement belle femme d’une trentaine d’année.
Aïsha sentit tout de suite que cette nouvelle épouse aurait un privilège auquel nulle autre ne pourrait prétendre: C’est Dieu, lui-même, qui l’a mari du haut de son septième ciel, alors que les autres n’avaient de tuteurs que de vulgaires humains. Zeineb se fit un devoir de rappeler ce privilège à ses co-concubines.
Le temps des contrariétés
Le Prophète connut le grand amour en cet an cinq de l’Hégire, mais de nombreux évènements, dont certains se préparaient depuis quelques années déjà, sont venus altérer ce bonheur, à tel point qu’une grave crise conjugale et sentimentale avait presque réussi à briser le Harem prophétique.
Les évènements publics et privés s’accélérèrent en cette année cinq de l’Hégire. Il est très difficile de déterminer exactement le fil chronologique des évènements. Les trois principales sources: Ibn Saad, Ibn Hisham et Tabari nous donnent des informations peu concordantes. Nous sommes cependant certains que tout ce qui va suivre s’est réellement passé en l’an cinq de l’Hégire, car la sourate “Les coalisés” y fait allusion à plusieurs reprises. L’axe central de cette sourate est, comme son nom l’indique, “La bataille des coalisés” ou “La bataille des tranchées” dont on donnera quelques détails plus tard...
Nous allons vous présenter un récit le plus proche de la narration coranique dans la sourate des “Coalisés”, tout en attirant l’attention du lecteur non initié que la narration coranique, même quand il s’agit d’évènements concrets, ne suit pas, toujours l’ordre chronologique.
Les attaques contre la nouvelle religion et le nouveau pouvoir à Médine ne pouvaient épargner le personnage du Prophète.
L’une des cibles favorites des détracteurs de Mohamed était ses mariages multiples. Ibn Saâd rapporte dans ses Tabaqat que les Juifs de Médine disaient: si Mohamed était un véritable Prophète, il n’aurait pas eu autant d’épouses. Houaï Ibn Akhtab était le plus virulent d’entre eux. Déjà le Verset 54 de la sourate “Les femmes” y fait allusion: “Ou est-ce qu’ils envient aux humains ce que Dieu leur accorda de sa grâce”.
Il faut savoir aussi que pendant les premières années de l’Hégire, Médine n’était pas totalement acquise au Prophète. Il y’avait les émigrants venus essentiellement de la Mecque (Muhajiruns) et les véritables partisans (Ansar), ceux qui se sont convertis avant l’émigration ou ceux qui adoptèrent la nouvelle religion avec ferveur. Mais il y avait également beaucoup de notables qui voyaient cette mainmise mecquoise sur leur ville d’un mauvais œil et qui se disaient Musulmans par pure hypocrisie. Il y avait aussi ceux qui acceptaient la nouvelle religion et son autorité, mais qui ne voyaient pas la nécessité de changer radicalement de mode de vie.Ces gens là, intentionnellement ou pas, blessaient le Prophète et ne lui montraient pas le dévouement et la déférence dus à son statut d’Envoyé de Dieu.
Tabari, dans son Exégèse (Jamii al bayane fi tafsir al kouraâne), cite des Médinois qui disaient, avant le hijab imposé aux femmes du Prophète le onzième mois de l’an cinq, qu’après la mort de Mohamed, ils aimeraient bien se marier avec l’une, ou l’autre des femmes du Prophète. C’était souvent Aïsha qui fut visée par ces convoitises. Les appartements des femmes du Prophète étaient situés tout autour de la Mosquée. Souvent des compagnons venaient partager le repas du Prophète et de l’une de ses épouses. Tabari rapporte que lors d’un de ces repas, la main d’un des compagnons toucha l’une des femmes du Prophète. Mohamed en fut terriblement contrit.
Les femmes du Prophète, comme toutes les femmes de Médine, sortaient après le coucher du soleil pour satisfaire des besoins naturels. Certains jeunes gens de Médine profitaient de cette aubaine pour importuner ces femmes. Les épouses du Prophète et plusieurs autres Musulmanes s’en sont plaintes. Ces jeunes gens s’excusaient et disaient qu’ils avaient pris ces femmes-là pour des esclaves (à ce moment-là les femmes libres et les esclaves avaient la même tenue vestimentaires).
Enfin la goutte qui fit déborder le vase fut le comportement de nombreux Médinois lors du festin organisé par le Prophète pour célébrer son mariage avec Zeineb. Le Prophète invita tous ses compagnons... absolument tous... On dit que le repas fut béni par le ciel à tel point que le peu de nourriture initialement préparé arrivait à satisfaire les dizaines, voire les centaines de convives... Nombre d’entre eux ont fait preuve d’un sans-gêne qui a beaucoup irrité Mohamed. Non contents de prendre part à la fête, ils s’éternisaient dans l’appartement de Zeineb à tel point que le Prophète ne put cette nuit-là consommer son mariage.
Le verset 53 de la sourate “Les coalisés” récapitule l’essentiel de ces comportements qui ont contrarié le Prophète et il imposa à ses femmes désormais le hijab. C’est-à-dire de ne plus cotoyer les hommes étrangers et d’observer une stricte séparation avec eux. “Vous qui croyez, n’entrez pas dans les demeures du Prophète sans être invités à un repas, ni sans en attendre le moment. En revanche, quand vous y êtes invités, eh bien! entrez. Après avoir mangé, dispersez-vous, sans devenir familier (jusqu’à prolonger) l’entretien) cela blesserait le Prophète, mais la honte qu’il en éprouverait pour vous l’emporterait. Dieu pour le Vrai n’éprouve aucune honte! Si vous avez un objet à demander à ses épouses, demandez-le derrière une portière [hijab] : à quoi s’attache davantage de pureté pour votre cœur et pour le leur. Il ne vous appartient pas de blesser l’Envoyé de Dieu, non plus que d’épouser une de ses femmes après lui. Cela jamais ! Ce serait en Dieu très grave”.
Ibn Saâd cite deux versions contradictoires sur les raisons de la révélation de ce verset. La première fait du second Calife bien guidé Omar Ibn al Khattab l’homme qui toucha de sa main, par inadvertance, l’une des femmes du Prophète. La seconde est que c’est Omar lui-même qui ne cessait de demander au Prophète de protéger ses épouses des regards indiscrets et d’interdire aux Musulmans d’accéder à leur demeure.
Toujours est-il qu’en ce onzième mois, Dhou al Qaâda, de l’an cinq, le Harem prophétique est cloitré et protégé des regards extérieurs. Le Prophète s’imposait une parfaite équité. Chaque épouse avait droit à une nuit par tour de rôle et chacune avait droit à la même pension alimentaire.
Mais manifestement trois femmes se partageaient son cœur: Aïsha, Om Salama et Zeineb.
A la fin du mois de Dhou al Qaâda, ou au début du dernier mois de l’an cinq Dhou al Hijja, le Prophète décida de punir la tribu juive des Banû Quoraïdha qui avait pactisé, en sous-main, avec les coalisés. Leur cité fut assiégée. Il abdiquèrent rapidement, sachant qu’ils n’avaient aucune chance de résister aux troupes de Médine en espérant, secrètement, d’avoir au pire le sort des Banû Nadhir. Le Prophète décida de tuer tous les hommes de Banû Quoraïdha (les sources classiques dénombrent près de 700 morts) et de réduire leurs femmes en esclavage. Les captives défilèrent devant le Prophète. Il remarqua la belle Rayhana. Elle fit partie de son butin. Le Prophète lui proposa de se convertir à l’Islam et devenir son épouse. Elle accepta. Le mariage fut célébré le premier mois (Muharram) de l’an six de l’Hégire.
Les rivalités et les tensions au sein du Harem prophétique ne firent qu’augmenter. Les petits complots et les petites combines devenaient légion. les récriminations étaient de tous genre: affectives et financières. La fronde fut menée surtout par Aïsha et Hafsa. Le Prophète était écœuré. Il a même décidé de répudier ses femmes. Les armées de l’Islam allaient de triomphe en triomphe. Le Harem prophétique sombrait quant à lui dans le chaos.
Eclaircissements
1 - Les historiographes musulmans ne sont pas d’accord sur la date du mariage du Prophète avec Om Habiba, fille du grand chef quraïshite Abou Sofiane. Certains disent, ou laissent entendre, que c’est en l’an quatre de l’Hégire. D’autres prétendent que c’est en l’an sept. Le tout est de savoir si Om Habiba faisait partie de la première vague du retour d’Abyssinie ou de la seconde. Ce qui est certain, c’est qu’Om Habiba n’eut pas une influence excessive dans le Harem prophétique.
2 - Zeineb Bent Khozeim, dite Om al Masakin, divorcée d’un premier mariage et veuve du martyr Obeïda Ibn al Harth lors de la Bataille de Badr, épousa le Prophète au milieu de l’an trois de l’Hégire. Elle décéda quelques mois plus tard.
3 - Beaucoup d’amis lecteurs se sont interrogés sur les sources historiques de ce feuilleton. Je tiens à préciser que tous les évènements ou anecdotes rapportés dans cette série sont puisés dans trois sources fondamentales : la Sira d’Ibn Hisham, les Tabakat d’Ibn Saâd et La Chronique de Tabari connue sous le nom de “L’histoire des peuples et des rois”. Nous nous sommes aussi inspiré du Coran, comme unique source écrite contemporaine aux évènements qui nous intéressent. Nous avons privilégié, dans la mesure du possible, une lecture des sourates médinoises selon l’ordre chronologique de leur révélation plutôt que l’ordre canonique du corpus coranique. Pour nous éclairer dans notre lecture du Coran, nous nous sommes appuyé sur l’exégèse de Tabari. Car Tabari, contrairement à nombreux exégètes, privilégie une lecture historique et narrative du texte coranique, et non littéraire ou théologique, ce qui permet d’avoir une meilleure compréhension du contexte historique surtout pour les années riches en évènements que furent les années cinq, six et sept de l’Hégire.
Nous avons cependant évité de citer tout le temps nos sources afin de ne pas alourdir ce texte et de ne pas rendre sa lecture fastidieuse. Disons aussi que notre ambition n’est pas de faire œuvre d’historien, mais uniquement de raconter des évènements historiques.
4 - Beaucoup de lecteurs ont relevé une coquille dans la première partie de notre feuilleton qui nous a fait dire que le Prophète est né en l’an moins quarante de l’Hégire. En effet toutes les sources de la tradition s’accordent à dire que le Prophète eut la Révélation par l‘Archange Gabriel quand il avait quarante ans et qu’il a émigré à Médine à l’âge de cinquante trois ans. C’est en cette année que commença le calendrier hégirien. Rappelons que cette décision a été prise par le second Calife bien guidé Omar.
5 - Un lecteur nous a fait remarquer que l’âge de Saouda à son mariage avec le Prophète était compris entre 75 et 85 ans et non entre 30 et 40 ans comme nous l’affirmions. En effet le cher lecteur n’avait raison qu’à moitié. Selon Ibn Saâd, Saouda décéda en l’an 54 de l’Hégire. ce qui veut dire qu’elle avait 31 ans lors de son mariage avec le Prophète.
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Re: mohamet a vu le rideau et op, les femmes voilées.
Ecrit le 07 juil.06, 04:04Sarah a écrit :212-" Je connais le hijab mieux que tout autre. Ubai ibn Ka'b m'a interrogé à ce sujet. L'apôtre d'Allah était devenu le fiancé de Zainab bint Jahsh avec laquelle il s'est marié à Médine. Après que le soleil soit monté haut dans le ciel, le Prophète a invité les gens à un repas. L'apôtre d'Allah restait assis et quelques personnes restaient assises avec lui après que certains invités soient partis. Alors l'apôtre d'Allah s'est levé et est sorti, et je l'ai suivi jusqu'à la porte de la chambre d'Aisha. [...] Quand nous sommes arrivés à la porte de la chambre d'Aisha, il s'est retourné et je me suis retourné avec lui pour voir si les gens étaient partis. Ensuite, le Prophète a accroché un rideau entre lui et moi, et le verset concernant l'ordre de voiler les femmes lui a été révélé. " (récit d'Anas, Bukhari LXV 375)
Mohammet a regardé le rideau et a dit que les femmes devaient être voilée, il est bizarre le allah.
C'est facile, je regarde quelques choses et op c'est une révélation.
En tout les cas ce mohammet avaient beaucoup d'imaginations pour détruire.
Sahra ignore donc que le voile est mentionné dans la bible. . depuis belle lurette . . .
Sahra affiche son ignorance totale des textes biblique . . une preuve qu'elle suit une religion a l'aveuglette!
Si tu es juive . . Tu devrais te raser la tête et mettre une perruque
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