Par Gilles Bernier.
Le mythe de l'objectivité de la recherche et de la Science
Ne peut-on pas expliquer les origines de l'homme? C'est une détail, on ajoute quelques milliards d'années et hop! Pourquoi? Parce qu'il devient plus facile de faire accepter que le hasard puisse engendrer l'ordre et l'organisation.
Par exemple, durant quelques générations, la science agite les ossements de Lucy, le chaînon manquant, alors qu'il y a une multitude de chaînons manquants entre singes et hominidés (hommes d'apparence moderne). soudain, quand il s'avère que Ludy a été mal classée et doit être exclue de nos prétendus ancêtres, on passe rapidement l'éponge. En bref, selon les nouvelles découvertes, "les australopithèques siégeraient sur une branche différente de la nôtre. Et l'humain serait pas descendu de l'arbre pour devenir bipède" (Isabelle Bourdial Adieu Lucy, des découvertes remettent en cause nos origines, Sciences et Vie, Paris, Mensuel 980, mai 1999, p. 60).
Ce que cela signifiait en 1999 pour les spécialistes (alors qu'on s'y perd, nous (les profones), c'est que l'un des chaînons manquants entre signe et homme disparaît du moins jusqu'à ce qu'on essaie de nous en présenter un autre: "Des prhumains autres que les australopithàques n'ont jamais été identifis en tant que tel" (Ad. Lucy, Sciences et vie, mai 1999, p. 53). Et avec l'attitude qu'a la science, on va nous trouver un nouvel ancêtre assez vite.
que des générations y aient cru, comme en une vérité absolue n'est pas banal. Cette hypothèse a trôné comme dogme pendant près de 30 ans dans les écoles, présentée comme une supposée évidence majeure contre le Dieu Créateur. La science elle-même, on le voit ici, lorsqu'elle a la laicité à sa base adopte une attitude sectaire et totalitaire.
Même chose avec l'idée faisant l'object jusqu'à l'an 2000 d'une large médiatisation scientifique, à l'effet que l'univers contiendrait une multitude de planètes habitées par des êtres intelligents. Cette position-dogme a été sérieusement ébranlée suite aux démonstrations des scientifiques américains, l'astrophysicien Donald Brownlee et le paléontologue Peter D. Ward. Leur livre Rare Earth - Why Complex Life Is Uncommon in the Universe (Une terre rare: pourquoi la vie complexe est exceptionnelle dans l'univers). (200, New York, éditions Copernicus) est qualifié par la revue Actualité de " livre-événement " (François Brousseau, Sommes-nous seuls dans l'univers?, L'actualité, août 2001, pages 24-25).
Le magazine Québec Science en faisait aussi état dans une livraison estivale de 2000, au moyen d'un article assez détaillé fort intéressant qui concluait que "notre terre est bel et bien très spéciale. Rare, selon deux chercheurs américains, et peut être même unique" (Vincent Sicotte, Seuls dans l'Univers? La terre une exeption astronomique (...), québec Science, Montréal, vol. 38, n9 10, Juillete-Août 2000, page 21).
Dans ce contexte, un professeur d'astronomie à l'Université Laval, Serge Pineault déclare que si environ la moitié des astronomes dans le monde pensent que " la est sous une forme complexe est répandue " cela selon lui " relève plus de la préférence et de l'intuition que d'une conviction scientifique ". Il déclare aussi: "terrestre - semble avoir plus de partisans; en tout cas, on les entend plus " ( "'actualité, août 2001, pages 24).
Jean-René roy, ex-professeur d'astronomie à l'Université Laval et dirigeant le programme international de télescopes Gemini, à Hawaii vas aussi dans le sens de cette option selon laquelle " la vie comme on la voit sur la Terre est une chose rare et précieuse, extrêmement complexe, probablement unique " (L'actualité, août 2001, pages 25).
Don Bowlee, l'astrophysicien co-auteur de Rare Earth déclare:
" L'Univers est naturellement hostile à la vie. Ce qui s'est passé ici en quatre millieards d'années est vraiment exeptionnel. Comment se fait-il que la Terre soit restée si stable si longtemps? Il y a quelque chose d'incroyable et de mystérieux dedans... " (L'actualité, août 2001, pages 25).
Nous ne sommes pas en accord avec cette autre croyance scientifique en des " milliards d'années ", mais il faut reconnaître qu'il y a quelque chose d'important.
Ce qu'il faut retenir, c'est que souvent en science, on impose à des générations le crédo de... suppositions. Une hypothèse est enseignée comme vérité et lorsqu'on est pris en défaut on dit plus ou moins: " C'est normal, la science est en mouvement ". Selon notre point de vue, quand on parle d'opposés radicaux, on peut plus parler de mouvement progressant de façon constante, ni même en dernier de scie. La science n'est pas plus infaillible que les hommes qui la font.
Aujourd'hui, même la vitesse da la lumière établie comme incontestable est en train d'être revue et corrigée.
Non, la science et la recherche n'échappent guère à cette réalité: l'objectivité se fait aussi rare que neige en été. Et le véritable Bogue (bug) de l'an 2000 n'a pas été informatique mais peut-être bien scientifique.
Durant les années soixante, un débat entre créationnistes et évolutionnistes avait cours dans le monde scientifique au États-Unis. En conclusion, le monde pouvait être interprété tout autant (et même avantageusement à notre avis) par des scientifiques croyants fondés sur la Bible et cela, sans renier leurs connaissances scientifiques. En fait, des gens de renom comme Duane T. Gish, Dr en biochimie, se trouvaient parmi les croyants. Mais muselés et menacés d'être mis au ban de la communauté scientifique, ils créèrent la Creation Research Society. Par exemple fût démontré que le déluge biblique explique tout autant certains aspects de la géomorphologie terrestre (selon la théroie de catastrophes occasionnelles majeures dans l'histoire de la terre) que ne prétend le faire l'uniformisme (selon la théroie d'une formation uniforme et lente de notre planète).
La laicité et la science
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Par extension, laïcité et sécularisme désignent également le caractère des institutions, publiques ou privées, qui sont indépendantes du clergé. La laïcité s'oppose à la reconnaissance d'une religion d'État. Toutefois, le principe de séparation entre l'État et les religions peut trouver des applications différentes selon les pays.
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- Nickie
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Ecrit le 11 mars04, 09:24- Nickie
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Ecrit le 11 mars04, 09:38
Le mythe de l'objectivité dans la recherche scientifique: les biotechnologues et l'industrie pharmaceutique.
Il faudrait être naif pour croire que les biotechnologies ont des buts uniquement philantropiques (humais et désintéressés). La revue Québec Science de juillet-août 2000 le souligne:
"Il existe des liaisons dangereuses entre la recherche et l'argent des biotechnologies (...) de plus en plus de chercheurs sont eux-mêmes entrepreneurs. Ils sont alors soumis à la logique du profit" (Jean-Pierre Roguel, "L'agonie de la thérapie génique", Québec Science, juillet-août 2000, p.12).
On pourrait encore parler du développement de nouveaux mdicaments et d'autres activités liées à la recherche. On nous répondra qu'il faut simplement établir certains contrôles. Mais le simple fait d'y faire référence témoigne du constat d'une absence d'objectivité incontestable dans la recherche. Si je dis que je dois contrôler quelque chose, je reconnais que cette chose (la Sainte Science) n'est pas totalement objective. D'autant plus qu'on sait que la demande pour de telles solutions (biotechnologies et industrie pharmaceutique) est sujette à manipulation par le marketing.
Une enquête menée par le Centre de recherche sur les politiques et les services en santé, affilié à l'Uversité de colombie-Britanique (Canada) révélait récemment des compagnies pharmaceutiques incitent les patients à demander à leur médecins pourquoi tel médicament ne leur a pas été prescrit, créant ainsi une demande de façon détournée, alors que 80% des nouveaux médicaments sont "une version revampée de l'originale" ce qui fait que sans constituer des innovations, ceux-ci font "monter les prix et la valeur des titres des compagnies" (L'industrie pharmaceutique détournerait les résultats de la recherche médicale, Le Journal de Québec, lundi 18 décembre 2000, p. 30).
Le même numéro du Journal de Québec qui résumait ces observartions souligne que "Depuis 1991, la proportion de recherches pharmaceutiques indépendantes menace dans les universités est passée de 80% à 40%. Près de 60% des chercheurs travaillent maintenant pour des compagnies pharmaceutiques" (Le journal de Québec, Lundi 18 décembre 2000, p.30).
Il faudrait être naif pour croire que les biotechnologies ont des buts uniquement philantropiques (humais et désintéressés). La revue Québec Science de juillet-août 2000 le souligne:
"Il existe des liaisons dangereuses entre la recherche et l'argent des biotechnologies (...) de plus en plus de chercheurs sont eux-mêmes entrepreneurs. Ils sont alors soumis à la logique du profit" (Jean-Pierre Roguel, "L'agonie de la thérapie génique", Québec Science, juillet-août 2000, p.12).
On pourrait encore parler du développement de nouveaux mdicaments et d'autres activités liées à la recherche. On nous répondra qu'il faut simplement établir certains contrôles. Mais le simple fait d'y faire référence témoigne du constat d'une absence d'objectivité incontestable dans la recherche. Si je dis que je dois contrôler quelque chose, je reconnais que cette chose (la Sainte Science) n'est pas totalement objective. D'autant plus qu'on sait que la demande pour de telles solutions (biotechnologies et industrie pharmaceutique) est sujette à manipulation par le marketing.
Une enquête menée par le Centre de recherche sur les politiques et les services en santé, affilié à l'Uversité de colombie-Britanique (Canada) révélait récemment des compagnies pharmaceutiques incitent les patients à demander à leur médecins pourquoi tel médicament ne leur a pas été prescrit, créant ainsi une demande de façon détournée, alors que 80% des nouveaux médicaments sont "une version revampée de l'originale" ce qui fait que sans constituer des innovations, ceux-ci font "monter les prix et la valeur des titres des compagnies" (L'industrie pharmaceutique détournerait les résultats de la recherche médicale, Le Journal de Québec, lundi 18 décembre 2000, p. 30).
Le même numéro du Journal de Québec qui résumait ces observartions souligne que "Depuis 1991, la proportion de recherches pharmaceutiques indépendantes menace dans les universités est passée de 80% à 40%. Près de 60% des chercheurs travaillent maintenant pour des compagnies pharmaceutiques" (Le journal de Québec, Lundi 18 décembre 2000, p.30).
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