Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
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Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
Ecrit le 13 sept.06, 22:45Le pape condamne la "guerre sainte" islamique
LE MONDE | 13.09.06 | 15h11 • Mis à jour le 13.09.06 | 15h11
Jamais un pape de l'époque moderne n'avait cité autant de sourates du Coran et parlé de "djihad".
A l'université de Ratisbonne, en Bavière orientale - où il a enseigné de 1969 à 1977 -, Benoît XVI a traité, mardi 12 septembre, devant un amphithéâtre comble de professeurs et de savants, des "maladies mortelles" de la religion et dénoncé la "guerre sainte", contraire à la lettre du Coran ("Il n'est nulle contrainte en religion"), et à la "nature même de Dieu".
Un Jean Paul II recherchait le "dialogue" avec l'islam. Benoît XVI, lui, préfère la confrontation intellectuelle. Avec un brin de provocation : il a rappelé un épisode ayant opposé, au XIVe siècle, les empereurs chrétiens de Constantinople aux juristes musulmans. "Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait" : c'est une citation de l'empereur Manuel II Paléologue en 1391) mais, reprise par le pape, elle fait choc.
Un peu plus tôt, dans une homélie, il avait déjà mis en accusation l'intégrisme, cette "pathologie" de la religion, et "les destructions de l'image de Dieu provoquées par la haine et le fanatisme". Et souligné : "Il est important aujourd'hui de dire, avec clarté, en quel Dieu nous croyons et de professer, avec conviction, le visage humain de la religion."
Mais pour Benoît XVI, les maladies de la "raison" ne sont pas moins grandes et nourrissent même celles de la religion.
Il s'en prend à l'héritage des Lumières, qui conduit la science à rechercher "une explication du monde dans laquelle Dieu devient superflu". Mais, s'exclame-t-il, "les comptes n'y sont pas" !
Le rationalisme, le positivisme, la science ne répondent pas aux questions de l'homme sur son origine, sur le sens de sa vie et de sa mort. L'homme ne peut pas se résoudre à n'être qu'"un résultat accidentel de l'évolution". L'islamisme, le darwinisme, voilà les ennemis. Avec l'"athéisme moderne", que le pape met sur le compte d'une "peur de Dieu". Il renverse l'argument : "C'est Dieu qui nous sauve de la peur du monde et de l'angoisse de l'homme devant le vide de sa propre existence."
Le pape se fait l'avocat d'un christianisme qui, héritier à la fois de la loi juive et de la pensée grecque, retiendrait le meilleur de la religion - sa capacité à aimer - et le meilleur de la raison.
Pour lui, la foi est d'abord un appel à la responsabilité face au chaos du monde : "Tant de fragments de l'Histoire semblent privés de sens. Nous voulons qu'un jour soit rendu justice à tous ceux qui ont été condamnés injustement, à tous ceux qui ont souffert leur vie durant, et que décroisse l'excès d'injustices et de souffrances."
Etonnant retournement de la part d'un pape qui défend avec ardeur la "raison" pour lutter contre les "maladies" de la religion.
Et il lance un ultime avertissement à l'Occident handicapé, selon lui, dans l'actuelle confrontation entre les cultures : "Dans le monde occidental, l'opinion domine que seule la religion positiviste est universelle. Or, dans les cultures profondément religieuses d'aujourd'hui, l'exclusion de Dieu constitue une attaque de leurs plus intimes convictions."
Cette longue "leçon" à l'université de Ratisbonne a été reçue par des applaudissements nourris. Les témoins avaient retrouvé la passion du professeur Ratzinger pour débattre et convaincre.
Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 14.09.06
LE MONDE | 13.09.06 | 15h11 • Mis à jour le 13.09.06 | 15h11
Jamais un pape de l'époque moderne n'avait cité autant de sourates du Coran et parlé de "djihad".
A l'université de Ratisbonne, en Bavière orientale - où il a enseigné de 1969 à 1977 -, Benoît XVI a traité, mardi 12 septembre, devant un amphithéâtre comble de professeurs et de savants, des "maladies mortelles" de la religion et dénoncé la "guerre sainte", contraire à la lettre du Coran ("Il n'est nulle contrainte en religion"), et à la "nature même de Dieu".
Un Jean Paul II recherchait le "dialogue" avec l'islam. Benoît XVI, lui, préfère la confrontation intellectuelle. Avec un brin de provocation : il a rappelé un épisode ayant opposé, au XIVe siècle, les empereurs chrétiens de Constantinople aux juristes musulmans. "Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que des choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l'épée la foi qu'il prêchait" : c'est une citation de l'empereur Manuel II Paléologue en 1391) mais, reprise par le pape, elle fait choc.
Un peu plus tôt, dans une homélie, il avait déjà mis en accusation l'intégrisme, cette "pathologie" de la religion, et "les destructions de l'image de Dieu provoquées par la haine et le fanatisme". Et souligné : "Il est important aujourd'hui de dire, avec clarté, en quel Dieu nous croyons et de professer, avec conviction, le visage humain de la religion."
Mais pour Benoît XVI, les maladies de la "raison" ne sont pas moins grandes et nourrissent même celles de la religion.
Il s'en prend à l'héritage des Lumières, qui conduit la science à rechercher "une explication du monde dans laquelle Dieu devient superflu". Mais, s'exclame-t-il, "les comptes n'y sont pas" !
Le rationalisme, le positivisme, la science ne répondent pas aux questions de l'homme sur son origine, sur le sens de sa vie et de sa mort. L'homme ne peut pas se résoudre à n'être qu'"un résultat accidentel de l'évolution". L'islamisme, le darwinisme, voilà les ennemis. Avec l'"athéisme moderne", que le pape met sur le compte d'une "peur de Dieu". Il renverse l'argument : "C'est Dieu qui nous sauve de la peur du monde et de l'angoisse de l'homme devant le vide de sa propre existence."
Le pape se fait l'avocat d'un christianisme qui, héritier à la fois de la loi juive et de la pensée grecque, retiendrait le meilleur de la religion - sa capacité à aimer - et le meilleur de la raison.
Pour lui, la foi est d'abord un appel à la responsabilité face au chaos du monde : "Tant de fragments de l'Histoire semblent privés de sens. Nous voulons qu'un jour soit rendu justice à tous ceux qui ont été condamnés injustement, à tous ceux qui ont souffert leur vie durant, et que décroisse l'excès d'injustices et de souffrances."
Etonnant retournement de la part d'un pape qui défend avec ardeur la "raison" pour lutter contre les "maladies" de la religion.
Et il lance un ultime avertissement à l'Occident handicapé, selon lui, dans l'actuelle confrontation entre les cultures : "Dans le monde occidental, l'opinion domine que seule la religion positiviste est universelle. Or, dans les cultures profondément religieuses d'aujourd'hui, l'exclusion de Dieu constitue une attaque de leurs plus intimes convictions."
Cette longue "leçon" à l'université de Ratisbonne a été reçue par des applaudissements nourris. Les témoins avaient retrouvé la passion du professeur Ratzinger pour débattre et convaincre.
Henri Tincq
Article paru dans l'édition du 14.09.06
- El Mahjouba-Marie
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Ecrit le 13 sept.06, 22:56
Pour faire la morale sur les conversions forcées. . Il a la mémoire très courte
Il réintègre des intégristes. .
Il réintègre des intégristes. .
**Le pape Benoît XVI a décidé de réintégrer dans l'Eglise catholique cinq prêtres français traditionalistes, dont l'abbé Philippe Laguérie, tous anciens disciples de l'évêque schismatique Marcel Lefebvre, qui ont obtenu le droit de célébrer la messe en latin en échange de leur reconnaissance de l'autorité papale.
.Le souverain pontife a autorisé vendredi la création à Bordeaux d'une nouvelle fraternité, l'institut pontifical du "Bon Pasteur", qui sera dirigé par l'abbé Laguérie, 53 ans, ancien curé de l'église intégriste Saint-Nicolas du Chardonnet à Paris.
Outre ces cinq prêtres, l'institut regroupera des séminaristes, qui appartenaient eux aussi à la Fraternité Saint-Pie X, le mouvement traditionaliste fondée par Mgr Lefebvre.
Ce dernier avait été excommunié en 1988 par le précédent pape Jean Paul II pour avoir ordonné quatre évêques sans le consentement du Vatican. Il est décédé en 1991. Cette organisation intégriste, qui existe toujours, prône le retour à la messe en latin, mais surtout l'abandon des réformes libérales adoptées par le concile Vatican-II (1962-1965)
Les prêtres et séminaristes français qui ont été réintégrés par le Vatican avaient quitté auparavant la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, a souligné vendredi le Vatican.
A plusieurs reprises, le pape Benoît XVI a laissé entendre qu'il souhaitait normaliser les relations de l'Eglise avec la Fraternité Saint-Pie X. Il a d'ailleurs rencontré l'an dernier l'actuel supérieur de cette organisation, Mgr Bernard Fellay...
ça sent le roussie __________________
Modifié en dernier par El Mahjouba-Marie le 13 sept.06, 23:00, modifié 1 fois.
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Ecrit le 13 sept.06, 22:58
Le pape est inexact en critiquant l'Islam (association islamique américaine) Dr Ingrid Mattson
AFP 13.09.06 | 19h51
La présidente d'une importante organisation islamique américaine, Dr Ingrid Mattson, récemment élue à la tête de l'Islamic Society of North america (ISNA), a estimé mercredi que les critiques du pape Benoît XVI sur l'Islam était "inexactes et opportunistes".
"Le fait de faire une connexion explicite entre l'Islam et une religion au coeur de laquelle existe la violence est inexacte et opportuniste", a déclaré Mme Mattson, interrogée par l'AFP depuis le Connecticut.
Elle réagissait aux propos du pape qui a critiqué, lors d'un voyage en Allemagne, la violence de la guerre sainte.
Le Pape "prend avantage de l'actuel contexte politique pour tenter de marquer des points religieux", a-t-elle poursuivi ajoutant: "ce n'est pas l'époque pour entrer dans ce genre de compétition (...). L'objectif des leaders religieux aujourd'hui doit être de conduire leurs communautés vers de meilleures et plus hautes valeurs".
"Je suis déçue", a encore lancé Ingrid Mattson, 43 ans, première femme élue à la tête de l'ISNA début septembre. L'organisation regroupe aux Etats-Unis et au Canada quelque 20.000 adhérents individuels et 350 mosquées et centres islamiques.
"Si on commence à comparer l'histoire de la violence commise au nom de l'Eglise catholique et celle commise au nom de l'Islam, cela nous prendrait beaucoup de temps", a ajouté cette professeur d'Etudes islamiques au séminaire de Hartford (Connecticut), faisant allusion à l'Inquisition, la contre-réforme et aux croisades.
"Nous devons savoir que toutes les religions ont été utilisées pour la violence. Aucune n'en est exempte, pas même le judaïsme", a-t-elle affirmé.
Benoît XVI a cité, sans se l'approprier, une phrase d'un dialogue du XIVe siècle dans lequel un empereur byzantin déclare: "montre-moi ce que ******* a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait".
Mme Mattson s'est étonnée que le pape fasse référence aux exégètes byzantins du XIVème siècle. "Des érudits catholiques ont acquis aux cours des derniers siècles une connaissance bien plus précise de l'Islam que celle des dirigeants byzantins", a-t-elle déclaré.
"Je ne comprends pas pourquoi le pape Benoît XVI a besoin de revenir sept siècles en arrière pour citer la règle des Byzantins qui est inexacte. Le prophète ******* n'a jamais permis que la religion se répande par l'épée", a-t-elle ajouté.
La présidente de l'ISNA a conclu: "nous avons aux Etats-Unis de nombreux érudits catholiques, des prêtres experts de l'Islam qu'il pourrait consulter, qui le guideraient vers une compréhension clairement plus exacte que celle d'un dirigeant médieval".
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AFP 13.09.06 | 19h51
La présidente d'une importante organisation islamique américaine, Dr Ingrid Mattson, récemment élue à la tête de l'Islamic Society of North america (ISNA), a estimé mercredi que les critiques du pape Benoît XVI sur l'Islam était "inexactes et opportunistes".
"Le fait de faire une connexion explicite entre l'Islam et une religion au coeur de laquelle existe la violence est inexacte et opportuniste", a déclaré Mme Mattson, interrogée par l'AFP depuis le Connecticut.
Elle réagissait aux propos du pape qui a critiqué, lors d'un voyage en Allemagne, la violence de la guerre sainte.
Le Pape "prend avantage de l'actuel contexte politique pour tenter de marquer des points religieux", a-t-elle poursuivi ajoutant: "ce n'est pas l'époque pour entrer dans ce genre de compétition (...). L'objectif des leaders religieux aujourd'hui doit être de conduire leurs communautés vers de meilleures et plus hautes valeurs".
"Je suis déçue", a encore lancé Ingrid Mattson, 43 ans, première femme élue à la tête de l'ISNA début septembre. L'organisation regroupe aux Etats-Unis et au Canada quelque 20.000 adhérents individuels et 350 mosquées et centres islamiques.
"Si on commence à comparer l'histoire de la violence commise au nom de l'Eglise catholique et celle commise au nom de l'Islam, cela nous prendrait beaucoup de temps", a ajouté cette professeur d'Etudes islamiques au séminaire de Hartford (Connecticut), faisant allusion à l'Inquisition, la contre-réforme et aux croisades.
"Nous devons savoir que toutes les religions ont été utilisées pour la violence. Aucune n'en est exempte, pas même le judaïsme", a-t-elle affirmé.
Benoît XVI a cité, sans se l'approprier, une phrase d'un dialogue du XIVe siècle dans lequel un empereur byzantin déclare: "montre-moi ce que ******* a apporté de nouveau, et tu ne trouveras que des choses méchantes et inhumaines, comme son ordre de diffuser par les moyens de l'épée la foi qu'il professait".
Mme Mattson s'est étonnée que le pape fasse référence aux exégètes byzantins du XIVème siècle. "Des érudits catholiques ont acquis aux cours des derniers siècles une connaissance bien plus précise de l'Islam que celle des dirigeants byzantins", a-t-elle déclaré.
"Je ne comprends pas pourquoi le pape Benoît XVI a besoin de revenir sept siècles en arrière pour citer la règle des Byzantins qui est inexacte. Le prophète ******* n'a jamais permis que la religion se répande par l'épée", a-t-elle ajouté.
La présidente de l'ISNA a conclu: "nous avons aux Etats-Unis de nombreux érudits catholiques, des prêtres experts de l'Islam qu'il pourrait consulter, qui le guideraient vers une compréhension clairement plus exacte que celle d'un dirigeant médieval".
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Ecrit le 13 sept.06, 23:02
Mensonge!El Mahjouba-Marie a écrit :
"Je ne comprends pas pourquoi le pape Benoît XVI a besoin de revenir sept siècles en arrière pour citer la règle des Byzantins qui est inexacte. Le prophète ******* n'a jamais permis que la religion se répande par l'épée", a-t-elle ajouté.
"Ils étaient frappés de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme les scribes." (Marc 1:22).
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
Le christianisme enfin expliqué:
http://www.forum-religion.org/post641487.html#p641487
- From Da Wu
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Ecrit le 14 sept.06, 00:07
Apparement intégriste ne veut pas dire la meme chose pour chrétien et musulmans.El Mahjouba-Marie a écrit :Pour faire la morale sur les conversions forcées. . Il a la mémoire très courte
Il réintègre des intégristes. .
Si intégriste c vouloir le retour de la messe en latin, alors sa n'a rien a voir avec vos intégriste d'Al Qaeda, et vos autre pote.....
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Ecrit le 14 sept.06, 01:01
http://www.grioo.com/blogs/mtlnews/inde ... nt-mauditsLes dernières volontés d'un homme en agonie sont les plus sincères. C'est son fond du coeur, c'est toute sa franchise, toute son honnêteté. Mohammed et Jésus sont 2 personnes qui ont marqué notre temps que ce soit dans leur mode de vie ou leur pensée. Ce n'est donc pas au hasard que le Christianisme et l'Islam sont les 2 plus grandes religions du monde avec chacun près d'1 milliard de fidèles. Toutefois, l'étude de la Bible et du Coran nous font penser que les 2 hommes sont opposés dans leur idéologie. On peut le constater en analysant leurs dernières volontés. Pendant que Jésus bénit ses ennemis qui l'ont renié et pendus sur la croix "Père pardonne leurs car ils ne savent pas ce qu'ils font ", Mohammed lui maudit les Juifs et les Chrétiens qui ne l'ont pas reconnu comme Prophète
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Ecrit le 15 sept.06, 06:38
je vais faire un hors sujet pour une chose que j'ai relevée dans justement un article consacré au pape
1) Qu'il a compris le message du Pape, donc que quelque chose ne va pas en Islam en Europe
2) qu'il est nécessaire que TOUS les musulmans rejettent l'Islam radical, c-à-d qu'ils n'acceptent plus les "visiteurs" qui viennent precher la haine dans les mosquées, qu'ils dénoncent les imams qui tiennent un discour intégriste etc..
je dois dire que celà m'interpelle - c'est la première fois que je lis un haut dignitaire musulman qui dit que l'islam doit évoluer et ce, sans circonvolutions vulant dire le contraire ou rendant la phrase incompréhensible
voilà un gars dont je retiendrais le nom car, pas en son nom mais en celui du CCMA prouve 2 chosesAiman Mazyek , secrétaire général du Conseil central des musulmans en
Allemagne, a déclaré "Les paroles du pape sont probablement dirigées contre les groupes qui confondent l'islam avec une idéologie et qui abusent de la religion. Nous, les musulmans, voyons là également un problème.
Nous devons faire notre autocritique et combattre le nihilisme qui s'est installé dans l'islam. Les musulmans qui aiment la paix doivent prendre leurs distances avec l'extrémisme."
1) Qu'il a compris le message du Pape, donc que quelque chose ne va pas en Islam en Europe
2) qu'il est nécessaire que TOUS les musulmans rejettent l'Islam radical, c-à-d qu'ils n'acceptent plus les "visiteurs" qui viennent precher la haine dans les mosquées, qu'ils dénoncent les imams qui tiennent un discour intégriste etc..
je dois dire que celà m'interpelle - c'est la première fois que je lis un haut dignitaire musulman qui dit que l'islam doit évoluer et ce, sans circonvolutions vulant dire le contraire ou rendant la phrase incompréhensible
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Ecrit le 15 sept.06, 07:23
Moi quand je vois aux infos la tournure que cela a pris dans le monde musulman, cela me fait rire.... et pleurer aussi.
Leur réaction est vraiment pitoyable, semblable a de pauvre enfant qui cherche pas a comprendre et qui casse tout.
Une image forte: des pakistanais qui brule un mannequin représentant le Pape.
Après on vient me dire que ces gens la ne sont pas des barbare? Ont a pas le droit de leur dire qu'il font n'importe quoi?
Sa me dégoute.....
Leur réaction est vraiment pitoyable, semblable a de pauvre enfant qui cherche pas a comprendre et qui casse tout.
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Après on vient me dire que ces gens la ne sont pas des barbare? Ont a pas le droit de leur dire qu'il font n'importe quoi?
Sa me dégoute.....
- kyné byzaro
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Ecrit le 15 sept.06, 08:02
Malheureusement, l'islam est une religion qui réclame de ses adeptes le fanatisme. Ils n'ont pas le droit de penser (les "savants" le font pour eux), ils n'ont pas le droit de vivre dans leur siècle (ils doivent vivre comme au VIIème siècle), ils doivent être sans pitié (l'association est pire que le meurtre), ils doivent prendre le mal pour le bien (le viol d'esclaves est une bonne chose ainsi que les rapports sexuels avec les petites filles), ils doivent faire des choses absurdes (comme tourner autour d'un caillou), et ils n'ont aucun scrupule (tuer une personne qui insulte Mahomet est une bonne action ainsi que tuer des innocents en se faisant exploser dans un bus)... Bref, qu'y avait-il d'autre à attendre, malheureusement?From Da Wu a écrit :Moi quand je vois aux infos la tournure que cela a pris dans le monde musulman, cela me fait rire.... et pleurer aussi.
Leur réaction est vraiment pitoyable, semblable a de pauvre enfant qui cherche pas a comprendre et qui casse tout.
Une image forte: des pakistanais qui brule un mannequin représentant le Pape.
Après on vient me dire que ces gens la ne sont pas des barbare? Ont a pas le droit de leur dire qu'il font n'importe quoi?
Sa me dégoute.....
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Ecrit le 15 sept.06, 08:21
Des rumeurs de chez vous, laisse entendre que le Pape Jean Paul II s'est converti, avant sa mort, MUSULMAN.From Da Wu a écrit :Moi quand je vois aux infos la tournure que cela a pris dans le monde musulman, cela me fait rire.... et pleurer aussi.
Leur réaction est vraiment pitoyable, semblable a de pauvre enfant qui cherche pas a comprendre et qui casse tout.
Une image forte: des pakistanais qui brule un mannequin représentant le Pape.
Après on vient me dire que ces gens la ne sont pas des barbare? Ont a pas le droit de leur dire qu'il font n'importe quoi?
Sa me dégoute.....
Cherchez la vérité de votre côté.
Je le ferai du mien aussi.
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Ecrit le 15 sept.06, 08:26
voici un petit texte cité dans le journal le monde qui explique tres bien la situation!
Le pape Benoît XVI, théologien plus que politique, a tenu, mardi 12 septembre à Ratisbonne, en Allemagne, un discours politiquement incorrect sur la tentation de la violence dans l'islam. Cinq ans après le 11 septembre, face aux vagues croissantes d'islamophobie, on aurait pu attendre du pape un discours plus mesuré sur la religion musulmane et une réaffirmation du refus de l'amalgame entre islam et islamisme.
L'obsession de ce pape allemand est l'effondrement de la foi et de la mémoire des racines chrétiennes dans une Europe "sourde" à Dieu. Une Europe sécularisée qui s'affaiblit par rapport à un islam jugé conquérant. Aux yeux de Benoît XVI, la foi sans la raison court à la dérive, et la raison est le meilleur antidote contre la "maladie mortelle" de toute religion : le fondamentalisme. Et c'est parce que l'islam n'aurait jamais pu faire sa critique interne qu'il serait si peu préparé à la modernité et si perméable à la violence fanatique.
L'argument est spécieux si on veut bien admettre que, d'Al-Tabari à Averroès, et jusqu'aux réformateurs du XIXe siècle, l'histoire de la pensée islamique n'est pas rétive à la raison, mot cité quarante-cinq fois dans le Coran. Les propos du pape ont donc choqué dans le monde musulman, qui, après plus de quarante années de dialogue ouvertes par le concile Vatican II (1962-1965), craint une réévaluation - à la baisse - du rapport de l'Eglise catholique avec l'islam.
Ce qui n'est ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux. Depuis son élection, Benoît XVI a réaffirmé sa volonté de dialogue avec le monde musulman. L'Eglise catholique ne peut se désengager d'un rapprochement qui contribue à la paix. Pas plus que le christianisme, l'islam n'est un bloc. Autant que l'islam, le christianisme a eu partie liée, dans son histoire, avec la violence.
Mais Benoît XVI n'entend pas dialoguer à la manière de Jean Paul II, champion des assemblées de prière comme à Assise, en Italie. Il mesure mieux les impasses : absence d'interlocuteurs représentatifs, dialogue théologique impossible, perpétuation de pratiques qu'aucune réflexion critique ne vient contredire - apostasie et blasphème condamnés à mort, ou interdiction de tout culte minoritaire dans certains pays musulmans - en Arabie saoudite, par exemple. En outre, le chef de l'Eglise catholique ne peut rester sans réaction devant la situation des chrétiens en terre d'islam : en Turquie, trois prêtres ont été tués depuis l'affaire des caricatures de Mahomet, tandis qu'au Pakistan ou au Nigeria on brûle des églises.
Autant de réalités et de violences que les responsables de l'islam ne peuvent ni ignorer ni occulter. Quant au dialogue entre les religions, il serait évidemment plus fructueux si les responsables musulmans plus modérés ne laissaient le champ libre aux islamistes fondamentalistes. De ce côté-là, aussi, une clarification est nécessaire
Le pape Benoît XVI, théologien plus que politique, a tenu, mardi 12 septembre à Ratisbonne, en Allemagne, un discours politiquement incorrect sur la tentation de la violence dans l'islam. Cinq ans après le 11 septembre, face aux vagues croissantes d'islamophobie, on aurait pu attendre du pape un discours plus mesuré sur la religion musulmane et une réaffirmation du refus de l'amalgame entre islam et islamisme.
L'obsession de ce pape allemand est l'effondrement de la foi et de la mémoire des racines chrétiennes dans une Europe "sourde" à Dieu. Une Europe sécularisée qui s'affaiblit par rapport à un islam jugé conquérant. Aux yeux de Benoît XVI, la foi sans la raison court à la dérive, et la raison est le meilleur antidote contre la "maladie mortelle" de toute religion : le fondamentalisme. Et c'est parce que l'islam n'aurait jamais pu faire sa critique interne qu'il serait si peu préparé à la modernité et si perméable à la violence fanatique.
L'argument est spécieux si on veut bien admettre que, d'Al-Tabari à Averroès, et jusqu'aux réformateurs du XIXe siècle, l'histoire de la pensée islamique n'est pas rétive à la raison, mot cité quarante-cinq fois dans le Coran. Les propos du pape ont donc choqué dans le monde musulman, qui, après plus de quarante années de dialogue ouvertes par le concile Vatican II (1962-1965), craint une réévaluation - à la baisse - du rapport de l'Eglise catholique avec l'islam.
Ce qui n'est ni tout à fait vrai, ni tout à fait faux. Depuis son élection, Benoît XVI a réaffirmé sa volonté de dialogue avec le monde musulman. L'Eglise catholique ne peut se désengager d'un rapprochement qui contribue à la paix. Pas plus que le christianisme, l'islam n'est un bloc. Autant que l'islam, le christianisme a eu partie liée, dans son histoire, avec la violence.
Mais Benoît XVI n'entend pas dialoguer à la manière de Jean Paul II, champion des assemblées de prière comme à Assise, en Italie. Il mesure mieux les impasses : absence d'interlocuteurs représentatifs, dialogue théologique impossible, perpétuation de pratiques qu'aucune réflexion critique ne vient contredire - apostasie et blasphème condamnés à mort, ou interdiction de tout culte minoritaire dans certains pays musulmans - en Arabie saoudite, par exemple. En outre, le chef de l'Eglise catholique ne peut rester sans réaction devant la situation des chrétiens en terre d'islam : en Turquie, trois prêtres ont été tués depuis l'affaire des caricatures de Mahomet, tandis qu'au Pakistan ou au Nigeria on brûle des églises.
Autant de réalités et de violences que les responsables de l'islam ne peuvent ni ignorer ni occulter. Quant au dialogue entre les religions, il serait évidemment plus fructueux si les responsables musulmans plus modérés ne laissaient le champ libre aux islamistes fondamentalistes. De ce côté-là, aussi, une clarification est nécessaire
- El Mahjouba-Marie
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Ecrit le 15 sept.06, 08:28
l'habit ne fait pas le pape
le Chef d'Eglise qui veut se faire de la pub sur le dos de l'Islam . . Du jamais vue pour un représentant de Dieu sur terre . . Au lieu de prôner la paix etc . . comme l'a fait JP2 . .
On a à faire à un pape ss (jeunesse hitlérienne ). . c honteux !
le Chef d'Eglise qui veut se faire de la pub sur le dos de l'Islam . . Du jamais vue pour un représentant de Dieu sur terre . . Au lieu de prôner la paix etc . . comme l'a fait JP2 . .
On a à faire à un pape ss (jeunesse hitlérienne ). . c honteux !
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