Les dessous de la visite du Rabbin Sitruk à Ardisson
Posté : 22 août06, 03:08
Les dessous de la visite du Rabbin Sitruk à Ardisson
Actualité Juive : : Vous avez passé à l’émission d’Ardisson, «Tout le monde en parle». Qu’est-ce qui vous a conduit, vous qui n’avez pas la télévision, à accepter de participer à cette émission ?
Joseph Sitruk . : Dans le cadre de la promotion du livre, mon éditeur l’a envoyé à M. Ardisson. Alors que j’étais en Israël, dans le cadre du voyage du Consistoire central, j’ai reçu un coup de téléphone de mon éditeur qui me disait qu’Ardisson avait beaucoup aimé mon livre et voulait m’inviter.
On m’avait parlé de cette émission, donc je refuse. Thierry Ardisson insiste, il envoie plusieurs mails et il téléphone, me dit mon éditeur, Daniel Redford. Je décide alors de demander son point de vue à mon maître, Rav Moshe Shapira, qui est à Jérusalem.
Il me dit : « Je crois que ta place n’est pas là-bas, mais si les conditions peuvent être réunies pour que tu puisses faire passer un message, cela vaut la peine d’essayer ».
J’ai donc demandé à mon éditeur qui était en contact avec Ardisson de poser trois conditions : la première : que je sois reçu seul ; la deuxième : de ne pas parler que du livre mais d’élargir le débat et la troisième : qu’en tant que représentant du judaïsme, j’aie droit à un minimum d’égards. Il a accédé à toutes mes conditions.
A.J. : Finalement, ça s’est bien passé…
J.S. : J’ai beaucoup prié avant l’émission. Ça s’est passé d’une façon extraordinaire. On m’a traité avec beaucoup d’égards. Petit détail, j’ai eu droit à un maquilleur (et non une maquilleuse) avant l’émission. Thierry Ardisson a été très respectueux dans sa façon de poser les questions.
Le public jeune et « people », comme on dit, a réagi de façon positive à mes propos. J’ai réussi à faire passer le message qui m’est cher auprès de gens qui ne viennent pas à la synagogue mais regardent l’émission d’Ardisson.
Et ils sont très nombreux d’après ce qu’on me dit. Donc ça valait la peine. ....
le n°944 d' Actualité Juive
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Actualité Juive : : Vous avez passé à l’émission d’Ardisson, «Tout le monde en parle». Qu’est-ce qui vous a conduit, vous qui n’avez pas la télévision, à accepter de participer à cette émission ?
Joseph Sitruk . : Dans le cadre de la promotion du livre, mon éditeur l’a envoyé à M. Ardisson. Alors que j’étais en Israël, dans le cadre du voyage du Consistoire central, j’ai reçu un coup de téléphone de mon éditeur qui me disait qu’Ardisson avait beaucoup aimé mon livre et voulait m’inviter.
On m’avait parlé de cette émission, donc je refuse. Thierry Ardisson insiste, il envoie plusieurs mails et il téléphone, me dit mon éditeur, Daniel Redford. Je décide alors de demander son point de vue à mon maître, Rav Moshe Shapira, qui est à Jérusalem.
Il me dit : « Je crois que ta place n’est pas là-bas, mais si les conditions peuvent être réunies pour que tu puisses faire passer un message, cela vaut la peine d’essayer ».
J’ai donc demandé à mon éditeur qui était en contact avec Ardisson de poser trois conditions : la première : que je sois reçu seul ; la deuxième : de ne pas parler que du livre mais d’élargir le débat et la troisième : qu’en tant que représentant du judaïsme, j’aie droit à un minimum d’égards. Il a accédé à toutes mes conditions.
A.J. : Finalement, ça s’est bien passé…
J.S. : J’ai beaucoup prié avant l’émission. Ça s’est passé d’une façon extraordinaire. On m’a traité avec beaucoup d’égards. Petit détail, j’ai eu droit à un maquilleur (et non une maquilleuse) avant l’émission. Thierry Ardisson a été très respectueux dans sa façon de poser les questions.
Le public jeune et « people », comme on dit, a réagi de façon positive à mes propos. J’ai réussi à faire passer le message qui m’est cher auprès de gens qui ne viennent pas à la synagogue mais regardent l’émission d’Ardisson.
Et ils sont très nombreux d’après ce qu’on me dit. Donc ça valait la peine. ....
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