Le Maroc affirme avoir déjoué un complot terroriste
Posté : 31 août06, 20:34
Le ministre de l’Intérieur marocain affirme que la cellule d’extrémistes islamistes démantelée début août était sur le point de prendre pour cible des sites touristiques, des personnalités politiques du royaume et des diplomates étrangers.
La cellule d'extrémistes islamistes, démantelée au début du mois d'août au Maroc, était sur le point de passer à l'action. Et de prendre pour cibles les sites touristiques, les symboles du pouvoir, des personnalités marocaines de premier plan et des diplomates étrangers, selon le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, qui ne fournit pas plus de précision sur les objectifs visés.
Toutefois, des sources proches des services de sécurité affirment que le groupe projetait d'attaquer le ministère de la Justice, des casernes militaires et des hôtels. Il aurait également envisagé de tuer des ministres étrangers.
56 membres arrêtés
Le ministre de l’Intérieur a désigné ce groupe sous le nom des Partisans du Mahdi («Ansar al Mahdi»), et l’a qualifié de mouvement djihadiste salafiste prônant l'action violente pour atteindre ses objectifs. Pour l'instant, cinquante-six membres présumés de cette cellule ont été arrêtés, dans cinq villes différentes.
Certains d’entre eux appartiendraient aux forces de sécurité marocaines. Le ministre de l’Intérieur cite cinq militaires, trois gendarmes et un officier de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), mais précise qu’ «il ne s'agit que de cas marginaux et isolés». Quatre femmes, dont deux seraient mariées à des pilotes de ligne de la compagnie Royal Air Maroc, ont également été interpellées ces derniers jours, pour avoir fourni «une assistance financière» au chef présumé du réseau arrêté en juillet, Hassan Khattab, et aux autres membres de la cellule.
Selon le quotidien Aujourd’hui Le Maroc, la police scientifique auraient analysé les explosifs testés par le groupe «Ansar al Mahdi». Résultat : ils ressemblent à ceux utilisés à Casablanca lors des attentats sanglants de mai 2003 de Casablanca, mais leur système de mise à feu, basé sur un téléphone portable, se rapproche plutôt de celui utilisé pour les attentats de Madrid, en mars 2004.
Classes moyennes
Contrairement aux treize kamikazes des attentats de mai 2003, originaires des quartiers déshérités de Casablanca, les extrémistes arrêtés en août sont issus des classes moyennes, voire aisées.
Depuis mai 2003, la police a démantelé plus de 50 cellules de radicaux islamistes, dont certains sont liés à Al Qaïda, et procédé à plus de 3.000 arrestations. Pour le ministre de l’Intérieur marocain, le démantèlement des Partisans du Mahdi montre cependant que les extrémistes islamistes constituent encore une menace pour le royaume. Source lefigaro.fr (avec AFP). http://lesamisdemigdalforum.forumpro.fr/portal.forum
La cellule d'extrémistes islamistes, démantelée au début du mois d'août au Maroc, était sur le point de passer à l'action. Et de prendre pour cibles les sites touristiques, les symboles du pouvoir, des personnalités marocaines de premier plan et des diplomates étrangers, selon le ministre de l'Intérieur, Chakib Benmoussa, qui ne fournit pas plus de précision sur les objectifs visés.
Toutefois, des sources proches des services de sécurité affirment que le groupe projetait d'attaquer le ministère de la Justice, des casernes militaires et des hôtels. Il aurait également envisagé de tuer des ministres étrangers.
56 membres arrêtés
Le ministre de l’Intérieur a désigné ce groupe sous le nom des Partisans du Mahdi («Ansar al Mahdi»), et l’a qualifié de mouvement djihadiste salafiste prônant l'action violente pour atteindre ses objectifs. Pour l'instant, cinquante-six membres présumés de cette cellule ont été arrêtés, dans cinq villes différentes.
Certains d’entre eux appartiendraient aux forces de sécurité marocaines. Le ministre de l’Intérieur cite cinq militaires, trois gendarmes et un officier de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), mais précise qu’ «il ne s'agit que de cas marginaux et isolés». Quatre femmes, dont deux seraient mariées à des pilotes de ligne de la compagnie Royal Air Maroc, ont également été interpellées ces derniers jours, pour avoir fourni «une assistance financière» au chef présumé du réseau arrêté en juillet, Hassan Khattab, et aux autres membres de la cellule.
Selon le quotidien Aujourd’hui Le Maroc, la police scientifique auraient analysé les explosifs testés par le groupe «Ansar al Mahdi». Résultat : ils ressemblent à ceux utilisés à Casablanca lors des attentats sanglants de mai 2003 de Casablanca, mais leur système de mise à feu, basé sur un téléphone portable, se rapproche plutôt de celui utilisé pour les attentats de Madrid, en mars 2004.
Classes moyennes
Contrairement aux treize kamikazes des attentats de mai 2003, originaires des quartiers déshérités de Casablanca, les extrémistes arrêtés en août sont issus des classes moyennes, voire aisées.
Depuis mai 2003, la police a démantelé plus de 50 cellules de radicaux islamistes, dont certains sont liés à Al Qaïda, et procédé à plus de 3.000 arrestations. Pour le ministre de l’Intérieur marocain, le démantèlement des Partisans du Mahdi montre cependant que les extrémistes islamistes constituent encore une menace pour le royaume. Source lefigaro.fr (avec AFP). http://lesamisdemigdalforum.forumpro.fr/portal.forum