zered a écrit : obsession sur les palestiniens
tu ,veus dire la suisse!
Le Premier Congrès - Bâle [ Bâle ], 1897
Dans son journal intime Herzl écrivit,
" Si je devais résumer le congrès de Bâle en un mot - que je me garderai de prononcer publiquement – je dirais ceci: À Bâle, j'ai fondé l'état juif. "
Le deuxième Congrès - Bâle, 1898
Face à une opposition au sionisme plus active de la part des divers dirigeants juifs, Herzl appela le congrès "à conquérir les communautés." A ce congrès furent créées les bases de l'établissement du Trust colonial juif, un organisme financier ayant pour objectif le développement de la Palestine. A ce congrès également un groupe de socialistes demanda à être représenté au sein du leadership sioniste.
Le Troisième Congrès - Bâle, 1899
Herzl ouvrit le troisième congrès par un compte rendu sur ses réunions avec l'empereur Guillaume II à Constantinople et à Jérusalem. En dépit du fait qu'elles n'avaient donné aucun résultat pratique, le fait qu'elles aient eu lieu avait une valeur symbolique considérable.
Au cours d'une discussion sur le Trust colonial juif, le congrès décida que ses fonds ne pourraient être dépensés qu'en Palestine ou en Syrie.
Le Cinquième Congrès - Bâle, 1901
Herzl fit au congrès le rapport de sa réunion avec le sultan Abdul Hamid II de Turquie et des progrès du Trust colonial juif. Ces réalisations n'ont pas satisfait tous les délégués, en particulier ceux de la toute nouvelle faction démocratique.
La réalisation la plus concrète du congrès fut l'établissement du Fonds national juif (KKL) qui devaient collecter des fonds pour l'achat de terre en Palestine.
Le Sixième Congrès - Bâle, 1903
Au cinquième congrès sioniste, on adopta une résolution selon laquelle les congrès auraient dorénavant lieu tous les deux ans et non tous les ans, comme c'était le cas jusqu'à présent.
diverses solutions provisoires telles que le projet de "El Arish", négocié avec les hommes politiques anglais Joseph Chamberlain et Lord Landsdowne.
Après l'échec de ce programme, les Anglais offrirent alors à Herzl la possibilité d'un règlement juif autonome en Afrique de l'est (connu sous le nom de projet Ouganda). Herzl invita le congrès à y réfléchir sérieusement, bien qu'il sache que rien ne pourrait remplacer la Palestine en tant que foyer juif.
Dans la discussion animée qui suivit, Max Nordau, principal confident de Herzl, avança le fait que "l'Ouganda ne constituerait qu'un refuge provisoire". En dépit d'une considérable opposition et d'une grève surprise des sionistes russes, les délégués adopterent par 295 voix pour, 178 contre et 98 abstentions le fait qu'il fallait envoyer un comité pour examiner la possibilité d'une colonisation juive en Afrique de l'est.
Parmi les sujets du congrès, il y avait un rapport de Franz Oppenheimer sur la possibilité d'un implantation coopérative, programme qui aurait quelques années plus tard son influence sur la création de plusieurs points de peuplement en Palestine. Ce congrès devait être le dernier congrès de Herzl. Il mourut un an après.
Le Septième Congrès - Bâle, 1905
Le congrès s'ouvrit avec un panégyrique de Herzl fait par Nordau. Immédiatement après, la discussion reprit sur la question d'une implantation en dehors de Palestine. Le congrès entendit le rapport de la Commission qui avait été envoyée en Afrique de l'est et conclut que "l'Ouganda ne convenait pas à un peuplement juif de masse et demandait à voter contre tout foyer national juif en dehors de la Palestine ou à proximité".
Le Dixième Congrès - Bâle, 1911
On a souvent décrit ce congrès comme étant celui de la paix parce qu'il mena à la cessation du débat entre les sionistes pratiques et les sionistes politiques avec l'adoption d'un sionisme synthétique comme mode opérationnel du mouvement.
Le travail pratique en Palestine ainsi que la culture hébraïque ont fait l'objet d'une attention considérable. Shlomo Kaplansky a soulevé la question des relations sionistes avec les Arabes et, pour la première fois, une session du congrès s'est tenue en hébreu.
Otto Warburg, un juif allemand , scientifique de renom identifié avec le camp sioniste pratique succéda à David Wolffsohn au poste de président. Le siège de l'OSM fut transféré de Cologne à Berlin.
Le Quinzième Congrès - Bâle, 1927
Le congrès se reunit avec en toile de fond la crise économique croissante en Palestine qui avait déjà fait bon nombre de pauvres et de chômeurs. 1927 serait l'année où le nombre des émigrants juifs à quitter le pays sera plus important que celui des immigrants à débarquer (c'est la seule année ou, avant la création de l'État, cela s'est produit).
Le Seizième Congrès - Zurich, 1929
A la différence des congrès précédents, le seizième congrès se réunit dans une atmosphère d'optimisme concernant les développements économiques en Palestine. L'immigration était en hausse ainsi que la reprise économique, contrairement aux Etats-Unis et à l'Europe.
Le congrès approuva l'élargissement de l'Agence juive – au grand chagrin d'une minorité, dominée par les Révisionnistes et qui ne manqua pas de se faire entendre. Cette décision mit fin à un débat qui durait depuis sept ans. Weizmann et Sokolov furent respectivement élus aux fonctions de président de l'OSM et président de l'Exécutif.
Le Dix-septième Congrès - Bâle, 1931
Des émeutes éclatèrent en Palestine quelques jours après la clôture du seizième congrès. La Commission Shaw fit un rapport défavorable sur les activités sionistes en Palestine, tout comme le fit la Commission Hope-Simson, envoyée en Palestine peu après. Leurs recommandations furent adoptées par Lord Passfield dans le livre blanc qui porte son nom. Le mouvement sioniste était dans la plus vive agitation et Weizmann offrit sa démission de président de l'Organisation. Cependant, après des négociations avec le gouvernement minoritaire de Ramsay MacDonald, un bon nombre de clauses négatives furent supprimées.
Jabotinsky, chef indiscuté de ce courant sioniste, invita l'organisation à adopter une résolution déclarant que les objectifs finaux du sionisme étaient l'établissement d'une majorité juive et d'un État juif en Palestine, sur les deux rives du Jourdain. Quand le congrès rejeta sa demande, Jabotinsky déchira sa carte de délégué et s'écria : "Ceci n'est pas un congrès sioniste! "
Le Dix-neuvième Congrès - Luzerne, 1935
De nouveau, la faction travailliste était la plus importante. Une large coalition fut formée, permettant le retour de Weizmann à la présidence. Sokolov a été élu président d'honneur de l'OSM et de l'Agence juive, mais il mourut l'année suivante.
Le congrès a débattu de divers sujets dont beaucoup portèrent sur le sauvetage du judaïsme allemand et leur immigration en Palestine. C'est dans ce contexte qu'Henrietta Szold décrivit le travail de l'Alya des jeunes. David Ben-Gourion fut élu directeur de l'Agence juive et commenca a y jouer un rôle de plus en plus important. Les Révisionnistes ne participerent pas au congrès; ils avaient décidé de se séparer et d'établir leur propre organisation sioniste.
Le Vingtième Congrès - Zurich, 1937
Après la révolte arabe en Palestine au printemps 1936, le gouvernement britannique expédia une Commission royale pour étudier une éventuelle solution au conflit.
La principale recommandation de la Commission Peel (du nom de son président) fut la partition de la Palestine en un État juif et un État arabe. Le congrès fut invité à déterminer la position du Mouvement sioniste envers cette proposition.
La crise qui éclata au sein du mouvement fut comparable à celle qu'avait connu l'organisation pendant les jours de la polémique sur l'Ouganda. Les factions sionistes étaient son seulement divisées entre elles mais en leur sein.
Le Vingt et unième Congrès - Genève, 1939
Le congrès se réunit quelques jours seulement avant la déclaration de la Seconde deuxième guerre mondiale. Depuis le précédent congrès, la Grande-Bretagne avait préparé un retrait du plan de partition proposé à l'origine par la commission Peel. La Commission Woodhead avait déclaré l'accord infaisable. La Conférence St. James à Londres n'a pas réussi à combler le fossé entre les parties; et les intérêts britanniques militaires menèrent le premier ministre à la conclusion que
" si nous devons offenser quelqu'un, offensons les Juifs plutôt que les Arabes. "
En mai 1939, la publication du Livre blanc porta durement atteinte à l'immigration mais allait dans le sens d'un État palestinien indépendant.
Le congrès condamna fortement la politique britannique en des termes des plus sévères et un certain nombre de délégués félicitèrent les activités des organismes impliqués dans l'immigration illégale. Etant donné le climat de guerre imminente,
on demanda à l'Exécutif sortant de rester en place. Weizmann conclut les débats du congrès en déclarant : "Je n'ai qu'une prière, que nous nous revoyons vivants."
Le Vingt-deuxième Congrès - Bâle, 1946
Le congrès s'est réuni après la Seconde guerre mondiale et la Shoah (holocauste), dans lesquelles fut massacré la majeure partie du judaïsme européen.
La principale ressource humaine du mouvement sioniste n'était plus.